— Par Jean Samblé —
Dans le tumulte chaotique d’une Haïti déchirée par la violence et l’instabilité politique, les mots « cataclysmique » résonnent comme un sombre avertissement. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte un exode massif de la capitale Port-au-Prince, une fuite désespérée loin des griffes des gangs dévastateurs.
Entre le 8 et le 27 mars, plus de 50 000 âmes ont abandonné la métropole, se frayant un chemin périlleux à travers des routes infestées de gangs pour trouver refuge dans les provinces. Ces chiffres alarmants révèlent une réalité cruelle : la terreur gangrenant les rues, les attaques incessantes et l’insécurité généralisée ont poussé des milliers de familles à fuir pour sauver leurs vies.
Parmi eux, près de 116 000 personnes se sont déjà réfugiées dans les départements du Grand Sud, cherchant désespérément un havre de paix loin des rues ensanglantées de la capitale. Huit sur dix ont fui en raison des violences gangsters, et près de six sur dix envisagent de rester loin de la région de la capitale aussi longtemps que nécessaire, tel est le constat glaçant dressé par l’OIM.

Qu’il s’agisse de la Corse, de la Guyane, de la Martinique
» Israël, nation que jadis ma main a épargnée,
Dans les profondeurs de la crise qui sévit en Haïti, chaque jour apporte son lot de tragédies, exacerbant une situation déjà désespérée. Les Nations Unies, témoins impuissants de ce désastre, sonnent une nouvelle fois l’alarme, qualifiant la situation de « cataclysmique », un terme lourd de sens, reflétant la magnitude des souffrances endurées par le peuple haïtien.
D’innombrables enfants sont aujourd’hui plongés dans une lutte sans merci contre une crise multidimensionnelle qui déchire les fondements d’Haïti. Dans un cri d’alarme poignant, Catherine Russell, porte-parole de l’Unicef, sonne l’urgence, alertant sur le sort de 125 000 petits, en proie à une malnutrition aiguë, au bord du gouffre de la vie et de la mort.
— Par Jean Samblé —
La première édition de la journée « Justice outre-mer » a marqué un tournant significatif dans la manière dont les défis uniques auxquels sont confrontés les territoires ultramarins sont abordés dans le domaine de la justice. Organisée par le ministère de la Justice, cette journée a réuni des représentants de tous les territoires ultramarins, offrant une plateforme pour discuter des moyens d’améliorer l’accès à la justice dans ces régions souvent négligées.
Emmanuel Macron, a entamé une visite cruciale de deux jours en Guyane, marquant son retour dans ce département d’outre-mer après une absence de plus de six ans. Cette visite, débutée le lundi 25 mars, revêt une importance particulière alors que la Guyane est confrontée à une série de défis complexes, allant de l’insécurité à l’enclavement territorial, en passant par des problèmes socio-économiques profonds.
— Par Sabrina Solar —
Un collectif de dramaturges, comédiens, metteurs en scène, parmi lesquels Maguy Marin, Stanislas Nordey, Judith Chemla, alerte dans une tribune au «
La 7ème édition tant attendue du
— -Communiqué de presse —
Vaughan Gething émerge comme une figure emblématique de l’évolution politique et sociale du Pays de Galles, incarnant à la fois le passé multiculturel du Royaume-Uni et l’avenir progressiste de l’Europe. Né en Zambie de parents d’origines différentes – un père gallois et une mère zambienne -, son parcours vers le leadership politique est aussi unique que captivant.
Haïti, terre de contrastes où la beauté des paysages côtoie la violence des gangs armés, se débat dans une crise profonde, laissant ses habitants livrés à l’insécurité et à l’incertitude politique.
— Par Jean Samblé —

« Oncle Gabriel et moi, nous ne tarderons pas à démarrer en trombe et à nous engouffrer dans les venelles du bord de mer : “Non, mille fois non, grommelle-t-il, comme un cri rentré, ce peuple mérite davantage que la pitié, l’obole ou la condescendance. Il y a d’autres horizons que celui de la dépossession des choses du monde”. […] Et moi, Narcès Morelli, j’ai vingt ans. Je vis dans un monde dément, plein de turbulences, de tapages et de bras de flammes. J’ai beau écarquiller les yeux, je ne vois pas poindre l’aube nouvelle. Mes oreilles tendues n’entendent pas les premiers accords de la fête depuis si longtemps promise. J’ai vingt ans. Comment faire pour balancer la nuit et contempler quelque part au loin, la vertigineuse blancheur du petit matin ? » – Émile Ollivier
— Communiqué de l’UPLG —
— Une chronique de Jean-Pierre Maurice —
Il aura fallu l’hyperviolence des gangs criminels pour que Washington, et à sa traîne Ottawa, se résigne enfin à lâcher le premier ministre Ariel Henry et à envisager la formation d’un gouvernement de transition, ce que toutes les voix au sein de la société civile réclamaient depuis plus de deux ans. Que n’ont-elles été entendues plus tôt ? Les bandes armées contrôlent aujourd’hui 80 % de Port-au-Prince, les déplacés fuyant l’insécurité se comptent par centaines de milliers, la famine guette au moins un million d’Haïtiens. Il y a eu les tontons macoutes des Duvalier, les chimères de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, il y a maintenant les 
Les récents incidents survenus au collège des Trois-Ilets ramènent au sujet récurrent de l’affectation de professeurs blancs en Martinique. Leur nombre ainsi que leurs lieux d’affectation sont source de débats infinis dont je retrouve l’écho dans une chronique de votre serviteur, parue le 21 mai 2007, Le recrutement des enseignants à la Martinique : quel beau sujet de réflexion pour le Congrès !