La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie Ségolène Royal s’est engagée aujourd’hui à signer un arrêté interdisant l’épandage aérien de pesticides, alors que la Direction générale de l’Alimentation (DGAL) a maintenu des dérogations pour certains agriculteurs. Dans un communiqué, la ministre a indiqué qu’elle « signera dans les meilleurs délais (…) un arrêté interdisant l’épandage aérien de pesticides pour l’ensemble des cultures qui pouvaient bénéficier d’une dérogation ».
Une note de la DGAL du 20 mai autorise certains agriculteurs français à procéder à des épandages aériens, en dépit de la décision le 6 mai du Conseil d’État de supprimer toutes les dérogations. Ségolène Royal a précisé que cette interdiction devrait intervenir « sans délai pour le maïs doux, maïs pop-corn et bananes ; dans 18 mois pour quelques cultures spécifiques de riz et de certains vignobles, pour lesquels il est nécessaire de trouver une alternative garantissant la sécurité des utilisateurs ».

Fort de France, le 27 mai 2014
Le Prix du meilleur jeune économiste, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde, en partenariat avec le Sénat, vise à distinguer l’excellence académique, la capacité d’innovation et la participation au débat public.
Le député et proche du président a affirmé que François Hollande n’était pas stressé et conscient de la colère exprimée par les Français ayant plébiscité le FN.François Hollande « encaisse avec sang-froid » la victoire du Front national et la nouvelle débâcle du PS aux européennes, « conscient des enjeux », a déclaré Victorin Lurel (PS), à l’issue d’un entretien avec le président de la République.
Le tribunal de Fort de France, lors de son audience de ce mardi 27 mai et lors de la délibération qui en suivra, saura signifier sans ambiguïté qu’il ne criminalise pas les associations, les personnalités, les citoyennes et citoyens, les militantes et militants qui combattent « LES VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ».
Atelier 2 : « Savoir c’est pouvoir ! » ou l’absolue nécessité de Culture et Connaissances en lutte contre l’aliénation, en vue d’une réparation.

Le combat pour la parité a arraché en France, depuis une quinzaine d’années, quelques avancées, même si nous les jugeons encore insuffisantes. Nos machistes ont bien été obligés de reculer sous la lutte des partisanes et partisans de l’égalité des droits politiques entre hommes et femmes. Dans les élections municipales (et ceci a été récemment élargi aux communes de 1000 à 3000 habitants) ainsi que dans les conseils régionaux, on a acté des listes paritaires (un homme/une femme). On a obtenu aussi que les bureaux des municipalités alternent les postes d’adjoints à parité entre les hommes et les femmes. Ce sont des progrès appréciables.
Des documents confidentiels auxquels Mediapart a eu accès dévoilent comment des millions d’euros de subventions européennes ont disparu dans des montages opaques à l’université des Antilles-Guyane. Une information judiciaire vient d’être ouverte pour « détournement de fonds » et « escroquerie en bande organisée » tandis que la nouvelle présidente de l’université parle de « système mafieux ».
Le 150e anniversaire de l’Abolition avait donné lieu à de grandioses manifestations, aussi bien du côté des anciennes colonies françaises qu’à l’initiative du Parlement et du gouvernement socialiste de Lionel Jospin. J’ai commis à cette occasion un petit ouvrage de vulgarisation des connaissances disponibles à l’époque, Dix semaines qui ébranlèrent la Martinique. (Maisonneuve Larose-Servédit, Paris 1999) Télécharger ici : Epilogue de « Dix demaines qui ébranlèrent la Martinique »
Bernard-Henri Lévy a, dans un récent « bloc-notes » paru dans Le Point, tenu à réagir à la polémique récente sur le rôle de la France au Rwanda il y a vingt ans : « Tout ce faisceau d’erreurs et de fautes ne fait pas une ’’participation’’ au génocide. Et on ne peut évidemment pas dire que l’armée française ait eu une implication ’’militaire’’ dans les tueries. Mais que la France ait eu une responsabilité politique et morale dans cet enchaînement de monstruosités hélas prévisibles, c’est l’évidence. » Ces paroles font directement écho à celles du chef de l’État rwandais Paul Kagame qui, peu avant la vingtième commémoration du génocide perpétré contre les Tutsis, fustigeait dans les colonnes de Jeune Afrique « le rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même. » Il ajoutait : « Interrogez les rescapés du massacre de Bisesero en juin 1994 et ils vous diront ce que les soldats français de l’opération Turquoise y ont fait.
Fin 2013, des étudiants alliés à des personnels du pôle Martinique de l’UAG ont manifesté contre la scission de l’université sous le slogan « 3 pays, une seule jeunesse » faisant accroire que la jeunesse est une et indivisible.
La Marseillaise, que l’on chante désormais dans une étonnante unanimité, des communistes aux lepenistes, vient d’être brutalement mais justement secouée. Cela ne vient pas de la ministre Christiane Taubira, qui a préféré commémorer l’esclavage en se recueillant plutôt qu’en chantant l’hymne qui a accompagné toutes les aventures de la France une bonne part du XIXe siècle, mais aussi les cruelles expéditions coloniales, couvrant d’un voile glorieux les méfaits de la colonisation. Cela vient de l’acteur Lambert Wilson, qui, à la suite des remous anti-taubiresques causés par la droite, s’est soudain senti honteux des paroles – racistes, dit-il abusivement –, en fait sanguinaires et vengeresses, du 1er couplet, que l’on chante en ignorant les autres. Comme ce couplet apparaît révoltant et absurde si on le place dans notre conjoncture actuellement pacifique, j’ai voulu expliquer pourquoi il me paraît important de l’assumer quand même.
Les reproches faits récemment par la droite et l’extrême droite à Christiane Taubira, garde des sceaux, de ne pas avoir chanté La Marseillaise lors de la commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai, renvoient à un vieux débat sur le récit national.
L’association « UFM » union des femmes de la Martinique fête ses 70 ans le 21 juin 2014. A cette occasion elle renouvelle son logo.

Une nouvelle étude française pointe une augmentation du risque de tumeurs cancéreuses chez ceux qui utilisent leur téléphone plus de quinze heures par mois.
L’Union des Femmes de la Martinique, association féministe et humaniste, qui milite en permanence pour le respect de la femme…des femmes et de l’être humain, a pris connaissance, avec effroi et un profond désarroi, du drame qui affecte profondément le peuple nigérian, qu’elle encourage à ne pas perdre espoir.