Fin d’APB remplacée par la plateforme « Parcoursup », accompagnement des élèves de Terminale, fin du tirage au sort pour l’accès à certaines filières, rattachement des nouveaux étudiants au régime général de la sécurité sociale… À la suite du « plan Étudiants » du 30 octobre 2017, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présenté au Conseil des ministres du mercredi 22 novembre 2017 le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants.
Pour l’année 2017-2018, le nouveau calendrier d’orientation des lycéens de Terminale va s’articuler autour de 4 phases principales :
- phase d’information (novembre-décembre 2017) avec mise en place d’une 1ère semaine de l’orientation et examen par le conseil de classe des intentions d’orientation des élèves ;
- phase des vœux (janvier-mars 2018) avec notamment participation à la 2e semaine de l’orientation, ouverture de la nouvelle plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur, saisie des vœux (10 au maximum, non hiérarchisés), examen par le conseil de classe, avis du chef d’établissement ;
- phase de réception et d’acceptation des propositions (mai-septembre 2018) ;
- phase complémentaire pour les candidats n’ayant obtenu aucun de leurs vœux (juillet-septembre 2018).

Education et entreprises : La Fondation Université des Antilles et GBH prolonge son action en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes Mercredi 22 novembre 2017 sur le Campus de Schœlcher se déroule la 7ème édition des forums métiers et carrières à l’initiative de La Fondation Université des Antilles et GBH, en partenariat avec Contact Entreprises. L’Université des Antilles et GBH ont décidé, en juillet dernier, de prolonger l’action de la fondation pour une durée de cinq ans, affirmant ainsi leur volonté commune de rapprocher le monde de l’université avec celui de l’entreprise. L’une des actions majeures développées par cette fondation, est le Forum métier, qui vise à faciliter les échanges d’expérience et de compétences entre les cadres d’entreprises et les étudiants pour une meilleure intégration professionnelle.
Dans un contexte national de politique d’austérité qui voit le budget de l’enseignement supérieur amputé alors même que des étudiants ne trouvent pas d’affectation, dans un contexte national de politique hostile à la fonction publique (gel du point d’indice, rétablissement du jour de carence, suppression de poste), l’actualité de l’enseignement supérieur aux Antilles connaît deux points saillants :
ous vouliez trouver du travail, c’est un BTS qu’il fallait faire, pas une thèse. » Cette phrase a été adressée à l’un d’entre nous par sa conseillère Pôle emploi : elle figure parmi les témoignages collectés sur le site Doc en stock, destiné à rendre visible la précarité subie par des milliers de titulaires d’un doctorat privés d’emploi stable.
La nomination d’une enseignante métropolitaine pour un cours sur l’histoire de l’esclavage suscite un tollé et vire à la querelle identitaire.
Lettre ouverte de Corinne Mencé-Caster (ex-Présidente de l’Université des Antilles au 1er septembre 2016)
Une enquête judiciaire ouverte en avril 2014 cherche à savoir où sont passés 10 millions de subventions. Trois professeurs ont déjà été sanctionnés.
Lettre à mes débiteurs
Madame la Présidente, chère collègue,
Ils sont là, à tourner au-dessus de l’actualité qui les laisse dans la désespérance de l’indifférence, à épier la moindre occasion de sortir leur sifflet rouillé pour critiquer, fustiger, incendier. Ces donneurs de leçons se découvrent brusquement des dons de lucidité retrouvée sur la perception d’un pays. Brusquement, voilà qu’ils auraient découvert que gérer un pays uniquement sur la base de la distribution d’aides sociales et de billets d’avion n’était pas une vision moderne du développement, ni une volonté politique affichée de contribuer au progrès dans le respect et pour la dignité de leurs compatriotes.
Extraits de l’intervention d’AMJ devant l’Assemblée nationale : Plus spécifiquement, c’est l’Université des Antilles et de la Guyane qui s’est lézardée il n’y a pas si longtemps.
Le mardi 28 avril 2015, France-Antilles publiait, sous le titre «
En 1967, Jean-Jacques Servan Schreiber, dans son célébrissime livre Le Défi Américain, pronostiquait avec 13 ans d’avance l’irruption du micro-ordinateur et démontrait que « l’arme absolue » mise en œuvre par les Américains pour dominer le monde était l’investissement dans les universités. « L’Amérique tire en ce moment un profit massif du plus rentable des investissements : la formation des hommes« , écrivait ce visionnaire, qui dirigeait alors l’hebdomadaire l’Express. A l’époque, voici 48 ans, les Etats-Unis comptaient déjà 45% d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, la France commence à peine à atteindre ce chiffre.
Extraits « Le Canard Enchaîné » 6 mai 2015 :
Quelques jours après le passage à la Martinique du directeur de Médiapart, Edwy Plénel, a paru dans ce journal
L’enquête judiciaire sur les colossaux détournements de fonds à l’université des Antilles progresse malgré de multiples pressions et intimidations. Indirectement mis en cause, les deux présidents (socialiste et apparenté) de la région Martinique et de la Guadeloupe s’activent. Et le gouvernement aussi.
Dans un contexte préoccupant pour l’avenir de l’université en Guadeloupe et en Martinique, qui suscite à juste titre la mobilisation des enseignants-chercheurs, des personnels et des étudiants, les parlementaires français sont appelés à se pencher sur l’installation de l’Université des Antilles. C’est pourquoi les anciens parlementaires que nous sommes et qui avons activement travaillé à la construction de l’institution universitaire dans la région, entendons apporter notre point de vue sur le projet de loi portant transformation de l’Université des Antilles-Guyane (UAG) en Université des Antilles (UA).
TRIBUNE
Nous, les élus des étudiants du Pôle Guadeloupe et du pôle Martinique, de manière unanime, déplorons les évènements que nous traversons actuellement au sein de l’UA. Nous ne prnons part à aucun conflit, àa aucun préavis degrève, et à aucune motion signée par l’intersyndicale qui pourraient par la suite handicaper notre vie étudiante. Nous EXGEONS que les choses s’améliorent et que les étudiants soient plus concertés sur l’avenir institutionnel de notre !université. Notre but n’est pas politique mais il est motivé par notre envie de défendre avant tout l’intérêt des étudiants de notre institution.