— Par Kevin Boucaud —

Les chiffres de la croissance du deuxième trimestre en France et dans l’ensemble de la zone euro, qui seront connus demain, confirmeront certainement la faiblesse de l’activité économique européenne et ne devraient pas éloigner les inquiétudes sur un possible risque déflationniste.
Une crise va-t-elle en chasser une autre ? Alors qu’elle ne s’est toujours pas remise de la déflagration de 2008 – la crise financière étant devenue une crise sur les dettes des États –, l’Europe est hantée par un nouveau spectre : la déflation. L’Insee doit donner sa première estimation de la croissance du deuxième trimestre ce jeudi et tout annonce une déception : le retournement espéré par le gouvernement devrait laisser place à un ralentissement, voire à un nouveau repli. De nombreux signaux vont dans ce sens : la demande et l’investissement sont en berne et la production industrielle s’est contractée de 0,5 % au cours des trois derniers mois. La Banque de France a ainsi révisé à la baisse ses prévisions la semaine dernière, tablant sur une croissance trimestrielle de 0,2 %. Voilà de quoi contrarier le président de la République, François Hollande, qui soufflait, hier, ses soixante bougies.


Le mercure utilisé illégalement par les orpailleurs clandestins, provoque une catastrophe sanitaire en Guyane. Deux associations ont déposé un recours à la fin de 2013 devant le préfet de Cayenne
Fort-de-France, le 13 Août 2014
Saletés à la Pointe-Courchet au François
De nouvelles émeutes ont éclaté lundi soir dans la petite ville américaine de Ferguson, dans le Missouri, après la mort d’un adolescent noir de 18 ans, Michael Brown, tué par la police alors qu’il était non armé. Le FBI a ouvert une enquête.
Aujourd’hui, il n’existe pas un, mais plusieurs français, qui diffèrent selon les professions, les régions, les milieux sociaux, l’oral ou l’écrit. Et il n’y a plus de consensus sur la « norme » à respecter.
Communiqué
Les pays touchés par l’épidémie sont tous très fragiles, à l’image du Sierra Leone, qui a décrété l’Etat d’urgence et une journée chaumée ce lundi pour tenter d’endiguer la propagation du virus. L’économie de ces pays est durement touchée, la Banque Mondiale promet un rapide plan d’aide⋅
IDÉES
Réagissant à propos du conflit de la SME, le patron du Club Med, guidé par un réflexe de classe, a cru devoir se livrer à une attaque en règle contre les salariés en grève.
Le débat sur la sélection à l’université, relancé ces dernières semaines, a été enterré une fois de plus par le gouvernement dans la plus grande confusion. Or le statu quo ne peut, ici, tenir lieu de politique.
Un rapport commandé par Pierre Moscovici alors qu’il était ministre de l’Economie s’étonne du niveau élevé des revenus de 37 professions réglementées, sans lien avec une prise de risque ou un haut niveau d’études.
Alors que les faits sont là, dans leur aveuglante nudité (Plus de mille personnes tuées à Gaza, notamment des femmes et des enfants, contre une cinquantaine de morts chez les Israéliens, essentiellement des militaires), les dirigeants de l’Etat d’Israël continuent de maintenir leur même argumentation : la faute en incombe au Hamas qui se sert des civils comme boucliers. Cet argument est repris par Roger Cukierman, président du CRIF, dans
« Collabo, harki, sioniste, sale juif, kafir, mécréant, apostat, vendu, youpin, traître, salaud, r’khis, lâche, sale rabbin, merdeux, valet de BHL, suppôt d’Israël… » Voilà les qualificatifs dont on affuble Kamel Daoud, chroniqueur et romancier algérien, sur les forums. Quel crime a commis l’auteur pour être ainsi traîné dans la boue ? Les premiers jours de l’attaque de Gaza, il a écrit une chronique où il annonce qu’il n’est pas solidaire de la Palestine : « Non, donc, le chroniqueur n’est pas solidaire de cette “solidarité” qui vous vend la fin du monde et pas le début d’un monde, qui voit la solution dans l’extermination et pas dans l’humanité, qui vous parle de religion, pas de dignité, et de royaume céleste, pas de terre vivante ensemencée. »
— Par Laurence Caramel —
Dédié aux civils Palestiniens massacrés, aux victimes Malaysiennes de l’avion abattu en Ukraine, aux lycéennes Nigérianes kidnappées et aux milliards d’êtres humains qui subissent des exactions de par le monde.
TRIBUNE
Les Guyanais seront sans doute nombreux à se souvenir de ce mois de juillet 2014 quand, à Cayenne, a été inauguré le boulevard Nelson Mandela, qui plus est en présence de la ministre guyanaise de la Justice Christiane Taubira. Il leur importe davantage de savoir que c’est aussi en un mois de juillet que Félix Eboué, l’icône de leurs rares figures emblématiques, est revenu pour la première fois en Guyane. C’était en 1921, l’année même où son vieil ami René Maran, grâce à Batouala, a obtenu le Prix Goncourt. Sur sa terre natale, Félix Eboué, alors diplômé de l’Ecole coloniale, retournera en 1922, en 1927, en 1931, en 1932, avant de promettre à René Maran d’y revenir également en 1946, en vue des législatives. Le destin, on le sait, en a décidé autrement.
Le vice-Premier ministre turc, Bülent Arinç, a déclenché la polémique en déclarant que les femmes ne doivent pas rire trop fort, et qu’elles ne doivent pas non plus partir en vacances sans leur mari ou pratiquer la pole dance.
DEBUT D’UNE METAMORPHOSE
A l’initiative de deux journalistes,
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