Un « blanc-métro » victime d’une agression raciste en Martinique. Certains trouveront peut-être des excuses : qu’il « l’avait bien cherché » (voir plus loin le récit de l’action) ou que, en tout état de cause, ce qui lui est arrivé n’est rien à côté de tous les actes racistes dons sont victimes les Antillais en France. Le premier argument (« il l’avait bien cherché ») revient à entériner la force sur le droit. Le second est plus pernicieux car si les Antillais revendiquaient le droit de se montrer racistes chez eux, ils n’auraient plus d’argument véritable à opposer à ceux qui se montreraient raciste à leur encontre ailleurs. Mais examinons le cas d’espèce.
À l’entrée du campus de Schoelcher, Université des Antilles, le 26 mai 2015, vers 15h.
Le contexte : ce jour-là prenait fin la sanction pesant sur deux professeurs de sciences économiques de l’université. Ces deux professeurs étaient donc légalement autorisés, pour la première fois ce jour-là après douze mois de « suspension administrative », à réintégrer leur poste, et donc, concrètement, à pénétrer à nouveau sur le campus, à retrouver leur bureau et à reprendre leurs fonctions d’enseignants-chercheurs.

La conférence de l’association touristique sportive et culturelle des administrations financières sur les aspects juridiques et la responsabilité publique dans l’utilisation de la chlorordécone aux Antilles se tient ce mardi à la Mutualité à Fort-de-France, de 18h30 à 21 heures. Tél : 0696.29.14.17.
Ci-après, quelques extraits de mon livre « A l’écoute de la Martinique » qui, sans vouloir ni cautionner ni exonérer, peuvent apporter des pistes d’explications aux comportements délictueux de certains jeunes adultes à l’encontre des gendarmes, de la police et même des pompiers, corps de métiers à leurs yeux disqualifiés (« bavures policières », »justice considérée comme injuste ») qui représentent confusément pour eux un Etat, des lois, un ordre, un système (responsables de l’esclavage, du colonialisme, de la gestion néo-coloniale, des « magouilles », du « deux poids deux mesures » et du « filon »-copinage selon eux institutionnalisés, de la « crise »et de leur précarité) qu’ils récusent et contre lesquels ils se rebellent de façon certes maladroite car n’ont à leur disposition ni éducation, ni instruction, ni formation politique, ni projet collectif mobilisateur leur laissant entrevoir une amélioration de leur situation.
Qu’est-ce que l’ambivalence ? Qu’est-ce qu’une mère ? Être mère consiste en partie à dissocier les registres du sexuel et du maternel à l’endroit de l’enfant. L’ambivalence maternelle n’est pas un accident de la relation de la mère à l’enfant mais une nécessité structurante dont le manque induit lui-même une pathologie. La démarche clinique ne vise donc pas à « supprimer » l’ambivalence mais à en permettre une certaine reconnaissance, élaboration qui ferait qu’elle s’exerce de façon structurante pour la mère et l’enfant. L’ambivalence s’avérera « négative » ou « positive », ou encore la haine sera destructrice et mortifère, ou vitale et structurante. Cette haine, l’auteur en suppose l’origine du côté de la mère et non du côté de l’enfant. À partir de là, se pose la question de savoir ce qui se noue psychiquement dans la relation d’une mère à son enfant et qui verra cette haine originaire se résoudre soit en haine vitale, c’est-à-dire se symboliser en amour maternel, soit en haine pathologique, c’est-à-dire évoluer dans le registre de l’abandon ou de l’infanticide comme des faits divers tragiques nous le rappellent régulièrement.
Ce titre est loin d’être défaitiste . Il est tout bonnement alarmant et annonce une fiction.
— Par Anne-Sophie van Doren, Laboratoire PCPP, EA 4056, Université Paris Descartes, Paris V et Marc Olivier Bitker, service d’Urologie, groupe hospitalier Pitié Salpetrière – Charles Foix. APHP. UPMC Paris VI. Paris —
C’est sans doute parce que la parole est aujourd’hui – dans une Démocratie malmenée et en dépit des apparences, insidieusement surveillée, balisée et bâillonnée que les quelques observateurs qui se risquent encore à commenter l’actualité politique ont préféré ignorer le discours de l’Atrium du 09 mai 2015 du Président de la Région Martinique. Discours prononcé en présence de François HOLLANDE et des élus locaux invités par ce dernier. Or, de toute évidence, c’est une de ses prises de parole la plus signifiante par ce qu’elle « dévoile » de son bilan et aussi de la réception de celui à qui il le destinait. Sa composition semble obéir aux règles du genre : situation initiale, solutions mises en oeuvres, résultats et enseignements prospectives. L’intention n’en demeure pas moins d’exhiber ce que notre impénitent rhéteur croit être une trouvaille : « le changement de modèle ». Nous ne nous étendrons pas sur l’indigence intellectuelle d’une telle croyance. La fonction du texte sera ainsi de construire un cheminement qui aboutisse à cette « idée du siècle » qui ouvrirait une ère nouvelle et dont la seule pensée, disent les mauvaises langues, épouvanterait le gotha des Hauts du Cap Est.
9 femmes politiques, dont 8 anciennes ministres, publient une tribune pour dénoncer le recul du gouvernement sur l’égalité professionnelle femmes – hommes.
Communiqué de presse du syndicat CDMT du personnel Roger Albert :
Le pays ami de la France de Hollande, où pas moins de 85 personnes ont été décapitées depuis le début de l’année, manque de bourreaux. Le 29 mai à Paris, Ensaf Haider, l’épouse de Raif Badaoui condamné à 1000 coups de fouet, animera une conférence de presse.
C’est en 1992 que Marcel Manville impulsa, d’une part l’idée de « Reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité », et d’autre part le « Débat -sur la Réparation ».
LE SCAN ÉCO – La crise a éclaté il y a déjà sept ans. Pourtant, dans les pays développés de l’OCDE, les jeunes sont toujours plus au chômage ou en dehors du système éducatif. Malgré le papy boom qui s’installe, les problèmes ne vont pas disparaître. État des lieux en graphiques.
1. La Démocratie Représentative est-elle arrivée à ses limites ?
Le caricaturiste français s’est vu refuser l’entrée au Nicaragua par le gouvernement alors qu’il devait participer à un forum d’écrivains.
Parmi les nombreuses manifestations organisées pour commémorer l’abolition de l’esclavage, j’ai — nostalgie d’enseignante à la retraite oblige — privilégié celle offerte le 21 mai aux Archives Départementales de Fort-de-France, sous la présidence de Madame la Rectrice de l’Académie, et dont le titre prometteur autant qu’ambitieux était « Enseigner la mémoire et l’histoire de l’esclavage ». Six présentations de grande qualité se sont succédé au cours de l’après-midi, et bien qu’étant prioritairement destinées aux professeurs en activité, elles furent pour moi intéressantes et riches d’enseignement.
Le petit déjeuner joue un rôle important dans le contrôle de l’appétit et la régulation de la prise alimentaire. En effet, 76% des Français ressentent, à un moment de la journée, une sensation de faim, souvent due à la prise d’un petit-déjeuner trop léger
En France, l’ordonnance du 21 avril 1944 prise par le gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger stipule que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes » . Les femmes martiniquaises n’ont pas été en pointe, comme les femmes françaises, pour le droit de vote. Entre 1848 (abolition de l’esclavage) et 1945, la tradition des luttes féministes est moins forte qu’ailleurs mais réelle. Les femmes continuent à être actives et entreprenantes pour sortir de leurs conditions, comme elles l’ont été pendant la servitude. Elles ont toujours eu un rôle décisif dans les luttes sociales, comme dans toutes les confrontations sociales de par le monde et dans l’histoire.
Je me promenais sur la plage dimanche dernier du côté de Petit-Havre, Le Gosier (Guadeloupe), et je constatais encore une fois combien le littoral y est fortement impacté par l’homme, comme en beaucoup d’autres endroits de l’archipel, et ce malgré le caractère classé de ce site du Conservatoire du Littoral : de moins en moins d’arbres en bord de plage, de véritables maisons construites çà et là par les « campeurs », des foyers à même le sable, des herbiers piétinés, des monticules de tests d’oursins blancs, des os de tortues çà et là, et du plastique, beaucoup de plastique.
Ouvrage paru aux
Le jeune blogueur Raif Badaoui a été condamné à 10 ans de prison et 1.000 coups de fouets pour ses écrits « blasphématoires ». Un petit livre présente les articles, raisonnés et lumineux, qui lui ont valu cette peine.
L’Assemblée nationale a voté jeudi 21 mai soir à l’unanimité des mesures contre le gaspillage alimentaire destinées à empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture,
— Par JMH —