La bataille de Vertières, 18 novembre 1803, Haïti ou le jour où le droit à l’afro descendance et à la citoyenneté a triomphé dans les Amériques

Valmy, Austerlitz, Ulm, Waterloo… autant de batailles dont les noms nous sont familiers. Mais qui, en dehors d’Haïti, a déjà entendu parler de la bataille de Vertières, point d’aboutissement spectaculaire et sanglant de la guerre d’indépendance haïtienne ? Qui sait que cet affrontement s’est soldé, le 18 novembre 1803, par l’une des pires défaites napoléoniennes ? Que les Noirs s’y réclamaient des idéaux de la Révolution ? Ceux qui connaissent cette histoire sont peu nombreux, car la France vaincue s’est employée à effacer les traces de sa déconfiture dès la bataille terminée. Depuis 220 ans, Vertières est tour à tour occultée, à peine mentionnée ou encore mal datée, sans parler de l’argument encore prévalent selon lequel les soldats de l’armée indigène n’auraient pu triompher n’eussent été de la fatigue et du découragement des soldats français et de l’aide militaire de l’ennemi britannique allié à Jean-Jacques Dessalines. Pourtant, Vertières aurait dû faire date : son issue, désastreuse pour la puissance coloniale française, allait fissurer de manière irrémédiable les assises de l’esclavage et du colonialisme.

— Par Sarha Fauré —
Une affaire administrative vieille de plus de vingt ans revient aujourd’hui au premier plan de la scène judiciaire et politique. À partir du 17 novembre, quatre personnalités majeures de la vie publique martiniquaise – Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, son premier adjoint Yvon Pacquit, ainsi que l’ancien directeur général des services municipaux Max Bunod – sont appelées à comparaître devant la 32ᵉ chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, recel ou complicité, dans une affaire complexe mêlant règles statutaires, principes constitutionnels et décisions administratives contestées.
— Par Nicolas Da Silva —
Crise de trésorerie : gare à la reproduction des erreurs du passé ?

— Par Jean Samblé —
Alors que le débat public français s’enferme dans le pessimisme et les extrêmes, une autre dynamique se dessine ailleurs : celle de la génération Z, qui se mobilise pour la justice sociale et la démocratie. De Hong Kong à Paris, son énergie rappelle celle de Mai 68 – et invite à repenser le changement par le bas.
— Par Sarha Fauré —
Le sujet humain et la liberté contre la structure.
L’Europe entre Poutine et Trump
Quand les économistes s’inquiètent à juste titre de l’évolution négative prévisible de l’économie de la Guadeloupe et de la Martinique ?
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Non ce n’est pas à Gibraltar
— Communiqué de presse —
Le monde culturel martiniquais pleure la disparition de Fanny Auguiac, à l’âge de 87 ans, figure emblématique de la culture de l’île. C’est son époux, Max Auguiac, qui a annoncé cette triste nouvelle dans un message poignant et personnel :
Comment expliquer que nos élus se complaisent à nager en eau trouble ? Dans la question de l’eau l’échec est total ! Et la première victime est le consommateur. Cela fait près d’un demi-siècle que nous travaillons sur ce sujet. C’est pourquoi nous nous autorisons à en parler en toute quiétude. 
— RS n° 420 lundi 10 novembre 2025 —
La question est limpide pour notre communauté antillo-guyanaise :