Une plongée sans précédent dans les eaux troubles du « quatrième pouvoir » ! Aude Lancelin, ancienne directrice adjointe de L’Obs et de Marianne, raconte de l’intérieur un système médiatique français à la dérive… et en miroir, une gauche en pleine déliquescence qui a perdu tous ses repères.
Un an avant une élection présidentielle, la « numéro deux » du plus célèbre hebdomadaire de la gauche française est brutalement licenciée. Rapidement, des causes politiques à cette éviction seront évoquées par les médias. Le parti au pouvoir, traître à toutes ses promesses, se verra ainsi soupçonné d’avoir voulu remettre au pas « sa » presse, tandis que les actionnaires du « Monde libre », auquel appartient le journal, seront interpellés au sujet de leur rôle dans l’affaire.
Partant de ces événements, la journaliste Aude Lancelin livre ici le récit de ses quinze années passées au cœur des médias français, entre décadence d’un métier, opérations de police intellectuelle, et socialisme d’appareil à l’agonie. Une plongée sans précédent dans le « quatrième pouvoir », par quelqu’un qui l’a connu de l’intérieur. Un appel aussi à la résurrection d’une vraie gauche, et à la libération des journalistes.

Pour Évelyne Sire-Marin,’ex-présidente du Syndicat de la magistrature, seule une minorité de policiers oppose justice et police. Mais Évelyne Sire-Marin alerte sur la dureté du mouvement et sa remise en cause des institutions.
La rentrée politique de NOU PEP-LA à Terpsichora, au Lamentin, avait de la gueule. On se rappelle que Marcellin Nadeau avait su donner un air original à sa participation à l’élection de la collectivité de Martinique, en décembre 2015. Les adversaires les plus déterminés de l’indépendance avaient reconnu l’intelligence du discours de celui qui avait su élever le courant politique qu’il représente (GRS, CNCP et MODEMAS) à un niveau électoral jamais atteint. Ce ne sont pas ses vieux compagnons, les spécialistes du passé, qui diront le contraire. Seul le slogan, « An nou poté mannèv » , emprunté au vocabulaire guadeloupéen, pourrait faire tiquer les défenseurs de l’identité martiniquaise. Mais l’import en tous genres n’est-il pas devenu, avec la culture du passé, la marque de fabrique de la Martinique ?
Nous, chercheurs et enseignants-chercheurs des universités, condamnons avec indignation les faits au sujet desquels notre collègue Guillaume Vadot a porté plainte auprès du parquet de Bobigny ce 27 septembre. Ces faits sont les suivants : «abus d’autorité», «violences volontaires aggravées», «agression sexuelle aggravée», «menaces», «injures publiques» et «vol». Guillaume Vadot est doctorant et enseignant de statut précaire (attaché temporaire d’enseignement et de recherche, Ater) à la Sorbonne. Les menaces des policiers qui l’ont agressé («on va venir à la Sorbonne t’exterminer toi et tes collègues») s’inscrivent dans ce contexte plus large où la recherche en sciences sociales est de plus en plus accusée de fournir des excuses aux terroristes ou de relativiser l’horreur de leurs actes. Ces propos, relayés sous différentes formes par la majorité des élites politiques dans le contexte post-attentats, ne peuvent qu’être interprétés comme un chèque en blanc pour des pratiques toujours plus violentes et répressives.
Les élections législatives 2017 seront placées sous le sceau du non-cumul des mandats. Aussi les nouvelles dispositions législatives interdisent aux élus d’être à la fois député et maire, président de collectivité, conseiller exécutif ou président de collectivités d’agglomération. Cette incompatibilité frappe également les maires-adjoints et les vice-présidents des dites collectivités. Deux des élus sortants, s’ils sont réélus, répondent déjà aux exigences de ce nouveau format.
En adoptant en catimini le 5 octobre un amendement à la Loi Taubira, l’Assemblée nationale a créé une deuxième journée de commémoration autour de l’esclavage, consacrée aux « victimes de l’esclavage colonial » et entériné ainsi une vision racialiste de la nation française
Pour se défendre et se soigner Mumia Abu-Jamal a toujours besoin de votre soutien financier.
Dans une campagne présidentielle aux relents sexistes, Donald Trump joue face à Hillary Clinton la carte du mâle blanc délaissé. Selon l’activiste américain, cette rhétorique du genre s’inscrit dans l’histoire américaine depuis toujours. Le pouvoir symbolique peut-il aujourd’hui changer de sexe ?
Tribune à l’occasion de la Journée européenne contre la traite des êtres humains ce 18 octobre 2016.
TRIBUNE – Les sociétés des journalistes de 26 médias et associations de journalistes appellent à se mobiliser contre un projet de loi liberticide, qui enterre la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Ils ont faim et leur estomac vide est le pire conseiller. A Glizan, un hameau situé à vingt minutes à peine à l’ouest de l’aéroport de Jérémie sur lequel sont stationnés les hélicoptères des Nations unies, ils sont une trentaine, massés au bord de la piste défoncée qui file en direction des petits bourgs de Bonbon et des Abricots. Fébrilement, ils guettent le passage de véhicules, convaincus que leurs chargements pourraient adoucir leur existence. Depuis le passage de l’ouragan Matthew et de ses rafales à 230 km/h qui ont causé au moins 546 morts, dans la nuit du 3 au 4 octobre, celle-ci ne tient plus qu’à un fil.
Identités fragilisées, intégration en panne, laïcité sous tension, éducation en crise… Les évêques publient vendredi une longue et sombre lettre « aux habitants de France », qui appelle à un constat « lucide » sur l’état du pays à quelques mois de la présidentielle.
Les députés ont approuvé mardi à une large majorité en première lecture le projet de loi sur l’égalité réelle outre-mer, qui vise à réduire les écarts de développement entre populations ultramarines et de métropole.
Paris, le 11 octobre 2016
La prise des tarmacs en Guadeloupe et en Martinique
L’affaire n’a pas eu l’écho mérité, mais elle est emblématique d’un combat idéologique qui fait rage aujourd’hui. A l’occasion d’une exposition, le Musée parisien du Quai Branly s’apprêtait à diffuser massivement et gratuitement, en particulier aux enfants scolarisés, une brochure dans laquelle on pouvait lire : « que les esclaves avaient été vendus à des européens par des africains », que ceux-ci « vendaient leurs frères et sœurs noirs », que parmi les esclaves, « certains étaient très malheureux et maltraités alors que d’autres avaient une vie plus agréable», que « la discrimination raciale avait pris fin aux Etats-Unis en 1964 ». Heureusement, la vigilance et la mobilisation de militants panafricanistes a fait échouer l’opération*.
La gauche, qui refuse la logique libérale avec laquelle François Hollande et Manuel Valls acceptent de composer, doit se rassembler pour l’élection présidentielle.
Les sociétés des journalistes signataires font part de leur vive inquiétude à propos du projet de loi intitulé « égalité et citoyenneté » qui pourrait réduire dangereusement la liberté de la presse.
Soyons clairs, la disparition des fonctionnaires métropolitains en Martinique n’est pas pour demain. Même en cas de séparation d’avec la France, les Martiniquais pourraient encore en être demandeurs. Cependant, l’image donnée par les réunions des chefs de service de l’Etat et de la justice ne laissent pas de choquer, à juste titre, en raison de la présence quasi exclusive de responsables métropolitains lors de ces rencontres.
Objet : Nuisances sonores et diverses
Ainsi donc, le ministre des sports vient de renouveler son désaccord pour l’affiliation directe du foot-ball martiniquais à la FIFA. C’est devenu l’obsession d’une ligue qui a échoué à faire avancer ce sport dans le cadre et selon l’esprit qu’elle s’est elle-même fixée depuis 40 ans. Mais tout, dans ce pays, se ramène à une affaire d’institutions et de pouvoirs qu’il nous manque. Il nous faut donc quitter la Fédération française pour être membre à part entière de la Fédération internationale. Dans le monde du foot-ball et sous le regard intéressé des politiques, la FIFA est devenue la nouvelle marotte.
La République bolivarienne du Venezuela, ébranlée par une crise à la fois économique, politique et humanitaire, est en passe, dans sa chute vertigineuse, de retrouver un niveau de son produit intérieur brut (PIB) par habitant inférieur à celui du début des années……soixante ! Bien évidemment, cette crise économique est à mettre en relation avec la diminution sensible du prix du pétrole à partir de 2013 – le cours du Brent passant en moyenne annuelle de 112 à 40 dollars entre 2012 et le premier semestre 2016 -, dans le cadre d’une économie nationale caractérisée par la « monoculture pétrolière ». Pour autant, la baisse du prix de l’or noir ne saurait tout expliquer du cataclysme en cours. Radiographie d’un chaos économique inédit dans l’histoire pétrolière du pays.