— Par Yves-Léopold Monthieux —
L’organisation d’un Congrès de la rupture, c’est le message annoncé à Noël et confirmé au cours de ses vœux aux Martiniquais par le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique (CTM). Après la continuité territoriale, la discontinuité, …la rupture. Ou plutôt, les deux en même temps ! C’est en tout cas la perpétuation de la démarche schizophrénique qui ne cesse d’habiter la Martinique. Aussi, nul n’est surpris que cette situation soit incarnée par un personnage charismatique qui a réussi tant à séduire les consommateurs attachés aux dividendes de l’appartenance à la France qu’à réveiller de leur torpeur les partisans de la rupture d’avec la France.
En organisant d’ici au 28 février 2025 le Congrès de la rupture, la CTM entre dans les deux voies contradictoires ouvertes par le RPPRAC, la “continuité territoriale totale”, assimilationniste, et “l’autonomie totale”, anti assimilationniste. Aujourd’hui comme hier, l’heure n’est pas à la cohérence mais à la surenchère dans l’incohérence. Aux mots indépendance et autonomie s’est substitué le mot rupture. N’est-ce pas le dernier vocable chatt’ en sac appelé à se décliner sous toutes les formes possibles d’entourloupe ?


Le 30 décembre 2024, le gouvernement de Trinité-et-Tobago a officiellement proclamé l’état d’urgence, une mesure exceptionnelle face à l’augmentation dramatique de la criminalité, en particulier des assassinats, qui secoue le pays. Cette décision a été prise sur la recommandation du Premier ministre Keith Rowley, après un avis des autorités sécuritaires, notamment du Conseil de sécurité nationale et de la police, qui ont alerté sur l’intensification de l’activité criminelle menaçant gravement la sécurité publique. Le rapport détaillait notamment une hausse des homicides, qui a atteint 623 meurtres en 2024, contre 577 en 2023 et 599 en 2022, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années.
— Antoine Delblond —
—
— Sabrina Solar —
— Communiqué de Combat Ouvrier —
Disponible jusqu’au 29/12/2024 sur FranceTV
La question se pose régulièrement de savoir pourquoi il y a un ministre des Outremers (ex-DOM – TOM) puisque nous sommes Français ? Autrement dit, une bonne administration des pays dits des Outremers ne peut elle pas se passer d’un organe de liaison ? La coordination de la gestion de l’outremer par un même département ministériel serait-elle intellectuellement inepte et techniquement inopérante ? En réalité, pour ceux qui conceptualisent cette idée, elle est politique. Même si le bon sens apparent conduit de nombreux candides à y adhérer.
— Communiqué de la CGTM —
Entrée libre (sur réservation au : 0696 38 15 25)
— Par Alain Limery, porte-parole du CNCP —
— 

Série documentaire (2024 – inédite – 3 x 52 min) – Réalisée par Dan Setton – Écrite par Charles Enderlin – Production Zadig Productions – En coproduction avec France Télévisions
— Par Sarha Fauré —
— Communiqué du CNCP —
Le Cinéclub Palestine Martinique propose, ce mardi 3 décembre Le Sel de la mer, un fim d’Annemarie Jacir, avec Suheir Hammad, Saleh Bakri, Riyad Ideis.
Le président du Conseil exécutif a adressé le 25 novembre 2024 une lettre officielle au préfet de la Martinique pour réagir aux propos de Jean-Christophe Bouvier. Lors d’une émission diffusée sur Martinique La 1ère le 20 novembre 2024, ce dernier a remis en question l’existence de projets structurants menés par les élus martiniquais, affirmant que les Martiniquais n’avaient jamais su travailler ensemble pour élaborer un projet d’avenir.