125 millions de filles et de femmes actuellement en vie dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient ont subi une forme de mutilations génitales (soit 90 % des femmes excisées dans le monde).

— Par Rémi Barroux —
Le nombre de mutilations génitales féminines tend à diminuer lentement dans le monde, mais trente millions de filles risquent d’en être encore victimes dans les dix prochaines années. Selon un rapport de l’Unicef publié à l’occasion de la Journée mondiale contre les mutilations génitales féminines et l’excision, jeudi 6 février, ces pratiques continuent de toucher plus de 125 millions de femmes et de filles, dans une trentaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Pour Michèle Barzach, présidente de l’Unicef France :
« Trop souvent, ces actes se perpétuent avec la participation des femmes elles-mêmes, prisonnières du poids de la tradition et de la norme sociale. Mais je suis optimiste : le soutien des femmes à ces pratiques est en baisse, y compris dans les pays à forte prévalence. De plus en plus d’hommes sont, eux aussi, pour l’abandon de l’excision, ce qui est fondamental pour le succès de notre combat.

—Par Hélène Demilly et Anne-Cécile Mailfert, pour Osez Le Féminisme ! —
Attention, en Espagne la liberté des femmes est menacée.
Les milieux intégristes et réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la «théorie du genre» à l’école. L’enjeu : l’éducation à l’égalité entre filles et garçons.
Si l’on n’est guère surpris par la vitesse à laquelle, à l’heure d’Internet, les rumeurs les plus folles se diffusent, on peut l’être davantage face à la violence des polémiques qui accompagnent les premiers pas des ateliers ABCD, visant à lutter contre les stéréotypes masculin/féminin auprès des élèves. Car de quoi s’agit-il ? Non de leur inculquer une quelconque théorie : on l’a dit et répété maintes fois, il n’y a pas une théorie du genre mais des travaux articulés autour de cette notion. Très simple, elle pose que le masculin et le féminin tels que nous les concevons ne découlent pas mécaniquement de la différence des corps mais résultent de constructions sociales variables selon les époques et les lieux.
Le terme « détresse » apparaît en 1974. A cette époque, les femmes qui le pouvaient avortaient à l’étranger. Des avortements clandestins avaient lieu en France où les femmes et les médecins qui le pratiquaient, risquaient la peine de prison. Dans ce contexte, il s’agissait de «mettre fin à une situation de désordre et d’injustice et d’apporter une solution mesurée et humaine à un des problèmes les plus difficiles de notre temps ».
… Il y a quelques semaines, au François, un homme agressait son ex-compagne, détruisait sa voiture et celle de son père et s’attaquait à sa maison sous le prétexte que cette femme, lassée de sa violence (il avait déjà été condamné 3 fois !), ne voulait plus de lui…
Communiqué de presse de « Tous créoles »
C’est avec horreur et révolte que nous apprenons l’agression sauvage contre une femme qui a eu lieu ce lundi au François. Une nouvelle fois, un homme s’est attaqué à son ex-compagne et l’a immolée par le feu. Un acte de barbarie inqualifiable, gratuit, que rien ne peut justifier. Une nouvelle fois, une femme est victime de la violence domestique et se retrouve dans un état critique, parce qu’elle est une femme qui a pensé avoir le droit de décider de sa vie.
Catel a écrit « Ainsi soit Benoîte Groult« , une biographie dessinée d’une grande figure du féminisme, récompensée par le prix Artémisia.
J’ai reçu récemment dans un e-mail, transféré cinq fois, la photocopie d’un article de Mme Badinter paru le 9 juillet 2009 (!) dans le Nouvel Observateur, intitulé : « Adresse à celles qui portent volontairement la burqa » avec comme seul commentaire : « bel article ». J’ai lu et relu cette adresse et, j’en suis désolé, je ne trouve pas que ce soit un « bel article », mais plutôt un article consternant.
Mona Ozouf veut faire entrer deux résistantes au Panthéon, Geneviève Anthonioz-De Gaulle et Germaine Tillion ; Régis Debray, une danseuse, Joséphine Baker. Taguées au pochoir sur les trottoirs du Quartier latin, des listes de «panthéonisables» mentionnent encore Olympe de Gouges, Louise Michel ou Simone de Beauvoir. Toutes des femmes exceptionnelles. C’est une manière subtile de négocier avec la dédicace inscrite au fronton du monument national : «Aux grands hommes, la patrie reconnaissante». «Homme» s’entendrait donc dans le sens d’humain (sens vieilli), mais «l’entre ici», comme résonnent encore les mots sonores de Malraux, ne s’entrouvrirait aux femmes qu’à condition de leur grandeur. Laquelle est supposée universelle, si les modalités en peuvent varier : grande artiste, grande philosophe, grande militante, etc. Une seule grande homme à ce jour, Marie Curie. Pour entrer au Panthéon, être un homme n’est donc pas, ou plus, un réquisit, mais il faut avoir été grand. Pour plusieurs raisons, cette règle, égalitaire en apparence, est en fait inéquitable.
Les achats de Noël battent leur plein. Sous le sapin, y aura-t-il les mêmes jouets pour les filles et les garçons?
« Les hommes qui agissent dans notre pays »… « Les grands hommes qui font ce pays »… « Bonjour à tous »… « Les hommes politiques »… «Bonsoir chers téléspectateurs »… « Ceux qui nous ont fait le plaisir d’être là aujourd’hui » (il y a 80% de femmes !)… Et même, pour le comble, cette interpellation : « Messieurs les hommes politiques ! »…
L’actualité martiniquaise et régionale de ces derniers jours a été abondante en faits de violences envers les femmes : Viol par des ex-compagnons, viol avec objet sur une fillette, séquestrations et violences sur une jeune femme,… jusqu’au meurtre d’une femme guadeloupéenne par son ex-compagnon en France (du fait de la condamnation du meurtrier).
Notre Martinique est actuellement dans une période charnière.
« Coup de pub gore d’American Apparel »
La réforme des retraites de 2013 sera-t-elle aussi préjudiciable aux femmes que l’ont été les précédentes ? Ce sera le cas si les options aujourd’hui privilégiées par le Président, le Premier ministre et la Commission pour l’avenir des retraites sont adoptées par le Parlement.
P-au-P, 14 juin 2013 [AlterPresse] — Plusieurs représentantes d’organisations féministes sont endeuillées, après la mort de la militante féministe, Jesi Chancy-Manigat, survenue dans l’après midi du mercredi 12 juin 2013, à la suite d’un cancer, à l’âge de 57 ans, selon les témoignages rassemblés par l’agence en ligne AlterPresse.


