— Par Hélène Lemoine —
Récemment, une vague de soutien s’est levée pour défendre la chanteuse Zaho de Sagazan, dont les œuvres semblent être retirées des antennes des radios du groupe Bolloré. L’artiste, couronnée aux Victoires de la musique 2024, aurait vu son titre « La symphonie des éclairs » brusquement disparaître des ondes de radios telles qu’Europe 1, Europe 2 et RFM après avoir critiqué publiquement Cyril Hanouna, animateur emblématique de C8, chaîne également détenue par Vincent Bolloré.
Le 2 juillet dernier, Zaho de Sagazan exprimait sa colère contre Cyril Hanouna via Instagram, dénonçant la « diabolisation de la gauche et dédiabolisation de l’extrême droite par les médias ». Peu de temps après, sa musique n’était plus diffusée sur les stations du groupe Bolloré. Face à cette situation, près de 600 artistes, incluant des personnalités comme Angèle, Juliette Binoche et Virginie Despentes, ont signé une lettre ouverte adressée à Vincent Bolloré, demandant des explications et exprimant leurs inquiétudes quant à une éventuelle censure.
Une réponse ambiguë des médias
Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, a tenté de répondre à ces préoccupations en mettant en avant la couverture récente de Zaho de Sagazan dans Harper’s Bazaar, un magazine du groupe Vivendi.

Nombreux sont les compatriotes qui se sont tournés vers nous pour nous exprimer leur sympathie en apprenant la nouvelle de la fermeture de Radio Apal. Certains ignoraient jusqu’à ce jour, que nous, cofondateurs de la radio, en avions été illégalement écartés. Nous ne saurions rester silencieux devant la disparition de ce qui a été une arme décisive dans la lutte de notre peuple pour son émancipation. Notre devoir de transmission nous impose de porter à la connaissance de tous et de toutes ce qui a été une véritable épopée militante. Robert Saé, Jean Abaul, Léon Seveur, Thierry Joseph-Angélique
— Par Sabrina Solar —
Introduction
— Par Jean Samblé —
Aux 2e tour des élections législatives de juin-juillet 2024, en Martinique, les électeurs et électrices de la 3e circonscription ont élu deux femmes : Béatrice Bellay et sa suppléante Nadia Chonville.
— Le n° 358 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Un drame a frappé Haïti le 17 juillet, lorsqu’un bateau de migrants a pris feu au large des côtes, causant la mort d’au moins 40 personnes et blessant plusieurs autres. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), l’incident met en lumière la crise profonde qui secoue ce pays des Caraïbes, gangrené par les violences des gangs et une instabilité chronique.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Les 17 et 18 juillet 2024, les représentants des organisations politiques patriotiques des dernières colonies françaises, de Bonaire et Sint Maarten colonies néerlandaises se sont réunis à Bakou, Capitale de l’Azerbaïdjan pour y tenir leur premier congrès international à l’initiative de l’Union Populaire Pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) soutenu par l’ONG le Groupe d’initiative de Bakou.
Depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron a constamment cherché à réinventer le paysage politique français et à mettre au pas les « gaulois réfractaires « .
Deux décrets publiés au
Détection de la somnolence, boîte noire, adaptation intelligente de la vitesse… Depuis le 6 juillet 2024, les nouveaux modèles de véhicules vendus dans l’Union européenne doivent être équipés de nouvelles fonctionnalités de sécurité. On vous explique.
— Par Sabrina Solar —
Pour les élus Guadeloupéens et Martiniquais engagés dans un processus d’autonomie, les concepts d’hybridation culturelle et de créolisation offrent des cadres théoriques pour penser et valoriser l’identité antillaise. Mais quid alors de l’importance des mécanismes économiques dans le processus d’évolution des consciences ? En mettant en avant la richesse et la diversité culturelle de la Guadeloupe et de la Martinique, ces concepts permettent de construire une identité nationale qui soit inclusive et dynamique, reflétant les multiples influences historiques et culturelles qui ont façonné l’île. l’hybridation, en particulier, peut servir de modèle de résilience et d’innovation culturelle. En reconnaissant et en célébrant la capacité des Guadeloupéens et Martiniquais à transformer des éléments disparates en une culture unique et vivante, les élus peuvent promouvoir une vision d’autonomie fondée sur la créativité et la résistance historique. Cela peut renforcer le sentiment de fierté et de solidarité parmi les citoyens, tout en mettant en avant la spécificité de l’expérience d’émancipation dans le contexte global de décolonisation des esprits. Ces thématiques permettent également de situer certes le processus d’autonomie politique dans une perspective de décolonisation, mais pas d’émancipation économique.
Tony Delsham, de son vrai nom André Pétricien, est né le 4 février 1946 à Fort-de-France et est décédé le 16 juillet 2024 à Schœlcher, en Martinique. Écrivain prolifique et journaliste engagé, il a marqué la littérature et le journalisme martiniquais.
Corbeau, les chemins perdus vibrent toujours des bonnes vieilles bètafé, éclats sur des songes sans paupières, sur la vieille machine à écrire partagée entre poèmes et romans policiers, sur Tartane dans ces bancs de mulets égarés par les algues, sur le secret innovant du couscous et le parasitage des matchis de la tante (j’entends la Titine qui tousse, du Saint-Esprit au morne du dimanche, continuant de rouler).
Par le fracas des armes, du choc des civilisations, la conjugaison, de l’histoire et de la géographie, un peuple martiniquais s’est forgé dans le brassage des originaires de quatre continents.
Qu’il faille démanteler les gangs et mettre hors d’état de nuire leurs principaux chefs, relève d’une impérieuse nécessité. Les individus dont on parle sont ceux qui ont mené une guerre sans merci à la société haïtienne en se livrant à toutes les horreurs, en ne s’interdisant aucune atrocité pour faire plier la population civile. Qu’est-ce “négocier” avec les gangs sinon que légitimer la voie qu’ils ont choisie et récompenser le crime ? Les individus dont on parle ont bien prouvé qu’ils étaient dépourvus de conscience morale – s’ils n’étaient des hommes, ils seraient des bêtes sauvages. Ils sont nos ennemis dans cet état de guerre qu’ils nous ont imposé dans le triple but de donner libre cours à leurs penchants pervers, satisfaire leurs désirs de richesse et peser sur l’agenda politique. Il faut les extirper du corps social comme on extrait une dent cariée. Ne pas y arriver, c’est cesser d’exister. Vincere aut mori / Vaincre ou mourir, c’est à ce carrefour que le peuple haïtien se trouve aujourd’hui face à ses fils maudits.
— Par Sarha Fauré —
ONU commerce et développement préconise des stratégies durables et équitables pour atténuer l’impact environnemental croissant de l’économie numérique