L’appel des artistes, créateur et créatrices
Depuis plusieurs mois le mouvement des Gilets Jaunes, sans précédent dans l’histoire de la Vème République, bat le pavé de nos rues.
Un mouvement de citoyen.ne.s, né spontanément, qui ne se rattache à aucun parti politique.
Un mouvement qui mobilise des dizaines de milliers de français chaque samedi, depuis plus de 6 mois, et qui est soutenu par des millions d’autres.
Un mouvement qui réclame des choses essentielles : une démocratie plus directe, une plus grande justice sociale et fiscale, des mesures radicales face à l’état d’urgence écologique.
Ce qu’ils demandent, ils le demandent pour tou.te.s. Les Gilets Jaunes, c’est nous. Nous artistes, technicien.ne.s, auteur.rice.s, de tous ces métiers de la culture, précaires ou non, sommes absolument concerné.e.s par cette mobilisation historique.
Et nous le proclamons ici : nous ne sommes pas dupes.
Nous voyons bien les ficelles usées à outrance pour discréditer les Gilets Jaunes, décrits comme des anti-écologistes, extrémistes, racistes, casseurs… La manœuvre ne prend pas, ce récit ne colle pas à la réalité même si médias grand public et porte-paroles du gouvernement voudraient bien nous y faire croire.

Le 30 avril, l’opposant vénézuélien Juan Guaido appelait l’armée à se retourner contre Nicolas Maduro. Selon des proches du président, les militaires, qui s’apprêtaient à rejoindre l’autre camp, ont fait marche arrière au dernier moment.
Vous ne pouvez pas vous déplacer ou vous serez absent de votre domicile pour les prochaines élections européennes (26 mai 2019 en métropole) ? N’attendez pas la dernière minute pour prévoir le vote par procuration !
« Le tigre d’aujourd’hui est identique à celui d’il y a six mille ans,
— Par Michel Herland —
C’est une grande victoire judiciaire, Mumia Abu Jamal peut interjeter appel. La Cour suprême de Pennsylvanie avait toujours rejeté cette possibilité.
La dimension régalienne des attributions de l’État est souvent perçue comme un obstacle à la valorisation de l’identité martiniquaise. Aussi, la tentation est forte de s’affranchir de cette souveraineté, du moins dans les formes, par toutes initiatives susceptibles d’exorciser la réalité et de donner une couleur à l’identité. Cela passe par la sémantique qui conduit à exclure des mots comme métropole ou outre-mer, à en utiliser d’autres, et par des symboles comme le drapeau national ou nationaliste. En évoquant dans un récent article les attributions de l’État concernant l’Outre-Mer, Raphaël CONFIANT fait inconsciemment le constat que la manifestation de cette prérogative est devenue insupportable à la classe politique martiniquaise et que le pouvoir régalien s’est délité. Il convient de souligner dans de nombreux domaines l’application parcimonieuse de la règle de droit. Dans plusieurs tribunes j’ai essayé de montrer en quoi, en Martinique, le pouvoir régalien était devenu un leurre. Sauf que, loin de jeter le bébé avec l’eau du bain, on se soucie d’en conserver les dividendes.
L’Union des Femmes de Martinique appelle à une mobilisation de toutes les femmes qui s’investissent dans le mouvement social.
Bien entendu la question du choix d’un drapeau n’est pas d’actualité : nous appartenons constitutionnellement et historiquement à l’ensemble national français dont nous reconnaissons sans complexe les insignes officiels, à savoir le drapeau tricolore et la Marseillaise.
Le 27 avril 1994, à minuit, l’hymne afrikaner Die Stem van Suid-Afrika est joué dans tout le pays. Partout, le drapeau sud-africain qui flottait sur le pays depuis 1928 est déployé puis amené. À minuit une, un autre drapeau, arc-en-ciel aux couleurs noir, jaune, vert, rouge, blanc, bleu, est levé alors que retentit le nouvel hymne officiel symbole des africains, Nkosi Sikelel’ iAfrika (« Dieu sauve l’Afrique »), suivi immédiatement de Die Stem. L’Afrique du Sud avait dû choisir un nouveau drapeau pour symboliser le changement de régime et un nouvel hymne national, en l’occurrence deux hymnes pour la période de transition, les Blancs acceptant l’hymne des Noirs et ces derniers acceptant de conserver celui des Blancs pour manifester la réconciliation.
Le référendum sur « le projet de loi relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat » a eu lieu le 27 avril 1969. Le résultat négatif a conduit à la démission du président de la République Charles de Gaulle le lendemain. Ce référendum a été organisé conformément à l’article 11 de la Constitution.
Alexis de Tocqueville est né le 29 juillet 1805. Il a rendu l’âme à Cannes en 1859. Il était issu de la plus ancienne noblesse normande. Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, défenseur de Louis XVI, était le grand-père de sa mère. Tocqueville a publié plusieurs travaux dont le chef d’œuvre « De la démocratie en Amérique ». Son œuvre était méconnue, voire occultée en France durant une grande partie du XXe siècle. Cependant, depuis que Raymond Aron a considéré Tocqueville comme l’un des pères fondateurs de la sociologie dans un ouvrage intitulé « Les étapes de la pensée sociologique » (1967), son œuvre a bénéficié d’un extraordinaire regain d’intérêt. René Rémond a donc eu raison d’écrire dans la préface d’un recueil de textes choisis ayant pour titre « Tocqueville : égalité sociale et liberté politique » (1977) : « C’est un bien singulier phénomène que l’étonnant retour de fortune que connaît depuis quelques années l’œuvre de Tocqueville. Après une longue éclipse, notre temps l’a retrouvée : historiens et sociologues la consultent et la méditent ». Si l’ouvrage « De la démocratie en Amérique » s’est fondé sur des observations minutieuses et approfondies de la société américaine durant la période allant du 9 mai 1831 au 20 février 1832, la sociologie tocquevillienne peut être définie comme une sociologie compréhensive fondée sur l’observation des faits sociaux.
Le nouveau média français d’investigation
Polluée par des décennies de recours au chlordécone, les terres de Martinique sont ravagées. Ravagées par les pesticides et l’agriculture intensive pratiquée dans les grandes monocultures que sont les bananeraies, un modèle qui n’a enrichit qu’une infime partie de la population, les grandes familles békés, à grand coup de subventions publiques. Le chlordécone, massivement utilisé contre le charançon du bananier, est particulièrement symbolique des avantages dont ont bénéficié ces grandes familles. Alors que le pesticide était interdit depuis 1990 en métropole, ceux-ci bénéficiant de nombreux relais auprès de l’exécutif français, avaient obtenu des dérogations du préfet pour l’utilisation du pesticide jusqu’en 1973, au détriment le plus total des habitants et de l’environnement. Mais le business de la banane, et de leurs grands propriétaires, semblait valoir bien plus… Les conséquences sont dramatiques : une large majorité des terres sont aujourd’hui polluées, impactant toute la chaîne alimentaire, 90% de la population adulte est infectée, les cancers de la prostate prolifèrent, pêche et agriculture sont interdites en plusieurs endroits… Ces grandes familles dominent encore largement la vie économique martiniquaise.
Alors que le gouvernement ouvre la porte à une augmentation de la durée de travail, Pierre Larrouturou, candidat PS – Place Publique – Nouvelle donne aux élections européennes, plaide pour que le travail soit davantage partagé afin d’augmenter le nombre de cotisants pour les retraites.
Les sociétés des rédacteurs et des journalistes de 22 médias apportent leur soutien à Gaspard Glanz, journaliste indépendant gardé à vue pendant 48 heures avant de se voir notifier une interdiction de paraître à Paris les samedis et le 1er mai, l’empêchant d’accomplir son travail.
Depuis le 3 avril 2019, l’hélicoptère de la Sécurité Civile de Martinique est en panne suite à une avarie après avoir percuté des lignes à haute tension lors d’une opération de sauvetage. L’appareil mis à la disposition de la population en Martinique effectuait plusieurs rotations quotidiennes pour sauver des vies. Son absence programmée pour de longs mois et le non remplacement immédiat ferait donc courir un risque important à cette population.
Des descendants d’esclaves ont été définitivement déboutés de leur demande d’action en réparation en France, après le rejet de leur pourvoi mercredi par la Cour de cassation, qui a jugé cette action prescrite.
Larry Krasner, Procureur de Philadelphie, renonce à contester la décision du juge Leon Tucker ouvrant le droit à Mumia Abu-Jamal de faire appel de sa condamnation. Outre la reconnaissance de la partialité judiciaire dont Mumia a été victime depuis 37 ans, le retrait du recours du Procureur signifie que sa défense peut désormais saisir la justice de Pennsylvanie en révision pour défendre son innocence, ce qui lui a toujours été refusé. Nul doute que ce retournement de situation est le résultat des initiatives multiples de mobilisation des soutiens à Mumia aux Etats-Unis durant la dernière période, à l’exemple du grand meeting qui s’est tenu en Californie avec la participation notamment d’Angela Davis et de Judith Ritter, l’avocate principale de Mumia. Tout comme la préparation de la marche qui aura lieu le 27 avril à Philadelphie. Nous reviendrons plus en détail sur cette formidable nouvelle dans les prochains jours.
« Nous n’avons plus le temps d’attendre. Pour démultiplier nos efforts pour le climat et la biodiversité. Pour donner des perspectives aux plus fragiles et isolés d’entre nous. Pour remettre les salariés de ce pays au cœur de la vie économique. Nous n’avons vraiment plus de temps à perdre, alors, comme beaucoup de Français, nous appelons à un profond sursaut politique pour que ce quinquennat ne soit pas un quinquennat perdu pour la transition écologique et la justice sociale.
À l’initiative de l’association Prenons la une, plus de 350 femmes journalistes se réunissent samedi à Paris pour les premiers états généraux des femmes journalistes. La journée d’échanges doit permettre de « changer les rédactions ».
Estimant la loi anticasseurs «non nécessaire et même dangereuse», un collectif de 51 associations dénonce une atteinte à la liberté de manifester. Lors d’une conférence de presse commune ce 11 avril, il a appelé à la faire abroger.
L’EMEA est l’École Martiniquaise des Enseignements Artistiques (Musique-Danse- Théâtre).