— Par Collectif —
Dans une tribune au « Monde », un collectif appelle le ministre de l’économie et des finances à poursuivre le travail du Parlement en retirant ce colorant alimentaire qui présente des risques sanitaires.
Tribune. Dans quelques jours et comme tous les ans à la même époque, les traditionnels chocolats et bûches de Noël seront de sortie ; mais cette année, quelque chose a changé : on y trouve de moins en moins de (nano)particules de dioxyde de titane. Nos organisations se félicitent de la réactivité du marché en réponse à nos alertes et inquiétudes : au vu des doutes qui pèsent sur l’innocuité de cet additif alimentaire courant, de nombreuses marques et enseignes ont commencé à supprimer le E171 de la composition de leurs produits.
Mais nous redoutons que l’hiver ne vienne « gripper » cette belle dynamique. Tout avait pourtant bien commencé. En mai, le gouvernement s’était dit « déterminé à suspendre le E171 avant la fin de l’année ». A l’automne, les parlementaires ont conforté cet engagement en votant la suspension du dioxyde de titane dans l’alimentation par l’article 53 de la loi alimentation ; c’est l’une des rares mesures vivement défendues par les associations lors des Etats généraux de l’alimentation qui ait été maintenue dans la version finale de la loi publiée le 1er novembre.