— RS n° 401 lundi 30 juin 2025 —
Nous avons expliqué (RS précédents), qu’il faut construire, au sein même du mouvement populaire, un corps de revendications pour faire face.
Parmi celles-ci, l’idée d’une centrale publique martiniquaise d’achat, a toute sa place. Il faut retirer à la petite poignée de profiteurs qui tiennent en mains l’import-export, le pouvoir que leur donne leur position dominante sur nos vies, sur ce que nous consommons, sur nos lieux d’approvisionnement, sur les marges réalisées, sur les prix que nous payons.
Ce pouvoir quasi absolu dont ils disposent, il ne s’agit pas, selon nous, de le morceler, il s’agit de le leur enlever au nom de la nécessité publique. La liberté sans frein du commerce dans un système colonial capitaliste, n’est pas une liberté à la base pour chaque consommateur/trice. C’est une liberté pour les seuls détenteurs du capital de décider sur notre dos, de ce que nous devons importer, des conditions de contreparties, du prix à payer en dernière instance.
Ce qui paraît naturel (nous achetons ce que nous voulons, au prix que nous permet la concurrence) est en fait le résultat d’un système dont les maîtres agissent sans aucun contrôle de la population.


Malcolm X, colère noire est une série documentaire qui explore la vie, le combat et l’héritage de Malcolm X, une figure emblématique de la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains dans les années 1960. À travers cinq épisodes, cette série nous plonge dans la complexité de son parcours, de ses contradictions et de son radicalisme, qui s’inscrit en contraste avec la figure de Martin Luther King.
— Communiqué d’Intercommunalité de France —
— Par l’Intercommunalités de France, Interco’ Outre-mer et l’association des intercommunalités de Mayotte —
— Par Jean Samblé —
—Le CNCP —
Madame la députée,
La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a clos l’année 2024 sur un équilibre budgétaire fragile mais réel, après avoir traversé plusieurs exercices marqués par des déficits structurels, des tensions de trésorerie et des retards accumulés dans ses projets d’investissement. Le compte administratif présenté en juin 2025 par Justin Daniel, professeur émérite de science politique et ancien président du CESECEM, dresse un bilan lucide et met en lumière les leviers indispensables pour assurer une trajectoire plus durable.
— Robert Lodimus —
Un nombre record de près de 1,3 million de personnes ont été forcées de fuir les violences des gangs en Haïti pour trouver refuge ailleurs dans ce pays des Caraïbes, a indiqué mercredi une agence des Nations Unies.
— Par Gilbert Pago —
— Communiqué du CNCP —
— Par Serge Letchimy —
— Contre-Chroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
— ContreChroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre 2023, le terme « génocide » est de plus en plus utilisé par des ONG, des chercheurs, des personnalités politiques et des institutions internationales pour qualifier la politique israélienne à Gaza. Ce mot, historiquement lourd et juridiquement précis, suscite un débat intense et divise fortement l’opinion publique.
Le 25 mai 2020, les derniers mots de George Floyd – « I can’t breathe » – ont traversé les écrans du monde entier, gravant dans la mémoire collective l’image d’un homme noir mourant sous le genou d’un policier blanc à Minneapolis. Ce moment a déclenché une mobilisation d’une ampleur historique : des millions d’Américains, toutes origines confondues, sont descendus dans les rues, donnant un nouveau souffle au mouvement Black Lives Matter.
On ne sait lequel des Trois mousquetaires de la ville de Fort-de-France avait trouvé l’appellation Rond-Point du Vietnam héroïque. Très certainement le meilleur d’entre eux, à moins que ce ne fut une géniale trouvaille collégiale. Laquelle en avait interloqué plus d’un du côté des bâtisseurs. Dès l’instant que la municipalité avait pris une position peu douteuse sur la guerre du Vietnam, la dénomination était pleine de sens politique. En 1972, en plein affrontement, l’heure était encore à l’héroïsme et non au résultat. De sorte que le timing convenait parfaitement. Trois années plus tard, il aurait été possible de l’appeler Rond-Point de la victoire du Vietnam.
— par Selim Lander — Sous-titré « Un secret de famille national », ce seul en scène relate divers épisodes, de moins en moins occultés, à vrai dire, de l’histoire de France en tant que puissance coloniale. Qui aura lu Le Livre noir du colonialisme dirigé par Marc Ferro (1) n’apprendra rien de nouveau, à ceci près que Lambert ne traite – avec un incontestable talent – que du cas français, sans aucune référence au contexte historique, faignant d’oublier que la conquête des pays les moins avancés techniquement (et donc militairement) par les pays industrialisés fut un phénomène mondial dans lequel la France s’est inscrite parmi d’autres. Dans le livre de Ferro, c’est ainsi Pap Ndiaye, qui fut chez nous ministre de l’Éducation nationale, faut-il le rappeler, qui relate l’extermination des Indiens d’Amérique du nord et démontre son caractère génocidaire. Quant à Catherine Coquery-Vidrovitch (auteure de plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’Afrique), elle rappelle, par exemple, toujours dans le même ouvrage, que la colonisation arabe est restée esclavagiste bien après que la traite et l’esclavage aient été abolis par les puissances occidentales.
La protection du peuple palestinien est devenue une urgence absolue. À Gaza, après quelques semaines de suspension, les massacres de masse ont repris, accompagnés d’un siège total et d’une famine généralisée ainsi que des déplacements forcés de populations ; au moins 53 000 Palestinien·es ont été tué·es suite aux opérations militaires israéliennes ; la bande de Gaza est dévastée et devenue inhabitable. En Cisjordanie – y compris Jérusalem-Est – en dix-neuf mois, plus de 1 500 attaques de l’armée et des colons ont fait près de 962 morts et plus de 7 030 blessé·es palestinien·es ; plus de 40 000 Palestinien·es y ont été déplacé·es de force.