Le rôle des « intellectuels serviles » dans l’arsenal idéologique érigé par le cartel politico-mafieux du PHTK néo-duvaliériste
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Dans un compte-rendu de lecture à la fois rigoureux et sobre, « L’État haïtien et ses intellectuels : socio-histoire d’un engagement politique (1801-1860) », la directrice de la FOKAL, Michèle Duvivier Pierre-Louis, offre un regard particulièrement éclairant sur le livre de Délide Joseph issu de sa thèse de doctorat soutenue en 2014 et qui a été publiée en conservant le titre original de sa recherche doctorale, « L’État haïtien et ses intellectuels / Sociohistoire d’un engagement politique 1801 – 1860 » (Imprimerie Le Natal, Port-au-Prince, 2017). L’article de Michelle Duvivier Pierre-Louis est paru dans l’excellente « Revue d’histoire haïtienne » que publie le Cidihca à Montréal (voir le dossier « La Révolution haïtienne et ses influences dans le monde Atlantique », vol. 1, no 1, 2019). En raison de sa pertinence, nous citons longuement ce texte.
« En livrant au public une version abrégée de sa thèse d’histoire soutenue en avril 2014 à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS-Paris), Délide Joseph nous ouvre un champ où peu d’historiens haïtiens s’étaient jusqu’ici engagés de manière spécifique, celui de la généalogie et du positionnement des deux premières générations d’intellectuels haïtiens.

— Par Jean Samblé —
La situation en Haïti est aujourd’hui un véritable casse-tête pour la communauté internationale. Le pays est plongé dans un chaos sécuritaire sans précédent, largement dominé par des gangs armés qui contrôlent une grande partie de la capitale, Port-au-Prince, et son environnement. Alors que la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti (MMAS) a été déployée pour lutter contre cette menace, elle est en échec. Seules 400 des 2 500 forces promises sont sur le terrain, une situation alarmante pour le pays et la région. En outre, la MMAS souffre d’un manque crucial de financement et d’équipements, ce qui la rend largement inefficace face à des gangs mieux armés et plus organisés.
Lettre ouvert de Gary Klang au Président Macron
— Le n° 371 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Le lundi 18 novembre se tient au Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux une rencontre cruciale des élus des territoires d’Outre-mer, en prélude à la 106e édition du Congrès de l’Association des Maires de France (AMF), prévue du 19 au 21 novembre au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Cet événement, placé sous le signe du dialogue et de l’échange, se déroule dans un contexte tendu de relations entre l’État et les collectivités locales, marqué par des désaccords budgétaires et des tensions politiques croissantes.
Le 15 novembre 2024 marque une nouvelle étape dans la vie politique d’Haïti avec la formation du gouvernement de transition sous la direction du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Après plusieurs jours de négociations et d’intenses tractations entre les différents acteurs politiques, le cabinet ministériel a enfin été dévoilé. Composé de 18 ministres et d’un Secrétaire aux Collectivités territoriales, ce gouvernement comprend 4 femmes et 14 hommes. Cette répartition, qui associe figures expérimentées et nouvelles personnalités, suscite des attentes élevées dans un contexte de crise sécuritaire et politique aiguë.
L’appui public du linguiste Michel DeGraff au cartel politico-mafieux du PHTK
Lundi 11 novembre 2024, une violente altercation a éclaté à la résidence préfectorale de Fort-de-France, entre Jean-Christophe Bouvier, préfet de la Martinique, et Rodrigue Petitot, leader du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens (RPPRAC). L’incident, filmé en direct par Petitot et largement partagé sur les réseaux sociaux, a rapidement enflammé les tensions sur l’île.
— Par Christian Jean-Etienne, président —
— Par Jean Samblé —
— Réflexions d’Alfred Marie-Antoinette sur la Martinique —
Lundi 11 novembre, Haïti a un nouveau Premier ministre. Alix Didier Fils-Aimé, un homme d’affaires de 58 ans, a prêté serment après le limogeage de son prédécesseur, Garry Conille, qui n’était en fonction que depuis cinq mois. Le Conseil présidentiel de transition, chargé de gérer le pays dans cette période de crise aiguë, a pris cette décision après un conflit ouvert entre le gouvernement sortant et cette instance de transition, sur fond de désaccords sur la gestion des ministères clés du pays.
— Par Jean Samblé —
La société martiniquaise est en état de décomposition avancée. Deux facteurs principaux sont à l’œuvre: la chute démographique et son corollaire, l’absence de dynamisme économique et social conduisant la jeunesse qualifiée à émigrer, d’une-part et la démission des élites politiques, syndicales, médiatiques et intellectuelles, de l’autre. La récente crise de la vie chère en est la plus parfaite illustration. Seule l’inaction des responsables locaux, incapables de définir un projet de développement novateur et réaliste à soumettre et faire adopter par les autorités étatiques nationales explique qu’on en soit arrivé là. Ils ont passé leur temps, en bons “esclaves de l’esclavage”, à s’apitoyer sur un passé révolu sans apporter la moindre note d’espoir à la population ne serait-ce qu’en améliorant ses conditions de vie quotidienne dans les domaines où ils ont compétence pleine et entière ( transport,gestion de l’eau potable et des déchets,logement dont les financements accordés restent inemployés, transition énergétique et numérique etc…). C’est de l’impuissance de ces dirigeants à relever le défi de la modernité et du progrès qu’est né le formidable désenchantement des citoyens, servant de terreau à tous les marchands d’illusions aux méthodes aussi expéditives qu’improductives.
Dans sa recherche de 60 milliards d’économies dont 14 sur la Sécu, Barnier va très certainement trouver, avec le récent rapport de la Cour des Comptes (CC) qui étrille la CGSSM (caisse générale de Sécurité sociale de Martinique), matière en Martinique, à sa politique d’économies et d’austérité.
Au dix-septième siècle, ce sont des kalinagos qui peuplaient la Martinique. Un jour ils constatèrent l’arrivée de grands navires transportant des blancs venus de France. Désirant s’établir sur l’île, les français ont débarqué et exterminé tous les habitants. Ce massacre leur a permis de s’approprier toutes les terres. Pour leur exploitation, ils ont importé d’Afrique des « animaux à deux pieds », ils en ont fait des esclavisés. Le travail de ces êtres humains leur a permis de produire du sucre, du chocolat, exportés à la cour du roi de France. De ce fait ils sont devenus riches grâce au rude labeur de leurs esclavisés.
Dans un article pour « Le Monde »
A l’occasion des 80 ans de ce massacre à Thiaroye, près de Dakar, de tirailleurs africains, dans une
Le groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale a soumis
Larbi Ben M’hidi, né en 1923 à Aïn M’lila dans le Constantinois, est une figure emblématique du nationalisme algérien. Sa vie, marquée par un engagement profond pour la liberté de son pays, le conduit à devenir l’un des principaux architectes de l’indépendance algérienne. En 1954, il est l’un des fondateurs du Front de libération nationale (FLN), jouant un rôle clé lors du déclenchement de la guerre d’Algérie.