— Par AFP —
Cayenne – Découverte d’une aire marine méconnue, observations de dizaines d’espèces de cétacés: une mission scientifique inédite Greenpeace-CNRS s’achève dans les eaux de la Guyane pour mieux comprendre le récif de l’Amazone, riche en biodiversité et menacé par le développement du pétrole offshore au Brésil.
« Nous découvrons des poches de vie, trésors de biodiversité, explorées par l’être humain pour la toute première fois et dont le mystère reste encore entier », s’enthousiasme Alexis Rosenfeld, plongeur-photographe de la mission océanique menée à 100 kilomètres au large de la Guyane.
Cette expédition intervient alors qu’un traité sur la haute mer est en cours de négociations à l’ONU, en écho au rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Publié mardi ce rapport souligne la nécessité pour les gouvernements d’intensifier et d’accélérer leurs efforts pour faire face à la crise climatique et protéger les océans.
Par 100 mètres de profondeur, dans une eau à forts courants et boueuse, une équipe de six professionnels a plongé pour la première fois sur la partie guyanaise du récif de l’Amazone, un assemblage d’algues calcaires, d’éponges et de coraux noirs.


Le « racisme anti-Blancs » est une construction idéologique destinée à relativiser le racisme systémique, social et culturel, subi en France par les Noirs et les Arabes. Son ascension dans le débat public témoigne de l’aveuglement français à la question coloniale, à sa longue durée comme à sa persistante actualité.
Chirac décédé, tous les politiciens, de toutes les couleurs politiques, jusqu’à Mélenchon et Le Pen, se sont déchaînés pour faire l’éloge du personnage à la télé comme à la radio. Macron n’a pas manqué d’y aller de son couplet.
Depuis quelques mois, le Groupe France-Antilles qui publie notamment les quotidiens des 3 départements de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane, mais aussi Le Mag TV, Créola, et une vingtaine d’autres suppléments, est en difficulté. Il a été placé en redressement judiciaire le 25 juin dernier.
À partir du 1er octobre 2019, 3 nouveaux produits d’épargne retraite seront proposés en vue de remplacer à terme les dispositifs actuels (Perp, Perco, Préfon…). Une ordonnance a été publiée en ce sens au Journal officiel du 25 juillet 2019 suivie d’un décret au Journal officiel du 1er août 2019.
Une énième étape dans l’utilisation du Paraquat et du Chlordécone en Martinique et en Guadeloupe a été franchie le mercredi 18 septembre 2019 à la préfecture de la Martinique. Préalablement, nous avons reçu une invitation à participer à l’audition en présence de quatre autres organisations, après avoir identifié ces dernières, nous avons considéré que, vue l’importance de cette audition, il était hors de question d’être en compagnie de ces interlocuteurs ; à ce moment nous avons motivé notre démarche et obtenu que PUMA soit entendu seul, afin de répondre favorablement à cet incontournable impératif.
Rentrée universitaire 2019 : combien ça coûte ?
« Le complotisme a partie liée avec nos passions tristes : égocentrisme, misanthropie, paresse, lâcheté, peur, jalousie, ressentiment. Qu’il vienne panser une blessure narcissique toujours ouverte, qu’il mette en récit ce que l’on n’arrive pas à comprendre, qu’il serve à blesser ou diffamer des ennemis, son expansion n’est pas seulement le symptôme d’une crise de la démocratie libérale, elle en est aussi un facteur d’aggravation à part entière. Sur le marché noir des idées douteuses, les théories du complot s’échangent avec la même frénésie que les superstitions, les pseudo-sciences, les nouvelles spiritualités et les idéologies radicales.
Il ne s’agit pas de transformer les institutions pour changer d’avenir, mais encore faut-il pouvoir transcender le passé de la Martinique . L’urgence est d’anticiper dès aujourd’hui la société que nous voulons pour demain !… Pourquoi parlons nous d’urgence et d’anticipation ? Tout simplement parce que très bientôt les stupéfiants progrès de l’intelligence artificielle vont confronter la société Martiniquaise à un terrible défi. Un changement de paradigme est donc nécessaire à ce stade de l’inévitable mutation du pays Martinique .
Faut-il revoir le logiciel de notre économie, à savoir les normes comptables, pour « sauver le vivant » ? Tel est le sujet explosif du Tribunal pour les générations futures qu’organise TEK4life le 30 septembre, au barreau de Paris.
— Manifeste —
Un homme a été agressé le 17 septembre dans le village de Kremis, dans la région de Kayes, dans le sud-ouest du Mali. Dans cette zone persiste une certaine forme d’esclavage, et ceux qui tentent de la combattre sont régulièrement victimes de violences.
Il s’appelait Joseph Laroche, il était d’origine haïtienne, travaillait à Beauvais et a embarqué le 10 avril 1912 à bord du « Titanic » avec sa famille, pour retourner s’installer à Haïti.
Quand, à la fin des années 70, les organisations indépendantistes ont commencé à s’imposer dans le paysage politique martiniquais, une campagne de désinformation massive a été déclenchée par les colonialistes et les réactionnaires locaux sur le thème : « Avec l’indépendance la sécurité Sociale et les retraites disparaîtront ! ». Aujourd’hui, les faits montrent que c’est en restant soumis à la domination coloniale de la France que nous connaîtrons assurément la suppression de tous les dispositifs de protection sociale dont bénéficiait la population.
Malgré les menaces sur l’économie mondiale, l’économie de la Guadeloupe résiste et affiche la confiance. Mais tel n’est pas exactement le cas en Martinique, car une récente étude de l’INSEE, révèle une perte importante du nombre d’emplois à l’échelle de la Martinique, mais avec des résultats contrastés.
L’injure compte parmi les plus courantes dans les stades, mais pas seulement. Le mot qui crispe supporters, Ligue et Fédération française de foot s’est invité dans le langage courant, mais est de moins en moins toléré.
— Par Claire Legros —
Dans Le Journal du Dimanche, 805 médecins signent un texte pour préserver l’aide médicale d’Etat. Voici leur tribune : « Couverture santé destinée aux personnes étrangères sans titre de séjour et aux faibles ressources (moins de 746 euros par mois), l’aide médicale d’Etat (AME) essuie une nouvelle attaque. Nous étions habitués à celles provenant de l’extrême droite, mais cette fois, elle vient directement du gouvernement qui étudie la possibilité d’une réforme de ce dispositif, visant essentiellement à en restreindre l’accès ou le périmètre. Une limitation du dispositif serait une catastrophe en termes de santé publique et d’organisation de notre système sanitaire.