— Par Sylvie Laurent, américaniste (Sciences Po), auteure de Martin Luther King, une biographie, à paraître au Seuil au printemps 2015.—
A ceux qui pensaient que la crise démocratique provoquée par le spectacle odieux de l’injustice raciale et de la brutalité policière quotidienne aux États-Unis était déjà derrière nous, la révélation cette semaine du meurtre d’un énième jeune Noir, Antonio Martin, par un policier blanc à quelques kilomètres de Ferguson, Missouri, tristement célèbre, offre un réveil brutal.
Elle suit pourtant de quelques jours à peine l’assassinat de deux policiers blancs à Brooklyn par un jeune Africain-Américain du nom d’Ismaaiyl Brinsley, qui prétendait « venger » Eric Garner et Michael Brown (tués par des officiers de police qui ne furent pas poursuivis). On ne sait à cette heure si ce dernier a véritablement voulu commettre un acte politique. Ni si, comme le prétend la police du Missouri, Martin était armé et menaçant. La machine politico-médiatique est pourtant déjà en marche, qui dépeignait hier Brinsley comme un « forcené », un « barbare » n’ayant été guidé que par sa propre folie, et aujourd’hui Martin comme un délinquant « sur le point de tirer ».

Ce très beau texte de Jacques-Stephen Alexis nous a été envoyé par Jean Durosier Desrivières, puis par d’autres. Qu’ils en soient remerciés.
Pendant des jours et des jours, les analystes mainstream nous ont dit et répété, du haut de leur pupitre télévisuel ou journalistique, que la fin du « régime » russe était proche. D’après eux, les fameux « marchés financiers » avaient décidé du haut de leur grandeur que cette nation était destinée à revivre les jours de pénurie de l’époque Boris Eltsine. Les marchés – nous expliquaient-ils – avaient émis leur sentence, et même la Russie devait, comme toutes les autres nations, s’incliner devant leur divine volonté.
Le jeudi 6 novembre dernier, s’est tenue, à l’Atrium, une première présentation du livre récemment paru : Lacan aux Antilles de Charles MELMAN.
En 1848, l’abolition de l’esclavage, par la Seconde République, a libéré des chaînes plus de 250 000 esclaves. Par l’application du suffrage universel, ceux des Antilles, de la Guyane et de la Réunion ont, en théorie, été dotés des mêmes droits civils et électoraux que tous les citoyens (masculins) de la métropole. La réalité a été fort différente. Ces citoyens colonisés sont longtemps restés soumis à un régime d’exception. Au Parlement, à Paris, leurs députés votaient des lois qui ne leur étaient pas applicables ! Le pouvoir exécutif et les gouverneurs locaux s’occupaient de leur sort.
Alors que la somme des richesses créées n’a jamais été aussi importante, 2014 s’affirme comme l’année de toutes les inégalités. Même des organismes aussi libéraux que le FMI et l’OCDE s’en alarment !
Dans l’Humanité Dimanche : Les fantasmes sexuels « anormaux » existent-ils ? C’est la question à laquelle tentent de répondre des chercheurs canadiens. L’enjeu, établir une norme pour aider à définir une pathologie et surtout éviter de qualifier de « déviants » des « comportements » bien plus communs qu’on ne le pense…
Le 31 décembre prochain expirera l’ultime délai accordé aux « occupants sans titre » de la zone concernée, pour établir et présenter leur dossier de régularisation de leur situation, auprès de la commission spéciale instituée à cet effet. Mais en dépit des mises en garde, exhortations et rappels pressants des pouvoirs publics relayés par les médias locaux, de nombreux dossiers attendus manqueraient toujours à l’appel à cette date, semble-t-il. Ce constat déconcertant, convenons-en, est aussi préjudiciable aux occupants en cause, que regrettable pour l’aboutissement positif de la procédure de « rattrapage » , mise en place en leur faveur. C’est pourquoi, à titre de contribution citoyenne à la résolution de cette problématique sensible, je m’autorise à formuler certaines observations ou suggestions, à délivrer une information dont chacun appréciera, à son gré, l’intérêt qu’il lui plaira de leur accorder, ainsi que les conséquences qu’il croira devoir en tirer. A titre de clarification nécessaire : car il faut s’interroger. Les réticences ou résistances, opposées par certains aux recommandations de la commission, ne résultent-elles pas du fait que ceux-là ne sont pas convaincus ou dûment renseignés de la singularité de leur situation domaniale ?
Sur le quotidien France-Guyane, le vent a soufflé fort, très fort, mais les vagues qu’il a provoquées restent circonscrites à la Martinique. Le plan social mis en place pour juguler les pertes financières de France-Antilles Martinique ne frappe, en effet, que trois salariés à France-Guyane. A la rédaction cayennaise, on respire. Un peu. Mais pour combien de temps ?
1 – Espionnage et manipulation
Les océans, qui couvrent 70 % de la surface de la planète, sont un immense dépotoir à ciel ouvert, où s’accumulent les déchets plastique de l’humanité. C’est le sombre tableau que brosse, dans la revue PLOS ONE (Public Library of Science) du 10 décembre, une vaste étude internationale (Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Chili, France, Afrique du Sud et Australie).
Si la Guadeloupe veut du renouveau, le citoyen le peut… Le temps est venu de mettre en cohérence et de prolonger dans une démarche unitaire
Vu de Pékin cela n’a pas plus de valeur qu’une roupie de sansonnet. C’est dans la Chine éternelle que, sans état d’âme apparent, on fait table rase du passé en détruisant des pans entiers du patrimoine architectural pour en reconstruire une copie plus ou moins conforme en béton armé. Pour honorer la mémoire ? Pour le tourisme? Les chinois ont inventer un mot pour désigner la chose :«qianmenisation».
Un roman de Martin MAURIOL
En cette période de Noël, nous sommes, bien sûr, parents, grands-parents, tontons, taties etc… fortement sollicité-es par les catalogues de jouets, les rayons des hypermarchés et les magasins spécialisés, pour les jouets à offrir à nos chers enfants. Une constatation s’impose : la persistance chez nous de la répartition des jouets en fonction du sexe de l’enfant.
« La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une « immense accumulation de marchandises. »
Selon la nutritionniste Hélène Baribeau pour rester en bonne santé il faut boire entre 1,5 et 2L d’eau par jour. Il reste à savoir quelle est l’eau à privilégier, celle du robinet ou celle des bouteilles d’eau ? « En consommant en moyenne plus de 142 litres d’eau minérale naturelle en 2006, les Français sont après les Italiens et juste derrière les Espagnols, parmi les premiers consommateurs d’eau minérale naturelle en Europe et dans le monde. » d’après la Chambre Syndicale des Eaux Minérales.
Le nom de la société que je dirige ayant été cité à de nombreuses reprises dans ce dossier, maintenant que nos pseudo-écologistes et autres polémistes semblent à court d’arguments, j’ai pensé qu’il était utile de rectifier certaines des nombreuses contre-vérités entendues sur ce sujet que je connais bien, ayant été impliqué dans cette affaire depuis son début.
Faire des recherches sur la préhistoire des politiques culturelles serait une entreprise difficile. Ceci impliquerait d’extrapoler un concept relativement récent à l´analyse des sociétés structurées très différemment à celle profilée par les temps de la modernité. Le surgissement d’institutions officielles conçues pour la convergence des notions de politique et de culture a longtemps tardé. L´action des mécènes, des groupes philanthropiques, des sociétés économiques des amis du pays, des cercles et des salons ont été des tentatives partielles pour combler une lacune de plus en plus palpable⋅ Dans ce domaine comme dans d´autres, la Révolution Française a marqué un changement décisif⋅
L’Académie créole : « lobby », « ONG » ou Institution d’Etat sous mandat d’aménagement linguistique?