— Par un collectif —
La gauche, qui refuse la logique libérale avec laquelle François Hollande et Manuel Valls acceptent de composer, doit se rassembler pour l’élection présidentielle.
Il faut unir nos forces pour une alternative à gauche. Après un quinquennat calamiteux, le pire semble aujourd’hui possible. Avec un FN en voie de banalisation. Avec une droite extrêmisée que Hollande et Valls décomplexent. Avec l’autoritarisme du 49.3.
Le pire semble aujourd’hui possible. Face à la violence des licenciements, du chômage, des CDD à perpétuité, des vies empêchées, ruinées, des campements de migrants évacués sans solution, vouloir imposer «l’identité française», le burkini, l’islam, la nationalité (et sa déchéance) au cœur des débats politiques. Face au terrorisme, pour exaspérer les peurs, la fuite en avant sécuritaire, inefficace. Et sur l’écologie, surtout ne rien faire ou plutôt faire le contraire de ce que l’on proclame !
Cela doit cesser. Sans attendre. Depuis trop longtemps François Hollande chante du Joe Dassin au Medef : «On ira où tu voudras, quand tu voudras.»
Nous appelons à l’effraction citoyenne, au soulèvement du peuple de gauche qui refuse cette situation, de ce peuple arc-en-ciel où depuis toujours, pour chaque conquête sociale, toute liberté gagnée, se mêlent les socialistes qui refusent le libéralisme, les écologistes, les féministes, les communistes, les libertaires, les altermondialistes, nous tous, salariés, privés d’emploi, retraités, jeunes, rassemblés contre la loi travail, rassemblés contre le nucléaire, rassemblés contre la fermeture des usines, des maternités, des classes, des services publics qui protègent ceux qui n’ont rien, rassemblés contre le logement cher et les morts dans la rue, rassemblés contre la criminalisation des résistances sociales, des sans-papiers, des sans-emplois stigmatisés, abandonnés, rassemblés pour l’égalité des droits entre homos et hétéros…
Pour 2017, les urgences, nous les connaissons.

Essai
VIDÉO. Depuis que Matthew s’est abattu sur Haïti, les habitants comptent leurs morts et font face à une nouvelle catastrophe humanitaire.
Par un collectif d’artistes, journalistes, hommes et femmes politiques, humoristes, universitaires, auteurs, dont Yann Arthus-Bertrand, Amélie Nothomb, Matthieu Ricard, Sanseverino…
Pour tous ceux qui ont à cœur d’accorder à l’histoire tragique de la traite transatlantique la place qui lui revient dans l’histoire de France, pour tous ceux qui œuvrent depuis des années à la perpétuation de la mémoire qui s’y rattache, l’annonce par le Président de la République dans son discours du 10 mai 2016, lors de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, de l’élaboration d’une fondation nationale dédiée à ce passé, avait représenté un tournant crucial à plus d’un titre. Le Président de la République réaffirmait ainsi l’engagement de l’État dans le projet de cette institution nationale qui avait été formulé voilà déjà dix ans de cela. Il y a maintenant une décennie, le Président Jacques Chirac avait demandé à l’écrivain Édouard Glissant un rapport officiel (publié sous le nom de Mémoires des esclavages, Gallimard / Documentation française, 2007) qui en donnerait l’inspiration et en dessinerait les contours. Nous étions alors en mars 2006, et le Comité pour la mémoire de l’esclavage (devenu Comité national pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage) voyait le jour sous la présidence de Maryse Condé.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Les sociétés des journalistes signataires font part de leur vive inquiétude à propos du projet de loi intitulé « égalité et citoyenneté » qui pourrait réduire dangereusement la liberté de la presse.
Haïti est vulnérable. Le pays a déjà été frappé, en 2010, par un séisme qui avait causé la mort de 200 000 personnes. S’en était suivie une épidémie de choléra, qui avait touché plus de 680 000 personnes. Elle avait fait plus de 10 000 victimes.
Comment la psychanalyse permet-elle de penser le lien social ? Freud a posé la question du lien social en terme de processus inconscients liés à un objet extérieur idéalisé. Lacan, tout en reprenant ces éléments, va transformer leur trajet, en faisant intervenir la notion de discours 1. Pour Lacan, le discours, c’est le lien social.
Haïti, qui peine encore à se relever du terrible tremblement de terre de 2010, a été pour le moment le pays le plus touché par Matthew. Cette moitié occidentale de l’île d’Hispaniola est très sensible aux aléas climatiques en raison de l’importante déforestation. L’ouragan a fait au moins 108 victimes selon l’AFP, dont 50 dans une seule commune d’Haïti. Le bilan de Reuters est de 140 victimes, dont 136 en Haïti, selon des sources officielles haïtiennes. Ce bilan risque de s’alourdir à mesure que les équipes de la protection civile parviendront à rejoindre les communes avec lesquels tout contact est rompu depuis plus de 24 heures. Les bâtiments de la commune de Jérémie, dans l’ouest d’Haïti, ont par ailleurs été rasés à 80% selon l’AFP.
Grand spécialiste de l’Afrique, il avait inauguré dans les années 60 la chaire de sociologie africaine à l’université de la Sorbonne.
Soyons clairs, la disparition des fonctionnaires métropolitains en Martinique n’est pas pour demain. Même en cas de séparation d’avec la France, les Martiniquais pourraient encore en être demandeurs. Cependant, l’image donnée par les réunions des chefs de service de l’Etat et de la justice ne laissent pas de choquer, à juste titre, en raison de la présence quasi exclusive de responsables métropolitains lors de ces rencontres.
Objet : Nuisances sonores et diverses
Paraissant en 2016 après un accord climatique de Paris fortement insuffisant, l’ouvrage s’attaque à l’une des raisons clé de l’échec répété des négociations internationales sur le climat : les biais et les aveuglements du discours économique dominant.
La notion de genre est une nouvelle fois au cœur d’une polémique, et le malentendu sur le sens de ce terme réapparaît. Les personnes qui s’apprêtent à manifester dimanche 2 février reprochent au gouvernement de vouloir introduire une supposée « théorie du genre » à l’école. En réalité, nulle théorie ni idéologie de genre, qui aurait pour objectif de « convertir » au transsexualisme ou à l’homosexualité, n’existent. Les homosexuels et transsexuels témoignent d’ailleurs que, même si elles peuvent être pleinement assumées, ces orientations s’imposent à eux et ne relèvent pas d’un choix.
Ainsi donc, le ministre des sports vient de renouveler son désaccord pour l’affiliation directe du foot-ball martiniquais à la FIFA. C’est devenu l’obsession d’une ligue qui a échoué à faire avancer ce sport dans le cadre et selon l’esprit qu’elle s’est elle-même fixée depuis 40 ans. Mais tout, dans ce pays, se ramène à une affaire d’institutions et de pouvoirs qu’il nous manque. Il nous faut donc quitter la Fédération française pour être membre à part entière de la Fédération internationale. Dans le monde du foot-ball et sous le regard intéressé des politiques, la FIFA est devenue la nouvelle marotte.
A l’occasion des primaires de la Présidentielle 2017, la fascination de l’originaire semble aveugler les candidats de la droite française. Après le partage des cultures, et la fixation sur le burkini, que de discours, devenus purs spectacles, convaincus par eux-mêmes que tout ce qui est dit est forcément mensonge ! N’est ce pas plutôt un jeu verbal sans référent dans la réalité, tel un bruit pour ne rien dire, derrrière toutes ces bouches plus ou moins autorisées. Paroles de rien, et véritablement parole de personne, sur les pressions migratoires, sur les traditions culturelles, sur la mère patrie. D’où une détérioration générale de la communication politique, pourtant répétée, à doses massives de télévision et de radio. Il ne s’agit nullement de discours créateurs, mais de discours conditionnés, aujourd’hui proférés dans le tumulte et le verbiage de partis politiques aux abois, qui se sentent de plus en plus victimes à la fois du phénomène migratoire et du terrorisme.
La République bolivarienne du Venezuela, ébranlée par une crise à la fois économique, politique et humanitaire, est en passe, dans sa chute vertigineuse, de retrouver un niveau de son produit intérieur brut (PIB) par habitant inférieur à celui du début des années……soixante ! Bien évidemment, cette crise économique est à mettre en relation avec la diminution sensible du prix du pétrole à partir de 2013 – le cours du Brent passant en moyenne annuelle de 112 à 40 dollars entre 2012 et le premier semestre 2016 -, dans le cadre d’une économie nationale caractérisée par la « monoculture pétrolière ». Pour autant, la baisse du prix de l’or noir ne saurait tout expliquer du cataclysme en cours. Radiographie d’un chaos économique inédit dans l’histoire pétrolière du pays.
L’activiste Aziza Al-Yousef a lancé une pétition, signée par plus de 14 000 personnes, demandant la fin de la tutelle qu’exercent les hommes sur la plupart des grandes décisions des femmes.