— Par Guy Pollier —
Où tout a commencé ! Un lundi comme un autre, un 13 pour les superstitieux, ou rien ne laissait présager que la douceur de vivre de ce magnifique territoire du bout du monde allait être le théâtre d’une première nuit cauchemardesque ou dès le coucher du soleil la folie des hommes allait embraser la douceur d’une nuit de fin d’été en remettant en cause un processus de pacification commencé il y a tout juste 36 années. Au lendemain des douloureux événements aux cicatrices indélébiles. Avec le temps et l’espoir né du pacte scellé entre des hommes de bonne volonté, ou chacun s’était approprié un morceau du devoir faire vivre ce désir de construire un avenir commun. Dont il fallait valider chaque étape pour tendre vers une citoyenneté calédonienne partagée.
De grandes espérances s’étaient petit à petit mises en place, dans un contexte économique souriant et porteur de meilleures conditions de vie.
En trompe l’œil cependant, que j’avais qualifié de mirage calédonien *, car au-delà des projets pharaoniques entrepris pour l’exploitation du Nikel qui par ruissellement ont apporté travail et confort, les politiques qui se sont succédés à la tête du territoire n’ont pas su anticiper la crise de cette richesse naturelle et initier des alternatives solides pour accompagner une construction harmonieuse et sécuritaire pour tous.



La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) publie aujourd’hui son 34e rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.
Plus de 220 personnalités politiques et de la société civile, parmi lesquelles Raphaël Glucksmann, Agnès Pannier-Runacher et Marine Tondelier, demandent, dans
Un collectif de chercheurs, dont des Prix Nobel, appelle l’ensemble de leur communauté, ainsi que tous les citoyens et citoyennes, à faire barrage au Rassemblement national, lors des élections législatives, afin de protéger la liberté et l’objectivité scientifique.
La crise politique décisive que nous traversons ne tombe pas du ciel. Elle survient au terme d’une lente dégradation des services publics de notre pays, qui a provoqué un sentiment d’abandon et d’injustice dans des couches toujours plus larges de la population, sur lequel l’extrême-droite capitalise aujourd’hui. Cette dégradation relève d’une stratégie au long cours : réduire les moyens accordés au secteur public par différents leviers et, en parallèle, soutenir les offres, arguments et outils d’évaluation émanant du secteur privé et de sa logique de rentabilité ; laisser opérer cette forme discrète et efficace de mise en concurrence, tout en assurant aux citoyen.ne.s qu’on ne détruit rien, qu’on améliore le modèle, qu’on continue d’ailleurs à soutenir les lieux de culture, de soin, d’éducation, de recherche, de solidarité, pendant que s’accélère la mise en rivalité de tous contre tous, l’épuisement des forces, le transfert des compétences et de l’argent vers des intérêts privés. Jusqu’au jour où, la limite étant atteinte, le « dérapage » des comptes publics fait passer les réductions budgétaires pour une douloureuse nécessité.
Après des mois de préparation, le premier contingent de policiers kényans est arrivé mardi 25 juin 2024 à Port-au-Prince, dans le cadre de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti. Cette mission, autorisée par les Nations Unies, vise à rétablir la sécurité dans le pays, en proie à une violence endémique des gangs.
A la suite des élections européennes et de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, nous partageons
Le mouvement social et politique R
S’il est évident que la France se droitise dans les urnes, elle est solidement ancrée à gauche par ses institutions, sa presse, ses écoles, sa culture, ses syndicats, ses corporations. Sans oublier la rue, bien évidemment. Une majorité du RN exprimée dans les urnes se heurterait illico et même avant à une opposition déterminée, laquelle apparaît déjà à travers des pétitions parfois nominatives ou/et incitant à la désobéissance. Si le RN parvenait au pouvoir, ne serait-ce pas pour une courte parenthèse qui permettrait simplement à la France de se purger de son extrême-droite, avant de passer à autre chose ? Mais la crainte n’est-elle pas en définitive que le FN réussisse à prouver son aptitude à gouverner ?
Plus de 800 professionnels de la culture, dont les comédiens Romane Bohringer et Gilles Lellouche et le réalisateur Cédric Klapisch, appellent, dans une
Paru sur le site Rezonòdwès le 20 juin 2024, l’article «
Le 23 juin 2024, Paris a été le théâtre d’une manifestation singulière. Près de 400 chrétiens, rassemblés sous l’égide du collectif « Justice et Espérance », ont exprimé leur opposition à la montée des partis d’extrême droite. Devant les Invalides, sur la place Vauban, chants, prières et discours ont rythmé cet événement marquant.
Des milliers de féministes ont manifesté dimanche 23 juin 2024, dans plus de cinquante villes de France, pour dénoncer les dangers que représenterait une victoire du Rassemblement national (RN) pour les droits des femmes, à une semaine des législatives. Arborant des vêtements violets, couleur emblématique du féminisme, entre 13 000 personnes, selon la préfecture de police, et 75 000, selon les organisateurs, ont défilé à Paris à l’appel de plus de 200 associations, ONG et syndicats. Globalement, 33 800 personnes ont été recensées à travers le pays, les organisateurs en comptant trois fois plus.
Christian Tein, leader de la Cellule de Coordination des Actions de Terrain (CCAT), a participé à la première assemblée générale de l’organisation à la tribu d’Azareu, Bourail, en Nouvelle-Calédonie, le 14 juin 2024. Les évènements ont pris une tournure dramatique avec l’annonce de la détention provisoire de plusieurs militants indépendantistes calédoniens en métropole, y compris Tein. Leurs avocats, abasourdis, ont exprimé leur indignation face à ces décisions.
Dimanche 9 juin, Emmanuel Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale suite à la défaite de son parti Renaissance aux élections européennes face au Rassemblement National. Désormais aux portes du pouvoir, rappelons que le RN est un parti politique d’extrême droite (le Conseil d’État l’affirmait encore récemment) fondé par Roger Holeindre, membre du groupe terroriste OAS; François Brigneau, milicien du régime de Vichy, Jean-Marie Le Pen, négationniste, révisionniste, tortionnaire en Algérie et Pierre Bousquet, nazi. Un parti aujourd’hui présidé par Marine Le Pen, héritière de ce mouvement aux fondements idéologiques antisémites, racistes, sexistes et xénophobes.
Suite à l’irresponsable dissolution de l’Assemblée nationale, la possibilité que l’extrême droite arrive au pouvoir est désormais bien réelle.
Pleinement consciente que les enjeux de la campagne pour les élections législatives, qui se déroulent dans un contexte particulier, dépassent largement la seule sphère consumériste, l’UFC-Que Choisir entend faire avancer la cause d’une consommation plus sobre et responsable, accessible à tous. L’association rend aujourd’hui publiques ses 20 priorités articulées autour de 3 volets : la protection de l’environnement et de la santé des citoyens, leur pouvoir d’achat, et, enfin, la résorption des inégalités territoriales. Elle appelle les candidats à s’en saisir et à les défendre dans le cadre de la campagne, et à les mettre œuvre à l’issue des élections dans une grande loi sur la consommation.
A l’issue des élections européennes qui se sont tenues le 9 juin et suite à la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée Nationale et de convoquer des élections législatives sous trois semaines, l’ensemble des organisations du spectacle vivant et de la culture signataires souhaitent s’exprimer d’une même voix.
— Collectif —
À deux semaines du premier tour des élections législatives, un collectif de sportifs et sportives français de toutes disciplines s’engage dans une 
Pierre-Jean Samot, figure emblématique de la politique martiniquaise, s’est éteint le 14 juin 2024 au Lamentin, à l’âge de 89 ans. Né le 21 août 1934 à Fort-de-France, il a marqué de son empreinte la commune du Lamentin qu’il a dirigée en tant que maire de 1989 à 2018. Sa carrière politique a commencé sous la houlette de Georges Gratiant, ancien maire du Lamentin, dont il est devenu le premier adjoint en 1983. Cette collaboration a jeté les bases de son engagement politique profond et de son souci constant du bien-être des citoyens.