Catégorie : Sciences Sociales

L’éphéméride du 29 octobre

Jeanne de Brigue, dite La Cordelière, fut la première personne jugée pour sorcellerie par le Parlement de Paris, le 29 octobre 1390.

Elle fut brûlée vive le 19 août 1391.

Illustration : Sorcières cuisinant des enfants – tiré du Compedium maleficarum de Francesco Maria Guazzo, 1608

Biographie
Jeanne de Brigue est une paysanne de la région de Brie. Elle est connue pour ses dons de guérison et de voyance. Son procès a lieu à Paris et elle est incarcérée à la prison du Châtelet. Le 13 août 1391 elle est menée au marché aux pourceaux rue Saint-Honoré.

La chasse aux sorcières est la poursuite, la persécution et la condamnation systématique et en masse de personnes accusées de pratiquer la sorcellerie. Si la condamnation des pratiques de sorcellerie se rencontre à toutes les époques et dans toutes les civilisations, cette chasse aux sorcières du Moyen Âge tardif et surtout de la Renaissance est particulière par la croyance en un complot organisé de sorcières se réunissant en sabbat pour détruire la chrétienté en faisant un pacte avec le diable, et par la persécution et la traque massive de ces prétendues sorcières.

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À Davy Rimane et aux député·e·s anticolonialistes dits «d’outremer»

— RS n° 418 lundi 27 octobre 2025 —

Intervenant dans le débat sur le budget en France, le député guyanais a fermement dénoncé une politique en faveur des riches sur le dos des classes populaires. Soulignant le rôle des dernières colonies dans la place de grande puissance occupée par la France sur le plan international, il a fustigé le budget de misère prévu pour « l’outre mer ». Devant une telle situation, il a conclu, il est vrai de façon lapidaire, sur la nécessité d’agir au niveau de nos pays pour leur propre compte.

La question que l’on a envie de poser, après ces fortes paroles, est celle de leur prolongement dans la lutte de libération nationale et sociale dans l’ensemble des dernières colonies.

Malgré les imperfections de sa préparation, la rencontre à l’initiative de Marcellin Nadeau, Jean-Philippe Nilor, et du RPPRAC, sous le titre d’Assises populaires contre la vie chère, devrait être le point de départ d’une lutte rassemblant de façon plus large les forces émancipatrices des colonies et de France contre la politique scélérate de la ploutocratie imposée aux masses laborieuses de France et aux peuples coloniaux.

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L’éphéméride du 28 octobre

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est présentée à l’Assemblée législative le 28 octobre 1791 

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un texte juridique français, exigeant la pleine assimilation légale, politique et sociale des femmes, rédigé le 5 septembre 1791, par l’écrivaine Olympe de Gouges sur le modèle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclamée le 26 août 1789, et publié dans la brochure Les Droits de la femme, adressée à la reine1,2. Premier document à évoquer l’égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée afin d’être présentée à l’Assemblée législative le 28 octobre 1791 pour y être adoptée.

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne constitue un pastiche critique de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui énumère des droits ne s’appliquant qu’aux hommes, alors que les femmes ne disposaient pas du droit de vote, de l’accès aux institutions publiques, aux libertés professionnelles, aux droits de propriété, etc.

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A quand une autorité morale martiniquaise ?

— Contrechroniques d’Yves-Léopold Monthieux —

Après “Ile aux esclaves”, “Ile empoisonnée”, devrait-on terminer la trilogie par le label “Ile du Shatta” ? Alors que la société martiniquaise se délite à vive allure, son élite politique ne se retrouvant que sur les lieux et durant les jours de barnums populistes, il me vient en mémoire cet article publié par votre serviteur le 10 mai 2005, repris dans son ouvrage En finir avec les blessures de la peau (2023) et reproduit ci-dessous : “A quand une autorité morale martiniquaise ?” La future autonomie pourra-t-elle se passer d’une telle autorité ?

En effet, 20 ans plus tard, la question est plus que jamais d’actualité. Pire, elle s’est considérablement aggravée. On ne cesse toujours pas de constater l’absence de l’autorité aux endroits et à des moments où celle-ci est attendue. En revanche, sa présence inquiète en des lieux improbables, de profanations ou même au dehors du territoire martiniquais. Il se pourrait que la grâce d’une vierge négrifiée ou le bonheur d’une pythonisse du cru suffisent au redressement moral et spirituel dont la Martinique a besoin.

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Guadeloupe : penser demain face aux fractures d’aujourd’hui

Quels défis et enjeux les Guadeloupéens devront-ils devoir affronter à l’avenir dans une France en crise ?

— Par Jean-Marie Nol —

La France semble engagée sur une pente glissante, où s’entremêlent lassitude démocratique, défiance politique et quête d’autorité. L’enquête Ipsos « Fractures françaises 2025 » en dresse un constat implacable : jamais les Français n’ont été aussi pessimistes quant à l’avenir de leur pays. Près de 90 % estiment que la France est en déclin, un record historique qui traduit un profond désenchantement vis-à-vis du système politique. Dans ce paysage morcelé, le Rassemblement national apparaît comme le grand bénéficiaire de cette crise de confiance. Son image s’est normalisée : 47 % des citoyens le jugent désormais capable de gouverner, et sa base électorale s’est considérablement élargie tandis que les partis traditionnels – de Renaissance à la gauche – s’effondrent.

Cette recomposition traduit une droitisation du paysage politique et une inquiétante banalisation des thèses identitaires. La France, secouée par les crises économiques, sociales et institutionnelles, glisse vers une polarisation accrue où le débat public s’empoisonne de peurs et de rancunes. Le président Macron, usé par les crises et discrédité par une majorité de Français, n’incarne plus ni autorité ni vision.

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La République des corrupteurs, des corrompus, des délateurs, des menteurs, des traîtres et des assassins!

Par Robert Lodimus

« Il a fallu des siècles pour rendre justice à l’humanité, pour sentir qu’il est horrible que le grand nombre semât et que le petit nombre recueillît. »

(Voltaire)

Il n’y a pas un seul gouvernement haïtien qui ait été épargné par les étiquettes qui font l’objet de cette réflexion plantureuse! D’ailleurs, L’État de 1804, au lendemain même de sa naissance s’est retrouvé coincé, prisonnier d’un  cul-de-sac sociopolitique et économique, qui annonçait l’échouage de la nouvelle cité. Une société construite sur des arpents d’insécurité publique, sur des acres d’injustice sociale ne peut  déboucher que sur l’anarchie politique. Pas dans le sens développé par le théoricien socialiste Pierre Joseph Proudhon qui vécut de 1809 à 1865.

Étymologiquement, le substantif « anarchie » vient du grec « anarkhia ». On y retrouve le terme « arkhê » qui signifie « pouvoir », « principe », « commandement »… En y ajoutant le préfixe « a », on obtient « absence de principe », « absence de chef ou d’autorité », « absence de gouvernement », etc. [1]

Dans son ouvrage « Qu’est-ce que la propriété privée?

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Viva Venezuela !

— Par Gary Klang —
Si je republie cet article aujourd’hui, c’est parce que j’en ai marre d’entendre critiquer Chavez et Maduro; marre d’en entendre dire du mal par des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent; marre des menaces de Trump; marre de lire dans les journaux français et américains tant de sottises concernant ce pays. Comme nous avons pu le constater, Michel Butor et moi, les seuls invités de langue française dans le cadre de ce festival de poésie : le président Chavez était aimé de son peuple pour lequel il avait créé, entre autres, des restaurants à bon marché pour les plus démunis. Quel gouvernement français, belge ou américain l’a jamais fait ?
C’est mon ami Enrique Hernandez D’Jesus qui m’invita à ce festival. Je l’avais rencontré au Mexique – autre pays frère – lors d’une rencontre de poésie, où m’avait convié un autre grand ami et poète, Marco Antonio Campos. D’entrée de jeu, j’étais certain qu’Henrique et moi étions liés pour la vie et que je le reverrais un jour. De fait, on s’est revus en juin 2012 à ce festival organisé en son honneur.

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L’éphéméride du 26 octobre

Fusillade d’O.K. Corral le 26 octobre 1881

La fusillade d’O.K. Corral est un affrontement qui s’est déroulé le mercredi 26 octobre 1881 dans la ville de Tombstone en Arizona aux États-Unis.

Bien que seulement trois hommes aient été tués durant le combat, il est généralement considéré comme la plus célèbre fusillade dans l’histoire de la Conquête de l’Ouest, grâce à des films comme Règlements de comptes à OK Corral. Il vit s’affronter les frères Wyatt Earp, Morgan Earp, Virgil Earp, associés de Doc Holliday contre Frank McLaury, Tom McLaury, Billy Claiborne, Ike Clanton et Billy Clanton. Ike Clanton et Billy Claiborne s’enfuirent du combat, sains et saufs. Morgan Earp, Virgil Earp et Doc Holliday furent blessés. Les deux frères McLaury et Billy Clanton furent tués. Ils ont été enterrés dans le cimetière de Tombstone : Boothill

Analyse
La cause directe du conflit qui conduisit à la fusillade fut l’arrestation de deux cow-boys par Virgil Earp, agissant en sa qualité de Marshall fédéral, pour un vol de diligence. Un autre cow-boy sous l’emprise de la boisson proféra des menaces contre les Earp, ce qui les mit en garde.

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Outre-mer : les oubliés du budget 2026

Le krach de l’économie qui vient : « Nous devrions nous en inquiéter sérieusement en Guadeloupe et Martinique « 

— Par Jean Marie Nol —

L’annonce du projet de loi de finances 2026 a résonné comme un coup de tonnerre dans les Outre-mer. Pour la première fois depuis six ans, le budget du ministère qui leur est consacré sera amputé de manière significative. Ce recul symbolise un virage politique clair : celui d’une rigueur assumée, qui privilégie l’orthodoxie budgétaire à la cohésion économique et sociale. Derrière les chiffres, c’est une vision du lien entre la France et ses territoires d’outre-mer qui s’effrite, laissant craindre un basculement silencieux vers le désengagement de la France au profit d’un futur rattachement direct à l’Europe.

En cherchant à réduire un déficit public devenu abyssal, le gouvernement entend économiser 30 milliards d’euros d’ici 2026, en conjuguant hausses de recettes et coupes dans les dépenses. Les Outre-mer figurent parmi les premières victimes de cette cure d’austérité : 160 millions d’euros en moins par rapport à 2025, soit une baisse de près de 6 % des crédits. Le bât blesse d’autant plus que, en plus de la baisse des dépenses, le gouvernement propose de faire 750 millions d’euros d’économies sur le dispositif d’aides aux entreprises ultramarines en coupant notamment dans les exonérations prévues par la loi LODEOM, et en remaniant les dispositifs de défiscalisation de l’investissement productif.

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La sottise, cette mauvaise foi de l’ignorance.

 Par Camille Loty Malebranche  —

L’ignorance est, on le sait, l’état naturel de l’homme. Ainsi, tout humain a pour mission dévolue ici-bas de faire reculer l’ignorance selon le petit empan d’apprentissage qu’il a à sa portée. Désapprendre préjugés et réflexes animaux pour transcender l’animal humain par la faculté d’intelligence de l’esprit, est la bonne foi naturelle de l’homme équilibré. Car si l’homme est « le seul animal qui sait qu’il sait » comme le dit Teilhard de Chardin, il est à fortiori, la seule conscience qui sait qu’elle ne sait pas, qui connaît son ignorance et qui, lorsqu’elle est normale assumée selon sa nature de non sachant, cherche à savoir tout en respectant les bonnes balises. La sottise, elle, est de l’insanité agressive et prétentieuse, qui, non seulement refuse d’apprendre, mais aussi brandit ses conneries immondes en les imposant avec autorité comme pour en faire un empire, un ordre, au nom de sceaux institutionnels et de parchemins scolaires ou de structures officielles qui cooptent ça et là des histrions pour jouer au nom du système établi, leur sinistre ouverture cosmopolitique, leur soi disant universalité.

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Hommage à Paulette Nardal

Vendredi 24 octobre à 18h Hôtel L’Impératrice – 15 rue de la Liberté, Fort-de-France
Avec la chorale « Joie de Chanter » et l’autrice Léa Mormin-Chauvac
Entrée libre et gratuite

Paulette Nardal, une femme, un siècle, une vision universelle

Femme de lettres, journaliste, musicienne, traductrice et militante, Paulette Nardal (1896–1985) fut l’une des grandes pionnières de la pensée noire et féministe du XXᵉ siècle. Originaire de Fort-de-France, aînée d’une fratrie de sept sœurs aussi brillantes qu’indépendantes, elle fit partie des premières femmes noires admises à la Sorbonne dans les années 1920.

À Paris, avec ses sœurs Jane, Alice, Lucie, Andrée, Émilie et Cécile, elle fonde le salon littéraire de Clamart, un espace de rencontre et de réflexion où se croisent les grandes figures de la diaspora noire : Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, René Maran, Marcus Garvey, Marian Anderson, et tant d’autres. De ces échanges naîtra ce qu’on appellera plus tard le mouvement de la Négritude.
Paulette Nardal, souvent désignée comme sa « mère spirituelle », revendiquait avec humilité :

« Nous avons ouvert la voie aux hommes.

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« Ou ka mandé an malad si i lé bouyon ? »

— Par Karl Paolo —

La grande majorité des commentateurs de l’actualité de notre pays, que ce soit dans les médias ayant pignons sur rue (Martinique la 1ère, RCI, …etc.) et dans la presse écrite, ici même, ont applaudi la tenue du Congrès des Elus du pays qui s’est déroulé le 8 octobre dernier. Au terme d’un ladja de paroles durant une journée, nos dirigeants actuels et futurs ont accouché d’une résolution en faveur de l’autonomie, assortie de la possibilité de faire des lois adaptées à notre situation de petit pays insulaire, situé dans les tropiques et non en Europe et bien entendu, et à ce que nous sommes.

Qui peut être contre le fait que les règles appliquées chez nous correspondent à nos réalités ? Personne, d’autant que cette demande n’a rien de nouveau : le 18 aout 1971, il y a donc 54 ans, se clôturait la convention du Morne-Rouge dont la déclaration finale portait sur le statut d’autonomie ainsi que les programmes à mener sur les plans économique, social et culturel.

Lors de la tenue du Congrès des Elus du 8 octobre dernier, un seul élu, Yan Monplaisir, maire de Saint-Joseph et conseiller à la collectivité territoriale de Martinique a eu le courage de faire connaitre publiquement son désaccord avec cette grand-messe, en présentant un argument d’une simplicité biblique : comment peut-on exiger plus de pouvoir local quand les compétences qui relèvent de nos collectivités sont si mal assumées que tout le monde s’en plaint (eau, transport, déchet, formation professionnelle, aménagement du territoire …etc.)

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Nouveautés — Haïti et les Antilles

Après Haïti, mon pays, Jocelerme Privert publie :

Au service d’Haïti, de 2001 à 2016

Du pouvoir exécutif au pouvoir législatif, un engagement citoyen
Jocelerme Privert — Préface de Monesty Junior Fanfil

Fonctionnaire à la Direction générale des Impôts, Jocelerme Privert était avant tout animé par l’efficacité et le souci d’accomplir ses années de service pour être éligible à la pension civile de retraite.
Mais sa nomination au poste de directeur général des impôts, en 1995, change la donne. Ses interventions dans les médias sur les questions administratives et comptables révèlent un homme de conviction, soucieux de transparence et de réforme.
Cet ouvrage dévoile un parcours insolite, depuis les coulisses de l’administration jusqu’aux plus hautes fonctions de l’État.

EAN : 9782336552590
Parution : 21/08/2025
Format : 155 × 240 mm
Collection : Documentation haïtienne
398 pages41,00 €

DÉCOUVRIR

Collection Autrement Mêmes
Des ouvrages rares sur l’altérité à l’époque coloniale. Trois publications majeures à redécouvrir : récit, drame historique et roman.
Aux Antilles

Présenté par Catherine Bertho Lavenir, en collaboration avec Roger Little

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La Grande Question, les Haïtiens sont-ils des idiots pour avoir maltraité leur élite intellectuelle?

Le cas de Jacques Roumain

Né parmi les rideaux de soie et les meubles lourds de Port-au-Prince, Jacques Roumain choisit la poussière, choisit le feu, choisit la lutte.
Fils d’une lignée fière — petit-fils de Tancrède Auguste, président d’Haïti pour un souffle d’histoire — Roumain refusa d’être un prince parmi les ruines.
Il devint l’annonciateur, le semeur d’orages. Poète, homme politique, marxiste avant que le mot ne trouve refuge sur les lèvres haïtiennes. Il écrivit avec une main noircie par le charbon de l’injustice : Gouverneurs de la Rosée, où la terre assoiffée rêve de sources cachées, traduit par le bluesman Langston Hughes, et La Montagne Ensorcelée, où les forêts parlent en langues de douleur.
Frankétienne l’a dit, et nous le savons : “la poésie de Roumain brûle d’un feu révolutionnaire ; l’éclat de ses images déchire le ciel.”
Il étudia à Saint-Louis de Gonzague — puis traversa les océans, but la lie amère de l’Europe — Belgique, France, Espagne — témoinl aux yeux vifs des sagas d’hommes broyés sous les empires.
Et quand sa tête fut faite — une tête bien faite — il revint en Haïti, revenant tel un ouragan sur les tropiques.

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Aide à la mobilité pour les étudiants inscrits en première année de master

Aide au logement

Vous êtes étudiant boursier, vous avez obtenu votre licence et vous êtes inscrit pour l’année universitaire 2025-2026 en Master 1 dans une autre région académique que la vôtre ? Vous pouvez dans ce cas bénéficier de l’aide à la mobilité. Les démarches ont été simplifiées pour les étudiants éligibles. On vous informe.

L’aide à la mobilité est allouée, sous certaines conditions, par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère de la Culture pour faciliter la mobilité géographique des étudiants boursiers titulaires d’une licence, inscrits en première année de master dans une région académique différente de celle dans laquelle ils ont obtenu leur licence.

4 conditions sont requises pour en bénéficier  :

À partir de cette année, aucune démarche n’est nécessaire pour bénéficier de l’aide à la mobilité si vous remplissez les conditions.

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Les nouveautés Psychanalyse • Psychologie • Société

PSYCHANALYSE

Freud, le contre-transfert
Jean-Louis Henrion
(Collection : Études Psychanalytiques)
Résumé
Le contre-transfert est au cœur de la pratique psychanalytique. À tout le moins, on peut le définir comme la réponse du psychanalyste au transfert de son patient. Mais, qu’en est-il de cette réponse ? Est-elle la réciproque du transfert, soit le transfert du psychanalyste ?
EAN : 9782336564586 | Parution : 30/10/2025
Format : 135 × 215 mm | 184 p. | Prix : 20,00 €

La psychanalyse, suite et fin ?
Guy Maruani – Postface de Vladimir Mitz
(Collection : Études Psychanalytiques)
Résumé
Ce livre s’adresse à tous les post-freudiens qui essaient de comprendre pourquoi l’œdipe est démonétisé et le préconscient numérisé. Une réflexion vive sur la psychanalyse d’aujourd’hui, entre culture, philosophie et sexualité.
EAN : 9782336556765 | Parution : 23/10/2025
Format : 135 × 215 mm | 124 p. | Prix : 14,00 €

Psychothérapie parents-bébé
Une présence vivante, attentive et bienveillante
Noria Allami

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L’éphéméride du 24 octobre

Lettre de démission du PCF d’Aimé Césaire à Maurice Thorez le 24 octobre 1956

Quelques mois après le percutant rapport Khrouchtchev qui révéla les crimes de Staline, Aimé Césaire a adressé cette lettre de démission à Maurice Thorez alors secrétaire général du Parti communiste Français. « Je crois en avoir assez dit pour faire comprendre que ce n’est ni le marxisme ni le communisme que je renie, que c’est l’usage que certains ont fait du marxisme et du communisme que je réprouve. »
{{Aimé Césaire, Député de la Martinique, à Maurice Thorez, Secrétaire Général du Parti Communiste Français.}}

Maurice Thorez,

Il me serait facile d’articuler tant à l’égard du Parti Communiste Français qu’à l’égard du Communisme International tel qu’il est patronné par l’Union Soviétique, une longue liste de griefs ou de désaccords. _ La moisson a été particulièrement riche ces derniers temps et les révélations de Khrouchtchev sur Staline sont telles qu’elles ont plongé, ou du moins, je l’espère, tous ceux qui ont, à quelque degré que ce soit, participé à l’action communiste dans un abîme de stupeur, de douleur et de honte.

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« Les territoires ultramarins ne sont pas un fardeau, mais une richesse pour l’Europe »

— Collectif —

Dans une tribune au « Monde », des parlementaires socialistes et Place publique alertent sur les conséquences du projet de la Commission européenne pour le futur budget 2028-2034, qui ferait disparaître les lignes budgétaires spécifiques aux régions ultrapériphériques. Ils déplorent un bouleversement « des fondements mêmes de la solidarité européenne », et appellent au retrait de ces propositions.

Le 16 juillet, la Commission européenne a présenté ses propositions pour le prochain cadre financier pluriannuel 2028 – 2034. Sous couvert de simplification, ce texte bouleverse les fondements mêmes de la solidarité européenne. Pour les régions ultrapériphériques (RUP) françaises – Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte et Saint-Martin –, les conséquences seraient dramatiques.

La Commission propose de fusionner la politique de cohésion, la politique agricole commune et la politique de la pêche dans un seul instrument national : les « plans de partenariat ». Ce virage technocratique marque une renationalisation inédite des politiques européennes et fait disparaître les lignes budgétaires spécifiques qui garantissaient depuis vingt-cinq ans un traitement différencié pour les RUP.

L’article 349 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), qui consacre la reconnaissance de leurs contraintes structurelles – insularité, éloignement, vulnérabilité économique – serait ainsi vidé de sa substance.

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Stop Croisières!

Au moment où certains osent célèbrer la reprise des croisières Madinin’Art reprend cet article publié il y a 2 ans et toujours d’actualité, hélas!

Le sujet des croisières a, depuis quelques mois, pris une place grandissante dans l’actualité. A Marseille, après le blocage du Wonder of the Seas à l’entrée du port par des militant·e·s d’Extinction Rebellion et de Stop Croisières, la pétition de la Ville de Marseille contre la “pollution maritime”, qui a recueilli près de 50 000 signatures, a contribué à inscrire ce sujet à l’agenda médiatique et politique. 

Toutefois, les réactions suscitées par cette pétition ont, dans leur immense majorité, restreint le sujet des nuisances liées aux paquebots de croisières à la pollution de l’air. Or, si ce sujet est bien évidemment majeur, il ne constitue qu’une facette de l’anachronisme de cette industrie face aux enjeux de notre monde. Comme présenté dans l’argumentaire [1] du collectif Stop Croisières, les nuisances générées par ces monstres des mers sont multiples :

  • Pollution de l’air,
  • Pollution de la mer,
  • Réchauffement climatique,
  • Consommation extravagante de ressources et d’énergie,
  • Retombées économiques dérisoires au regard de ces impacts,
  • Évasion fiscale et contournement des législations.

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Congrès des élu·e·s : historique ? Inutile ? Dernière chance ?

— RS n° 417 lundi 20 octobre 2025 —

Avant même sa tenue, le « congrès des élu-e-s » de la Martinique se voyait attribuer ces qualificatifs contradictoires.   

L’ironie de l’histoire, c’est qu’il s’est ouvert sur un incident saugrenu. La grande assemblée vote à l’unanimité un ordre du jour excluant les « représentants des maires absents », puis vote tout juste après, avec la même unanimité leur intégration ! Plus insolite encore, le Congrès s’est achevé au bout d’une journée au lieu des deux prévues, signe d’une unanimité que certain·e·s verront comme preuve de son caractère historique, d’autres de son inutilité tout aussi historique.

Notre avis est qu’il ne mérite sans doute ni « cet excès d’honneur, ni cette indignité ». Il sera aussi et surtout, ce que les forces agissantes du mouvement d’émancipation seront disposées à en faire, et son sot dépendra de l’énergie qu’elles mettront pour peser sur la suite des évènements. Ces forces ne décident pas des conditions de la lutte, celles-ci découlant du rapport des forces entre les classes, et de leurs expressions politiques. L’action, elle, dépend de nos choix et de notre détermination.

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« Bénissez nos seins », un film d’Angèle Marey

Le 23 octobre 2025 à 18h45 Teyat Otonom Mawon, Croix Mission  FdF
️ Un film d’Angèle Marrey – Documentaire, 52 min

— Par Sarha Fauré —

Synopsis :
Quand j’ai eu 13 ans, mes seins ont commencé à pousser signifiant au monde que je devenais femme. Trahi par notre propre corps, inlassablement arraché à l’enfance pour devenir les objets de désir des hommes. Entre « le repassage des seins » et la chirurgie esthétique d’augmentation mammaires excessive. « Bénissez nos seins » questionne le poids du patriarcat sur nos poitrines.

Présentation :

Ils sont sexualisés, fantasmés, vendus, niés, redessinés ou mutilés. Depuis toujours, les seins occupent une place centrale dans l’imaginaire collectif – souvent à mille lieues de ce que vivent les personnes qui les portent.

Dans Bénissez nos seins, la réalisatrice Angèle Marrey s’attaque à l’un des plus puissants symboles du patriarcat. À travers une série de témoignages intimes et de paroles d’expertes, ce documentaire interroge la manière dont la société s’est appropriée, contrôlée et déformée la poitrine féminine.

Pourquoi les seins sont-ils si sexualisés ? Pourquoi sont-ils soumis à autant de normes, de violences et de silences ?

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Outre-mer : Vers un transfert à l’Europe ?

Coup de rabot sur le budget de l’outre-mer : pourquoi autant de manque de discernement des intellectuels et d’aveuglement de nos élus ?

— Par Jean-Marie Nol —

Le coup de rabot annoncé sur le budget de l’Outre-mer marque sans doute plus qu’une simple inflexion budgétaire : il s’apparente à un tournant historique dans la gouvernance des territoires ultramarins. À travers cette réduction de moyens et la redéfinition progressive des compétences, c’est un véritable basculement stratégique qui se dessine — celui d’un transfert partiel, puis peut-être total, de la gestion politique et surtout économique de l’Outre-mer vers l’Union européenne. Cette hypothèse, encore taboue dans le débat public, prend aujourd’hui une consistance nouvelle à la lumière des signaux faibles envoyés par le gouvernement français et du contexte budgétaire national qui ne laisse plus aucune marge de manœuvre financière aux régions et territoires d’outre-mer.

En effet, la France n’a plus les moyens de financer indéfiniment les 36 milliards d’euros que représente chaque année le coût global de l’Outre-mer pour ses finances publiques. Derrière la rhétorique du « recentrage budgétaire » ou de la « rationalisation de la dépense publique » se profile une réalité plus brutale : l’hexagone , asphyxiée par la dette et contrainte par les règles européennes de discipline budgétaire, prépare une redéfinition profonde de sa relation avec ses territoires éloignés.

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L’éphéméride du 22 octobre

La panique bancaire américaine de 1907 débute le 22 octobre

La Panique bancaire américaine de 1907, aussi nommée Panique des banquiers, est une crise financière qui eut lieu aux États-Unis lorsque le marché boursier s’effondra brusquement, perdant près de 50 % de la valeur maximale atteinte l’année précédente. Cette panique se produisit au milieu d’une période de récession, marquée par d’innombrables retraits de fonds des banques de détail et d’investissement. La panique de 1907 se propagea à tout le pays, de nombreuses banques et entreprises étant acculées à la faillite. Parmi les premières causes de la crise, on peut citer le retrait de liquidités des banques de New York, la perte de confiance des dépositaires et l’absence d’un fonds de garantie des dépôts.
Illustration : Theodore Roosevelt lance deux ours nommés Interstate Commerce Commission et Federal Courts sur Wall Street. Puck Magazine, 8 mai 1907
La crise éclata en octobre après une tentative ratée de corner sur les actions de la compagnie United Copper. Les banques qui avaient prêté de l’argent pour réaliser le corner furent victimes de retraits massifs, qui se propagèrent aux établissements affiliés, causant en l’espace d’une semaine la chute de la société fiduciaire Knickerbocker Trust Company, troisième établissement en importance de ce genre à New York.

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Un territoire sans cap

Mais qui sont les coupables et responsables des maux et de la dérive de la société antillaise ?

— Par Jean-Marie Nol —

La société guadeloupéenne traverse aujourd’hui une crise multiforme dont les symptômes sont visibles à tous les niveaux de la vie collective : violence aveugle et endémique avec au compteur un 43 ème meurtre par balles depuis le début de l’année , mal-être sociétal, perte de sens et de repères, déliquescence des solidarités familiales, délitement de la famille, éducation nationale dont la mission d’éducation et d’instruction est en perdition, exil massif de la jeunesse faute de perspectives, et crise aiguë des services publics essentiels, à commencer par celui de l’eau. À cette liste de maux s’ajoutent une économie atone et sans croissance , étranglée par la stagnation du BTP et plus largement de l’activité économique , un endettement excessif des ménages et surtout des collectivités locales, et un vieillissement démographique qui fragilise encore davantage le secteur de la santé et le tissu social. Ces phénomènes ne sont pas le fruit du hasard : ils traduisent, au fond, la faillite de la décision publique nationale et locale, le manque de clairvoyance de nos parlementaires et de responsabilité de ceux des élus locaux qui, depuis des décennies, ont eu pour mission de conduire la Guadeloupe vers un avenir plus stable et plus équitable.

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Moi(s) sans tabac 2025 : un défi collectif national et local pour arrêter de fumer

Du 1er au 30 novembre 2025, la 10ᵉ édition de Mois sans tabac mobilise toute la France autour d’un défi solidaire : arrêter de fumer pendant 30 jours, avec à la clé des chances de réussite multipliées par cinq. Porté par le ministère de la Santé, Santé publique France et l’Assurance Maladie, ce grand rendez-vous de santé publique s’enrichit cette année d’une dynamique encore plus inclusive et accessible.

Depuis son lancement en 2016, plus de 1,4 million de personnes se sont inscrites en ligne, et des milliers d’autres ont tenté d’arrêter grâce à cette initiative. En 2024, 134 000 fumeurs ont relevé le défi, confirmant que Mois sans tabac s’impose désormais comme un événement majeur de la lutte contre les addictions.

Une campagne nationale portée par la force du collectif

Pour sa 10ᵉ édition, Mois sans tabac 2025 met l’accent sur un message fort :
« Participer à Mois sans tabac augmente vos chances de devenir ex-fumeur ».

Une campagne déployée sur tous les canaux — télévision, radio, digital, affichage et réseaux sociaux — met en avant le chemin vers le sevrage, fait de défis mais aussi de fierté et de soutien collectif.

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