La quête identitaire des nationalistes Guadeloupéens et Martiniquais comme une possible impasse menant à une dynamique de conflits, d’enfermement culturel et à la xénophobie.
— Par Jean-Marie Nol —
La question identitaire, omniprésente depuis plusieurs années dans le débat public antillais, notamment à travers la question du foncier, constitue désormais un marqueur essentiel des crispations sociales et politiques en Guadeloupe et surtout en Martinique . Elle émerge dans un contexte planétaire où les frontières symboliques et culturelles se recomposent sous l’effet de la mondialisation, d la question brûlante du changement climatique , de l’hybridation des modes de vie et de l’accélération de la révolution technologique. Partout, les communautés cherchent à raviver des origines parfois lointaines, comme un refuge face à l’incertitude. Aux Antilles, ce mouvement prend une forme singulière : il s’exprime à la fois comme une quête de reconnaissance historique légitime et comme une revendication identitaire qui peut, si elle se radicalise, devenir une impasse menant à l’enfermement culturel et à la survenance de comportements xénophobes. Cet emballement identitaire, nourri par les frustrations d’un rapport dominé-dominant hérité d’un passé colonial douloureux, menace aujourd’hui d’ébranler la cohésion sociale déjà précaire de l’archipel guadeloupéen et de l’île de la Martinique .

En France, les médicaments sont délivrés en boîtes contenant plusieurs doses. D’autres pays les dispensent à l’unité, c’est-à-dire en quantité égale à celle prescrite. Généraliser ce mode de délivrance permettrait-il de réduire la dépense de médicaments en officine de ville (30,1 milliards d’euros en 2024) ? Réponse avec la Cour des comptes.
Le Pacs est un contrat. Les partenaires choisissent les règles qui régissent leurs biens. En l’absence de choix, les règles sont fixées par la loi. Cette situation peut être source de conflits, en particulier à la rupture du Pacs.
— Par Sarha Fauré —
An ti Kozé : Vivre une sexulaité épanouie
L’Eko Festival Péyi pose pour la première fois ses stands sur la Savane de Fort-de-France !

— Par Jean Samblé —
— RS n° 421 lundi 17 novembre 2025 —
— Par Jean Samblé —
Quid de la crédibilité de l’indépendance de la Martinique et de la Guadeloupe en question vu la nouvelle donne géopolitique et économique mondiale ?
— Par Sarha Fauré —
Une affaire administrative vieille de plus de vingt ans revient aujourd’hui au premier plan de la scène judiciaire et politique. À partir du 17 novembre, quatre personnalités majeures de la vie publique martiniquaise – Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, son premier adjoint Yvon Pacquit, ainsi que l’ancien directeur général des services municipaux Max Bunod – sont appelées à comparaître devant la 32ᵉ chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, recel ou complicité, dans une affaire complexe mêlant règles statutaires, principes constitutionnels et décisions administratives contestées.
— Par Nicolas Da Silva —
Crise de trésorerie : gare à la reproduction des erreurs du passé ?

— Par Jean Samblé —
Alors que le débat public français s’enferme dans le pessimisme et les extrêmes, une autre dynamique se dessine ailleurs : celle de la génération Z, qui se mobilise pour la justice sociale et la démocratie. De Hong Kong à Paris, son énergie rappelle celle de Mai 68 – et invite à repenser le changement par le bas.
— Par Sarha Fauré —