Le 31 mars 2025, les associations engagées dans la défense des droits des populations antillaises ont essuyé un revers juridique majeur. Le Comité européen des droits sociaux (CEDS), organe du Conseil de l’Europe, a rejeté leur requête concernant les graves inégalités qui existent entre la France métropolitaine et ses territoires d’Outre-mer, notamment en Guadeloupe et en Martinique. Ce rejet porte un coup dur à l’espoir de voir enfin reconnu le préjudice causé par la pollution au chlordécone et les crises liées à l’accès à l’eau potable dans ces territoires.
Les associations, dont la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue des droits de l’Homme (LDH), et Kimbé Rèd FWI, avaient saisi le CEDS en mars 2024 pour dénoncer ces inégalités historiques et réclamer des réparations pour les graves conséquences environnementales et sanitaires du pesticide chlordécone, utilisé jusqu’en 1993, ainsi qu’une amélioration de l’accès à l’eau en Guadeloupe. Cependant, cette demande a été jugée irrecevable par le CEDS, qui a estimé que la Charte sociale européenne, bien que ratifiée par la France, ne s’applique pas aux territoires d’Outre-mer.
Le CEDS a ainsi ouvertement écarté la possibilité pour les populations ultramarines de faire valoir leurs droits économiques et sociaux à l’échelle européenne, mettant en lumière un vide juridique qui persiste depuis des décennies.


Le 24 mars 2025, Hamdan Ballal, coréalisateur palestinien du documentaire oscarisé No Other Land, a été arrêté par l’armée israélienne en Cisjordanie, suite à une violente attaque menée par des colons israéliens. Cette arrestation a eu lieu à Soussiya, un village situé dans le sud de la Cisjordanie, un territoire occupé par Israël depuis 1967. Selon les témoignages rapportés par Yuval Abraham et Basel Adra, les autres coréalisateurs du film, un groupe de colons a agressé Hamdan Ballal, le laissant blessé à la tête et au ventre. Après l’attaque, des soldats israéliens sont intervenus dans l’ambulance qu’il avait appelée et ont procédé à son arrestation, malgré son état de santé. Les témoins affirment avoir filmé les événements, et l’ONG Center for Jewish Nonviolence a également relayé ces informations.
Monsieur le Ministre,
Objet : Plaidoyer pour la mise en place d’une Zone Franche Sociale en Outre-mer
Aussi complexe soit-il, le problème martiniquais n’est pas insurmontable. Pour autant, il présente des points de blocage à caractère psychosociologique que nous ne devons pas passer sous silence, sinon les projets les mieux peaufinés ne donneront pas les résultats escomptés. Georges Zaméo Nous souhaitons que nous construisions notre futur en contrôlant aujourd’hui l’orientation de notre société. Nous savons tous que nous ne voulons plus d’une société construite sur des rapports de domination et sur le racisme, quel que soit son déguisement. Raphaël Constant et Victor Permal
— Communiqué de la CGTM-ONF —
— Communiqué de presse —
Le travail de Sabrina Cajoly, juriste antillaise (et hexagonale, précise-t-elle), spécialiste des droits humains à l’échelle internationale, sur le sujet évoqué dans le titre, mérite toute l’attention du mouvement social, des politiques, des citoyennes et citoyens des dernières colonies et de leurs soutiens en général.
La Martinique est aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent, conséquence directe du narcotrafic qui menace non seulement la sécurité publique mais aussi l’ensemble du tissu socio-économique de l’île. En raison de sa position géographique stratégique dans les Caraïbes, la Martinique est devenue une plaque tournante du trafic international de stupéfiants, servant de porte d’entrée pour les drogues destinées à l’Europe. Cette situation engendre une montée en puissance des réseaux criminels, qui profitent des faiblesses locales pour s’implanter solidement et étendre leur influence, ce qui place l’île dans une situation de vulnérabilité extrême.
La situation en Haïti se dégrade à un rythme alarmant, frappant durement une population déjà affaiblie par des années de crises politiques et économiques. Depuis fin janvier 2025, le pays, notamment sa capitale Port-au-Prince, est plongé dans une spirale de violence extrême alimentée par des gangs criminels. Les autorités haïtiennes et les organisations internationales tirent la sonnette d’alarme face à l’intensité de cette violence, qui a causé de nombreuses pertes humaines et forcé plus de 10 000 personnes à fuir leurs foyers.
La critique que nous formulions il y a quelques années au sujet de l’attribution par la CTM d’une subvention de 15000 € à tout jeune martiniquais (diplômé) pour venir s’installer au pays, vaut également sur le fond, pour l’attribution de terres à des jeunes dans l’agriculture.
Impunité
Le documentaire 
« En Haïti, la corruption généralisée au Fonds national de l’éducation