— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
La Guadeloupe et la Martinique vont connaître fin 2017 une période charnière de leur histoire entre un monde qui se meurt et le nouveau qui se cherche. La capacité de nos pays à s’adapter à ce changement déterminera grandement leur avenir économique, démographique, social et sociétal.
Économiquement,nous réitérons que la Guadeloupe et encore plus la Martinique pèseront sensiblement moins dans dix ans qu’il y a dix ans. En effet, un hypothétique redressement de la croissance économique de la France conditionné à la mise en place de mesures aptes à stimuler l’activité économique permettrait certes de limiter la dégradation du PIB des deux îles, mais la diminution demeure inéluctable.
Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous se méfient des institutions politiques.Ces dernières ont gagné en autonomie et revendiquent leur propre souveraineté, mais peinent à satisfaire les demandes des citoyens et à notre sens cela va s’accroître à partir de 2017 avec les intentions affichées de la droite républicaine de s’attaquer à la dépense publique. Lorsqu’il est question de réduire le train de vie de l’État, de nombreux économistes ont le réflexe keynésien traditionnel d’affirmer qu’une diminution des dépenses publiques aura nécessairement pour effet de ralentir la croissance économique.

Depuis le XVe siècle, la France, à l’instar d’autres pays d’Europe, s’est aventurée sur les mers. À mesure que les navigateurs, nourris d’angoisses et de fantasmes, descendaient vers ce qu’ils avaient cru être les limites du monde – et qu’ils y découvraient des peuples différents –, apparaissait le préjugé de couleur qui servirait de justification facile à l’esclavage et à la colonisation.
Cinquante ans après la disparition de Freinet, son mouvement est toujours vivant !
Beaucoup parmi les partisans de la fusion du Département et de la Région au sein d’une collectivité unique baptisée C.T.M. ne voulaient y voir que des avantages : fin des chevauchements de compétences et des financements croisés entre ces deux collectivités de plein exercice ,économie de moyens humains, matériels et financiers, plus grande cohérence dans la définition et la conduite des politiques suivies ,poids plus important vis-à-vis des représentants de l’ETAT.
Depuis une semaine, je ne peux me défaire d’un profond malaise qu’il me faut partager avec vous aujourd’hui. Le jeudi 20 octobre 2016, sur France 2, chaîne télévisée du service public français, l’Émission politique recevait sur son plateau Bruno Lemaire. Le candidat à la primaire de la droite et du centre eut maille à partir avec Ghislaine Joachim Arnaud, syndicaliste martiniquaise, qui insistait pour qu’il cesse de l’appeler par son prénom et l’interpellait sur le caractère ultralibéral de son programme économique. De cette séquence, on ne retient plus aujourd’hui que l’hilarité du public, lorsqu’elle a comparé le discours de M. Lemaire à du « pipi de chat ». La scène, admettons, fut assez cocasse. Admettons. C’est la semaine suivante que j’ai été saisie par une forte inquiétude, lorsque les mêmes rires ont retenti dans l’assistance au cours de l’intervention d’Elie Domota, qui répondait dans les mêmes conditions et avec la même énergie au candidat François Fillon. L’ex Premier ministre français avait soulevé l’indignation de descendant.e.s d’esclavagé.e.s et de colonisé.e.s fin août 2016 en déclarant :
Après le demi-siècle de rattrapage économique et social qu’a connu la zone Antilles des années 1960 aux années 2000, nos régions de Martinique et Guadeloupe connaissent aujourd’hui des difficultés économiques inédites, dans un contexte hexagonal Français dépressif et un environnement mondial toujours plus incertain, caractérisé par un ralentissement de la croissance, y compris dans les pays émergents.
Un décret publié pendant la Toussaint (!) autorise désormais la création d’un immense fichier regroupant les données personnelles de 60 millions de Français. Nombreux sont ceux qui s’opposent aujourd’hui à son instauration. Explications.
TU PARLES BIEN LA FRANCE
… et la liste des droits et des libertés à conquérir est encore longue : égalité de salaire entre les femmes et les hommes, réglementation du porno, et pourquoi pas un duo présidentiel. Chabadabada.
Piracicaba (Brésil) – Une ville du Brésil s’est lancée dans la production industrielle d’une arme d’éradication massive du virus Zika: des moustiques mutants assoiffés de sexe qui exterminent en copulant.
L’insurrection de Budapest ou révolution de 1956 (en hongrois : 1956-os forradalom) désigne la révolte nationale spontanée contre la République populaire de Hongrie et ses politiques imposées par l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956.
—Propos recueillis par Sébastien Crépel —
D’échec en échec, nous sommes parvenus à atteindre le sommet de l’inacceptable, avec en prime, un grave risque sanitaire, une pollution exponentielle et une importante production de dioxine lors des feux de décharge et des dysfonctionnements de notre incinérateur.
Et si le but ultime du dessein secret de François Hollande, et la raison d’être de sa stratégie actuelle pour redresser la France, était de déconstruire idéologiquement le parti socialiste pour recomposer le paysage politique de la France .
Ni désabusés ni cyniques, ils ont moins de 30 ans, ils sont une quinzaine à s’engager dans un mouvement qu’ils ont nommé «Catastrophe». Prêts à tout mais pas n’importe comment.
EDF Martinique n’est que l’ombre d’EDF en matière de compétence. La gentillesse est là, et c’est mieux que rien car cela témoigne au moins d’un esprit bon enfant. Mais cela suffit-il à faire oublier les haillons sous le manteau dont notre entreprise tente désespérément de se parer.
— Par Jan-Paul Pouliquen —