Le premier livre à dénoncer la glottophobie, discrimination par le langage.
Le langage est dans notre société un instrument de pouvoir puissant et méconnu : accents et tournures langagières sont les cibles d’une discrimination généralisée, appelée glottophobie. Rejeter une personne pour sa façon de parler, c’est la même chose que la rejeter pour sa religion, la couleur de sa peau ou son orientation sexuelle, autant de discriminations punies par la loi en France.
Pourtant, les discriminations fondées sur la langue sont ignorées alors qu’elles affectent des milliers de personnes, méprisées ou rejetées pour leur accent ou leur vocabulaire. La domination s’exerce en effet aussi par le langage. Les « élites » imposent leur manière de parler comme la seule légitime.
Le livre donne un nom à ces discriminations linguistiques –la glottophobie – et attire l’attention sur leurs conséquences humaines et sociales, profondes et massives. Linguiste, son auteur démonte, exemples à l’appui, les mécanismes de la glottophobie pour mieux la révéler, la dénoncer et ainsi la combattre.
Philippe Blanchet est professeur de sociolinguistique à l’université Rennes 2. Il est spécialiste de la diversité linguistique et culturelle dans le monde francophone et expert en politique linguistique et éducative pour de grands organismes.

Occupation du Théâtre de l’Odéon depuis dimanche soir et dernière séance de négociations hier.
Annoncée depuis plusieurs années, l’édition des Écrits politiques d’Aimé Césaire était attendue avec curiosité. Désinvolte, dépourvu de l’apparat critique indispensable à l’appréhension d’écrits politiques, ce travail se signale surtout par ses lacunes manipulatrices.
Pour Alice Coffin, la machine à faire oublier comment et au prix de quels renoncements cette loi a été adoptée il y a trois ans est en route. Ne doit rester pour mai 2017 que l’image d’un chemin victorieux tracé par le gouvernement.
Une nouvelle mode a vu le jour : celle de brandir le mot de « politique » pour discréditer toute lutte sociale. Mais en vérité, est-ce si nouveau que cela ?
Les frais d’itinérance, ou “roaming”, facturés aux utilisateurs de téléphones mobiles quand ils voyagent dans l’Union européenne seront interdits à partir du 15 juin 2017.
Chute de la commande publique, retards de paiement, dépôt de bilan en cascade : les représentants du BTP tirent la sonnette d’alarme et envisagent bientôt de se mobiliser pour faire entendre leur voix par de nouveaux blocages de l’économie. Ce phénomène est récurrent en Guadeloupe et n’étonne plus personne s’agissant d’un secteur d’activité en déclin depuis des lustres .

« 60 millions de consommateurs » a fait analyser 130 produits à base de poisson. Et les résultats sont plutôt inquiétants…
Elle sera la première femme noire à figurer sur un billet de monnaie étasunien. Elle s’appelle Harriet Tubman. Le billet de 20$ à son effigie ne sera pas imprimé avant 2020. Mais qui était Harriet Trubman?
Nostalgique de mes quelque quarante années d’enseignement, j’ai cru trouver, en participant à l’opération “Lire et faire lire“, initiée par l’écrivain Alexandre Jardin, l’occasion de revivre cette belle émotion de transmettre qui fut si longtemps la mienne. Il s’agit, à condition d’avoir atteint un âge certain, de se rendre dans une école, maternelle ou primaire, afin d’y lire aux enfants des histoires censées leur plaire. Las ! Que ne me suis-je méfiée ! Au portail où je me présente on me crie sans aménité aucune : « Tirez le verrou ! », et d’ores et déjà je me sens Petit Chaperon Rouge car résonne en moi la comptine « Tirez la bobinette et la chevillette cherra ». Bref on me confie une petite troupe à asseoir dans une quelconque salle. Forte de mon expérience passée, je me lance imprudemment… et n’irai pas bien loin ce jour-là. Des chérubins à moi confiés, d’aucuns se roulent par terre, d’autres me bombardent de feuilles mortes préalablement glanées dans la cour, les plus audacieux tentent de m’arracher le livre où dorment les si beaux contes qui ne demandaient qu’à se réveiller pour leur plaisir.
Vous allez lire un livre passionnant.
Ils sont grands patrons, financiers, hommes politiques, propriétaires de journaux, professeurs en médecine, gens de lettres… Tous ont ce point commun : ils sont riches. Puissants, ils savent se mobiliser dès qu’il s’agit de défendre leurs intérêts. En témoigne l’attitude de certains riverains du 16e arrondissement de Paris férocement opposés à l’implantation d’un centre d’hébergement pour sans-abri. L’entre-soi se cultive, dans tous les domaines. La guerre des classes existe. Ils sont prêts à tout pour la remporter.
Les règles du jeu de la société Martiniquaise ont changé et ont conduit à la situation suivante : des politiques désarmés et divisés, des syndicats de plus en plus virulents et déterminés, des citoyens adultes déboussolés et des jeunes en manque «d’estime de soi» .
Le mouvement familial n’est pas insensible au cri du personnel en souffrance des ex-assemblées régionale et départementale, regroupées au sein d’une seule collectivité dite CTM, et d’une assemblée unique délibérante.
L’avilissement de la langue française est un leitmotiv du discours décliniste. Voyez comme elle est déchue, nous répètent essayistes et gazetiers ! Malmenée, maltraitée, outragée par les Français eux-mêmes ; et de par le monde, délaissée, de plus en plus ignorée, de moins en moins désirée.
Sport & philosophie Yves Vargas. Éditions le Temps des cerises, 300 pages, 17 euros.
Nous travailleurs médico-psycho-sociaux de la Collectivité territoriale de la Martinique, nous sommes mobilisés depuis trois jours et tenons à vous expliquer les motifs de nos revendications.
SÉRIE #UNMOISSANSSUPERMARCHE 6/6 – Aidée par les internautes, une journaliste du Figaro.fr a cessé de mettre les pieds dans les grandes surfaces pendant un mois. Conclusion de cette expérience collaborative : on dépense moins en consommant mieux !
— D’après dossier de presse —