Catégorie : Education Formation

Nouvelle agression au LP Dillon.

—Communiqué du S.M.P.E.-CGTM —

lycee_dillon_proLe mercredi 21 septembre 2016, un élève a balancé son sac à la tête d’un enseignant du lycée. Résultat : des contusions sous-orbitaire, une cervicalgie musculaire et une ITT de 7 jours.
L’année dernière, ce même élève avait déjà agressé un autre enseignant avec une lance à incendie. Conseil de discipline et un renvoi de 8 jours avec sursis. Cette fois, pas l’ombre d’un renvoi en conseil de discipline.
Nous, syndicat SPME-CGTM, nous élevons avec force contre une telle situation.
Enseignants, oui ! Formateurs, oui ! Animateurs, oui ! Victimes, non !
Nous appelons les autorités (Proviseur, Recteur, Préfet) à prendre les mesures qui s’imposent. Qu’au-delà des mots et des promesses, qu’elles prennent leurs
responsabilités afin que puisse régner la sérénité au sein du LP Dillon, et au-delà, dans tous les établissements scolaires.
Le SMPE-CGTM invite les agents victimes de ce type de comportement à saisir les juridictions compétentes afin de faire respecter leur statut et leur mission.
G. JEAN-MARIE, Secrétaire du SMPE-CGTM, Syndicat Martiniquais des Personnels de l’Education.

*

*

*

*

*

smpe-cgtm

→   Lire Plus

Atelier d’étude du créole martiniquais

creole_martiniquais

2016-2017

Sous l’égide du CIRECCA (Centre International Recherches Echanges Coopération Caraïbes Amériques), l’atelier d’étude du créole martiniquais ouvre de nouveau ses portes.
Cet atelier a comme objectif d’apprendre à lire et à écrire le créole martiniquais et d’en étudier le fonctionnement sur le plan lexical, grammatical et syntaxique.
Cet atelier s’adresse aux créolophones qu’ils soient natif-natal ou bien d’adoption ou d’option.
Ses séances, bi hebdomadaires, se déroulent, le soir, sur le Campus de Schoelcher et ce, réparties en deux niveaux : un niveau 1 destiné aux débutants, un niveau 2 aux personnes ayant déjà une pratique de la langue.
Ces séances sont animées par Daniel Boukman, écrivain, militant culturel martiniquais.

Pour tous renseignements complémentaires
0696 94 32 20
galta972@gmail.com.
cireccamartinique@gmail.com.fr
0696 73 68 28

→   Lire Plus

Professeurs? Quelques raisons majeures de faire grève le 8 septembre prochain?

greve_8_septembre_2016Le SNES appelle à la grève contre la réforme des collèges le 8 septembre prochain.
Il n’appartient pas au secrétaire sortant de la FSU d’analyser la stratégie défendue par tel ou tel syndicat de sa fédération. Par contre le secrétaire de la fédération, ancien secrétaire départemental du SNES, ancien secrétaire du SNES du lycée Schœlcher, ancien professeur au même lycée, président de l’association des consommateurs et des citoyens de la Caraïbe et membre fondateur de Sauver Les Lettres se doit de rappeler à tous, public et personnels les enjeux de cette grève ; car jamais les conditions non été aussi favorables – présidentielles obligent – pour contraindre le gouvernement à suspendre une réforme qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves, des parents et des personnels.
Quel parent n’a pas constaté que la réforme des rythmes scolaires dans le 1er degré n’engendre que fatigue pour les enfants et leurs parents ? Pour quel résultat puisque parallèlement, on fait en CM2 ce qu’on faisait avant en CE2 voire CE1 ?!
Mais le gouvernement a décidé de passer en force, au mépris des personnels qu’on voudrait voir se passer au cou la corde qui les pend.

→   Lire Plus

Corinne Mencé-Caster :  » j’ai fait de mon mieux… »

mence_casterLettre ouverte de Corinne Mencé-Caster (ex-Présidente de l’Université des Antilles au 1er septembre 2016)
Il n’est pas toujours simple de dire au revoir, ni même de prendre la décision de s’interrompre, d’arrêter. C’est pourtant ce que j’ai pris le parti de faire, à l’aube de cette rentrée universitaire 2016-2017, qui aurait été ma quatrième en tant que présidente de l’Université. Cette décision, je l’ai mûrie et réfléchie, et je vous l’annonce, certaine d’avoir vraiment accompli tout ce qu’il était en mon pouvoir d’accomplir, dans le temps et les conditions qui m’étaient impartis.
J’estime, en effet, avoir fait ce que je pouvais faire, compte tenu des circonstances qui ont entouré ma mandature, et sur lesquelles je crois inutile de revenir ici.
Les statuts de l’université étant votés à l’unanimité, il me semble aujourd’hui important de permettre à l’établissement de se mettre en conformité avec eux, ce qui suppose la tenue d’élections renouvelant son conseil d’administration et son conseil académique le plus rapidement possible. La nouvelle équipe de gouvernance, issue de ces élections, pourra alors négocier avec le Ministère, un contrat pour les cinq ans conforme à sa vision et à son projet, pour les cinq ans à venir, et le mettre en oeuvre pendant la durée de son mandat.

→   Lire Plus

De la gratuité de l’école en Martinique

— Par A3C —

ecole_pub_grat_laik_oblig-1Au moment où s’opère la rentrée des classes, et où les parents s’arrachent les cheveux devant les listes sans fin de matériel demandé aux élèves, où même du papier d’imprimante par paquets de 500 feuilles est réclamé par les professeurs des écoles y compris dans les toutes petites classes, il faut bien rappeler à tous et à toutes le principe républicain de gratuité de l’école :

Le principe de gratuité de l’enseignement public, posé dès 1881 pour le premier degré a été érigé en principe constitutionnel par le préambule de la Constitution de 1946. Il exige que les activités d’enseignement qui se déroulent dans les établissements scolaires publics ne soient pas à la charge des parents d’élèves. Il s’agit d’un principe absolu, qui concerne, pendant toute la durée de la scolarité, l’ensemble de la prestation d’enseignement, c’est-à-dire, l’enseignement proprement dit, les activités obligatoires liées à cet enseignement et la fourniture du matériel collectif nécessaire à cet enseignement.
Code de l’éducation (articles L. 132-1 et L. 132-2)

http://eduscol.education.fr/cid48578/principe-de-gratuite.html

Le corollaire de cette gratuité suppose qu’aucune activité obligatoire ne peut être payante.

→   Lire Plus

Nos lycées, encore une fois font parler d’eux !

— Par Gracienne LAURENCE membre de Nou Pep La (NPL)

lyceens_martinique-400Après le lycée Schœlcher, L’Amep, c’est autour du Lycée agricole du Robert qui tente par tous les moyens de se débarrasser de l’infirmière en poste depuis 16 ans, en dépit de ses bons et loyaux services, et c’est peu dire !
Après une année de travail bien remplie et au moment où tout un chacun aspire à des vacances légitimes, l’infirmière Madame Marie-Andrée CONCY se retrouve au-devant de la scène à mener un combat dont elle se serait bien passé.
En effet, Madame CONCY Marie-Andrée a été recrutée en 2000, en CDD comme infirmière. En 2007 elle bénéficie d’un CDI mais elle n’est pas titularisée. Qu’à cela ne tienne, elle s’investit dans son travail. Elle est appréciée tant par les lycéens auxquels elle apporte écoute, soutien en cas de mal-être, (car il n’y a pas de psychologue) que par les parents d’élèves qui se tournent vers elle lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés socio-économiques (il n’y a pas d’assistante sociale). Sa hiérarchie n’a rien à lui reprocher et comme l’effort ne lui fait pas peur elle prépare une thèse en plantes médicinales et aromatiques qu’elle soutient avec succès.

→   Lire Plus

Le lycée Schoelcher, un feuilleton ?

— Par Yves Pierodé —
lycee_schoelcher_feuilletonOui, un feuilleton. Je frémis en pensant que ce lycée pourrait disparaître, lui qui fait partie de notre patrimoine. A partir du moment où chaque jour on s’attend à quelque chose de nouveau, on peut parler de feuilleton. Avant, avant-hier la maternité ; avant-hier Tartenson ; hier Acajou ; jeudi 16 juin (selon France-Antilles) Bellevue / Joseph-Gaillard.
O Grand Dieu! Pourquoi ces décisions malencontreuses de la part de certains ? La justice et la logique ne sont pas la meilleure des choses dans cette affaire de délocalisation du lycée Schoelcher ? Oui! Evidemment. Mais certains ont préféré tout stopper, plongeant ainsi lycéens et parents d’élèves dans l’angoisse et l’insomnie. Tout le monde sait que c’était la maternité de Redoute qui avait été choisie pour recevoir temporairement les élèves du lycée Schoelcher. Le Conseil régional dirigé par Serge Letchimy a tout mis en oeuvre pour que la maternité fût opérationnelle à la rentrée de septembre (mise en conformité du bâtiment, parking agrandi pour éviter les embouteillages que l’actuelle Collectivité Territoriale de Martinique prend en considération pour ne pas continuer les travaux.

→   Lire Plus

Lycée Schoelcher : entre ombre et lumière

— Par Luc Laurencine, pour Nou Pep La

lycee_scholecher_mortLa question du lycée Schoelcher, au travers de sa reconstruction et de son déplacement transitoire, est l’objet d’âpres discussions, de contradictions voire de tensions entre la communauté scolaire, le rectorat et la collectivité territoriale de Martinique. Les tensions qui persistent entre les forces politiques rivales au sein de la CTM prévalent sur la recherche d’une solution valable, rendant plus difficile un choix consensuel par les élèves, les parents et les syndicats.
Cette situation est, de toutes les façons, préjudiciable à l’ensemble de la Martinique compte tenu des effets dévastateurs sur de nombreux plans :
– politique tout d’abord, parce qu’elle entretient dans l’opinion publique l’idée que les élus ne privilégient pas les intérêts supérieurs du pays
– économique ensuite, car les remises en cause successives, ont entraîné des investissements colossaux réalisés sous la direction des majorités successives et ont impacté fortement la possibilité d’agir efficacement dans l’intérêt des contribuables.
– humain surtout, puisque les élèves, les parents, les enseignants et le personnel administratif sont plongés dans l’incertitude et, se sentant déplacés comme des pions, subissent un stress qui aura assurément des conséquences néfastes sur les conditions de travail et les résultats scolaires.

→   Lire Plus

Où sont passés les millions de l’université des Antilles ?

— Par Émilie Lanez —
uag_ceregmiaUne enquête judiciaire ouverte en avril 2014 cherche à savoir où sont passés 10 millions de subventions. Trois professeurs ont déjà été sanctionnés.
À quoi ont servi les subventions versées par Bruxelles à un laboratoire de recherche de l’université des Antilles ? Telle est la question posée par l’instruction judiciaire, ouverte en avril 2014, sur signalement de la Cour des comptes. Le Ceregmia (centre d’étude et de recherche en économie, gestion, modélisation et informatique appliquée) est un des laboratoires de recherche de l’université des Antilles, dirigé depuis trente ans par Fred Célimène, professeur des universités. Et depuis dix ans, la Cour des comptes, l’Inspection générale de l’Éducation nationale ainsi que le Sénat multiplie..

Lire Plus => Le Point.fr

→   Lire Plus

Ecole en péril: la Guyane passe en zone d’éducation prioritaire renforcée

— Par Faïza Zerouala —

zep_prioritaireAprès des semaines de mobilisation, d’annonces et de contre-annonces, de changement de recteur, la ministre de l’éducation vient d’annoncer le passage en REP+, l’éducation prioritaire renforcée, de l’ensemble de l’académie de la Guyane. Cette décision tente d’apporter des réponses à la situation catastrophique de l’éducation.
La bataille des mots a été virulente. Les uns parlaient de « malentendu », les autres de « mensonge d’État ». Depuis presque une semaine, la communauté éducative ainsi que des parents et les syndicats étaient mobilisés pour obtenir le classement de l’académie entière de Guyane en zone d’éducation prioritaire renforcée, en REP+, selon la terminologie officielle en vigueur. Le mardi 24 mai, 600 personnes ont manifesté devant le rectorat, 80 % des enseignants étaient en grève selon le porte-parole de l’intersyndicale locale.

La protestation a payé, la ministre de l’éducation nationale a expliqué le mardi 24 mai à l’assemblée nationale (visible ici à partir de 44 minutes ), après une question de Gabriel Derville, député de Guyane au nom des autres parlementaires du département, que toute l’académie passerait dès la rentrée prochaine en éducation prioritaire renforcée, à l’exception d’un collège.

→   Lire Plus

Ambitions pour l’histoire et la mémoire

— Par Myriam Cottias, présidente du Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage —
case_negreL’année 2016 ouvre une nouvelle décennie pour le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage (CNMHE). Créé en 2006, à la suite de la loi du 10 mai 2001 déclarant l’esclavage atlantique et dans l’Océan indien crime contre l’humanité, les trois comités qui se sont succédés, présidés par Maryse Condé puis Françoise Vergès et moi-même, ont ouvert des voies de réflexion mais aussi permis des réalisations très concrètes.

Récit national et reconnaissance
Plutôt que de demeurer dans le registre de l’accusation ou de la victimisation, le CNMHE, depuis 2013, a oeuvré très concrètement. Il a poursuivi son action pour faire reconnaître l’histoire de la déportation de près de 13 millions d’êtres humains et celle de l’esclavage, des esclaves non pas comme histoire marginale mais comme histoire de France, motrice de son développement économique, politique, social ; partie prenante de l’élaboration des valeurs politiques de la République française ; ciment, malheureusement, des préjugés, des discriminations et du racisme.
Faire reconnaître l’histoire, transmettre le savoir, diffuser les connaissances, valoriser les initiatives citoyennes, fédérer les différentes mémoires autour de la commémoration de l’esclavage, voilà les mots d’ordre principaux du CNMHE.

→   Lire Plus

Nous jeunes Martiniquais, Américains, Français et Européens…

— Par les élèves de Terminales littéraires du lycée Joseph-Zobel de Rivière-Salée —

patrimoine_immateriel« Il n’est plus possible de fermer les yeux »

Ainsi vit la terre, les hommes l’habitent, l’utilisent, et la brisent. Tandis que le libéralisme arrive à son stade ultime, les biens communs, eux, rencontrent leurs échéances. Ces biens par nature inaliénables : l’eau, la terre et les semences, Patrimoines de l’Humanité, sont, sous la pression du libéralisme, de l’exaltation du pouvoir et de la recherche obsédée du profit, happés par le marché. Avec la complicité du politique, il se donne le droit de faire de chaque être naturel, vivant et culturel une propriété privée.
Aujourd’hui cette question s’impose comme l’une des plus importantes du monde actuel, suite à de nombreuses réflexions philosophiques et morales sur la problématique du vivant et le devenir de l’humanité. Il n’est plus possible de fermer les yeux et de passer outre la question des OGM et du brevetage du vivant. Bien trop de citoyens ne se voient pas offrir l’occasion d’être informés sur les jeux de convoitises et d’appropriation du vivant ainsi que les enjeux qu’ils suscitent sur l’avenir du monde.

→   Lire Plus

Au secours papa blanc

—Tribune de Thierry Renard pour le Front de Gauche —

pouvoir_colonial Le problème du transfert du lycée Schœlcher est arrivé maintenant au niveau étatique. Cette information nous a été donnée de façon si naturelle que l’on pense que cette ingérence est normale. Il n’en est rien.

Avant les élections de la CTM, il aurait été impossible aux représentants de l’État de s’immiscer dans les affaires relevant des compétences de la Région Martinique.

Depuis la loi de décentralisation de 1982, la compétence pour le bâti des lycées a été transférée aux Régions. Ce sont donc les Régions qui sont les seules habilitées à décider où elles veulent implanter des lycées, qu’ils soient de transit ou non. Alors, que se passe-t-il chez nous ?

Il faut savoir que depuis la loi du 27 juillet 2011 qui crée la CTM, on nous fait croire que nous aurons plus de pouvoir de décision. Décider nous même, pour nous même. C’est la base d’une certaine autonomie que l’on nous a vendu le 24 janvier 2010.

Or, ce que l’on a omis de dire à la population, c’est que dans le texte créant la CTM, on a donné au représentant de l’Etat, « Monsieur le Préfet », un pouvoir de Gouverneur.

→   Lire Plus

Outre-mer : Près d’un jeune sur trois illettré ou quasi illettré

— Source AFP —
illetrisme-400Cette étude dévoilée mercredi 18 mai met en lumière un problème social souvent passé sous silence en France. Après avoir soumis 770 000 Français de toutes régions, âgés de 16 à 25 ans, à plusieurs tests, les responsables du programme au sein de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) ont découvert que près d’un jeune sur dix éprouve des difficultés de lecture et 4,3 % sont en situation d’illettrisme. Cette cellule rattachée au ministère de l’Éducation a profité de la Journée défense et citoyenneté pour mener cette étude. La fréquence des difficultés est plus prononcée dans les départements du Nord, entourant l’Ile-de-France ou plus encore en outre-mer et les garçons sont plus concernés que les filles.

Quelque 9,9 % des jeunes gens testés en 2015 présentent de « très faibles capacités de lecture » ou « des difficultés sérieuses » (4,3 %). Ces 4,3 % « peuvent être considérés en situation d’illettrisme », selon les critères de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme. Ils se caractérisent par « un déficit important de vocabulaire ».

→   Lire Plus

Lettre ouverte aux fétichistes adorateurs d’un lycée nommé Schoelcher

victor_schoelcher_ki_s— Tribune de Daniel Boukman —

Une affaire, vieille déjà de plusieurs années, dont certains – politiciens tortueux, syndicalistes bornés- ont tenté d’en faire l’affaire du siècle, touche à sa fin : un établissement scolaire vétuste, suite à la violence de secousses sismiques, risque de s’effondrer et d’ensevelir sous ses décombres ceux qui, ce jour-là, par malheur, s’y trouveraient.

Il s’agit donc, conformément au principe de précaution (auquel un bâtiment, si prestigieux soit-il, n’échappe) d’évacuer élèves, professeurs, personnel administratif, de leur assurer, pour la rentrée prochaine, un lieu de transit (le mieux possible approprié, nulle entreprise humaine n’étant parfaite) afin d’entreprendre – enfin !- la reconstruction d’un édifice par certains érigé en totem.

A la source de la pensée fétichiste en cours, il y a les relents de l’idéologie schoelchériste : dans les années 2000, il avait été proposé que l’établissement baptisé, en 1937, Schoelcher, reçoive le nom d’Aimé Césaire, et que, dans ce même temps, au Lamentin, l’aéroport soit appelé Frantz Fanon…. Véhémentes protestations de la part des orphelins de « papa chelchè ki ba nou lalibèté ki si chè a nou » (1) dont l’envahissante présence ( nom de rues, nom d’une ville, d’une bibliothèque… érection de statues et autres bustes) alimente la piété idolâtre des néo-schoelchéristes.

→   Lire Plus

Parano

— Par Michel Herland —

logo UACe texte est-il l’œuvre d’un fou ou d’un homme aux sens rassis victime d’une conspiration bien réelle, au lecteur d’en décider.

Je suis de plus en plus inquiet quant à mon état psychique : cette impression de plus en plus obsédante de vivre dans un monde impossible né de me seuls phantasmes, comme si j’étais cerné par des êtres maléfiques, des ennemis dont j’ignore les motivations, qui s’acharnent à me faire du mal. J’essaye de me ressaisir, de revenir à la réalité d’un monde normal où les gens ne s’intéressent pas particulièrement à moi, où chacun vit à sa guise sans chercher à me nuire. Rien n’y fait : chaque fois que je crois être sorti du cauchemar, un nouvel événement surgit et je replonge dans mon délire. Tout a commencé d’une manière relativement anodine. Je n’étais même pas directement visé. Deux collègues, deux professeurs de mon université (s’il est vrai que je suis moi-même universitaire à la retraite mais je ne suis plus sûr de rien) ont été accusés de malversation dans la gestion de leur centre de recherches, suspendus de toutes leurs fonctions à l’université et interdits de se présenter sur le campus.

→   Lire Plus

Lire , des essais non transformés !

— par Janine Bailly —

logo.inddNostalgique de mes quelque quarante années d’enseignement, j’ai cru trouver, en participant à l’opération “Lire et faire lire“, initiée par l’écrivain Alexandre Jardin, l’occasion de revivre cette belle émotion de transmettre qui fut si longtemps la mienne. Il s’agit, à condition d’avoir atteint un âge certain, de se rendre dans une école, maternelle ou primaire,  afin d’y lire aux enfants des histoires censées leur plaire. Las ! Que ne me suis-je méfiée ! Au portail où je me présente on me crie sans aménité aucune : « Tirez le verrou ! », et d’ores et déjà je me sens Petit Chaperon Rouge car résonne en moi la comptine « Tirez la bobinette et la chevillette cherra ». Bref on me confie une petite troupe à asseoir dans une quelconque salle. Forte de mon expérience passée, je me lance imprudemment… et n’irai pas bien loin ce jour-là. Des chérubins à moi confiés, d’aucuns se roulent par terre, d’autres me bombardent de feuilles mortes préalablement glanées dans la cour, les plus audacieux tentent de m’arracher le livre où dorment les si beaux contes qui ne demandaient qu’à se réveiller pour leur plaisir.

→   Lire Plus

Hadriana dans tous mes rêves

hadriana_depestre_poinsotÉtude critique par Jérôme Poinsot

RENÉ DEPESTRE

Hadriana dans tous mes rêves

HONORÉ CHAMPION PARIS – 201

Jacmel (Haïti) en 1938, à l’époque des réjouissances du Carnaval, Patrick Altamont, le jeune narrateur, nous conte deux évènements qui se produisent en simultané : d’abord la fin de sa très chère marraine Germaine Villaret-Joyeuse, puis les noces de l’éblouissante Hadriana Siloé, laquelle tombe raide morte au pied de l’autel à la minute où elle prononce le oui sacramentel.
Mais nous sommes en pays vaudou où le rituel des métamorphoses permet de mêler les horreur de la mort aux rires de la fête. Et si Hadriana, l’héroïne française du récit, est enterrée en grande pompe dans sa belle robe de mariée, elle ressuscite aussitôt sous la forme d’une zombie, l’une des formes mythiques du destin des Haïtiens. Autour de ce thème lié aux mythes de l’esclavage et de la colonisation, symbole de l’ambiguïté du réel-merveilleux dans les cultures de la Caraïbe, l’humour et l’imagination du conteur se débrident pour éclairer le vécu haïtien dans sa fantaisie, sa sensualité, son surréalisme démonté, son désordre toujours hallucinant…

  • Collection ENTRE LES LIGNES
  • Format 11 X 17,6 CM
  • Nombre de volume 1
  • Nombre de pages 136
  • Type de reliure BROCHÉ
  • ISBN 9782745331007
  • Date de publication 17/03/2016
  • Lieu d’édition PARIS
  • Indic.

→   Lire Plus

Reconstruction ou bataille du Lycée Schoelcher ? premier test majeur pour les dirigeants de la CTM

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

lycee_schoelcher_projet2La reconstruction du Lycée SCHOELCHER est susceptible de constituer un test majeur pour la crédibilité des dirigeants de la nouvelle CTM .
D’abord remarquons que ce sont bien ces responsables qui ,de manière surprenante s’agissant d’une collectivité nouvellement créée dont la vocation première est le Développement économique conditionnant tout le reste, ont placé cette question en tête des priorités de leur action politique .
Analysons donc cette démarche quelque peu  singulière !
Pour tout esprit se voulant libre et non inféodé à une quelconque chapelle deux éléments essentiels s’en dégagent : le sort réservé à la communauté éducative d’une part, le parti architectural affirmé dans le dossier technique, de l’autre.
Le respect dû à la Communauté Educative
Elle le mérite amplement pour avoir fait de cet établissement d’enseignement secondaire un des meilleurs de France ; ses exigences en matière de maintien de son unité et de sa cohésion tant sur le plan pédagogique que sur celui de la gestion s’avèrent en conséquence parfaitement légitimes.
Ce qui ne l’est pas par contre ,c’est qu’elle soit toujours dans l’incertitude du sort qui lui est réservé à moins de six mois de la prochaine rentrée ; il n’est pas admissible qu’elle doive encore attendre les conclusions d’un soi-disant comité d’experts où dominent les considérations politiques pour arrêter les conditions matérielles et pédagogiques de la nouvelle année scolaire .

→   Lire Plus

Le lycée Schoelcher doit disparaître

— Par Yvon Joseph-Henri —

lycee_scholecher_mortTRIBUNE — Le lycée Schœlcher doit disparaître, non parce que je le souhaite, mais parce qu’à y bien réfléchir, il est déjà mort.

Pour ceux qui s’en souviennent et pour les autres, à peine arrivé au lycée à la rentrée 2000-2001, indigné de son état de vétusté, j’ai été l’artisan majeur de sa reconstruction, entraînant avec moi le SNES et les autres syndicats minoritaires de l’établissement (UNSA, CSTM-UGTM). Le Président Alfred Marie-Jeanne voulait déjà raser le lycée, disait-il, mais il a accepté tout de même que l’étude de sa reconstruction se fasse. Nous voulions un lycée de transit, mais nous, syndicats, n’en avons jamais fait un préalable tout comme nous n’avons jamais fait de l’esthétique un préalable. En même temps, force est de reconnaître que Messieurs Soumbo (élu à l’époque, président de la commission éducation à la Région Martinique) et Marie-Jeanne (alors Président de la Région) ne voulaient pas de lycée de transit que justifiait pourtant l’état de l’ensemble des établissements de la Martinique. Il ne restait donc plus que l’opération à tiroirs que nous acceptâmes : on détruisait les grands bâtiments du fond (anciens dortoirs de l’internat), on relogeait la communauté scolaire qui les occupait dans des préfabriqués à étages sur l’esplanade des logements des personnels qu’on détruisait.

→   Lire Plus

« La Fabrique à chansons » en Martinique

la_fabrique_a_chansonsLa fabrique  à chanson est une opération originale et novatrice  organisée  par la SACEM  , l’éducation nationale et le ministère de  la culture et le réseau CANOPE.

Elle  consiste  en la création d’œuvres musicales par des  classes de CM1 et de  CM2  encadrées par des  auteurs  compositeurs  dans chaque   de  département.

Les documents ci joints exposent les  motivations et les modalités d’organisation de cet projet  et indiquent les  écoles retenues pour la Martinique ainsi que les  artistes encadrants .

Un comité de sélection est  également constitué , composé de représentants des  entités sus indiquées, de journalistes , d’organisateurs de  festival ,   et  de la DAC et de personnalités  du monde  musical.

Des visites ont   déjà été réalisées  à Ravine  Vilaine, et à  Coridon, d’autres  sont programmées le 12 avril  prochain à compter de 8h30 dans les écoles  B. Encamée  de  Rivière-Pilote et des Anses d’Arlest .

Nous  souhaitons donner une déclinaison médiatique  à cet évènement et  sollicitions votre  media dans cet  objectif.

La restitution finale  se fera  au cours d’un spectacle programmé  le 10 mai prochain au cours duquel  l’école  lauréate sera sélectionnée  dans l’objectif de représentation de la Martinique  à  la finale  nationale.

→   Lire Plus

27e Semaine de la presse et des médias dans l’école, du 21 au 26 mars 2016

« La liberté d’expression, ça s’apprend !

semaine_presse-2016-bChaque année les enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines sont invités à participer à la Semaine de la presse et des médias dans l’école®. Activité d’éducation civique, elle a pour but d’aider les élèves, de la maternelle aux classes préparatoires, à comprendre le système des médias, à former leur jugement critique, à développer leur goût pour l’actualité et à forger leur identité de citoyen.

Nos partenaires : Les éditeurs de presse offrent plus d’un million de journaux et de magazines. Près de 1900 médias s’inscrivent chaque année à l’opération. Le Groupe La Poste est un partenaire essentiel à la réussite de l’événement. Sa filiale STP (Société de Traitement de Presse) se charge de la préparation des 45 000 colis à destination des établissements scolaires, qui sont ensuite acheminés et distribués par les facteurs vers les établissements scolaires.

– Les trois piliers de la Semaine de la presse et des médias dans l’École®
Cette opération repose sur trois principes majeurs : le partenariat, la gratuité et le pluralisme.
Partenariat
Outre le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministère de la culture et de la communication, plusieurs institutions publiques et organismes privés sont associés.

→   Lire Plus

Permis de conduire : 1 000 nouvelles questions pour le code à partir du 2 mai 2016

code_attention1 000 nouvelles questions pour l’épreuve théorique générale (ETG) du permis de conduire, plus couramment appelé le « code », seront proposées dans les centres d’examen à partir du lundi 2 mai 2016.
L’épreuve ne change pas, il faut toujours répondre correctement à 35 questions sur 40 pour être admis.

Cependant, les nouvelles questions sont réalisées à partir de photos de véritables routes, d’images numériques de vues aériennes et de vidéos qui mettent le candidat dans des conditions de conduite proches de la réalité.

Les sujets de la nouvelle épreuve du permis de conduire portent notamment sur :

les dispositions légales en matière de circulation routière ;
le conducteur ;
les autres usagers de la route (cyclistes et piétons en particulier) ;
les précautions à prendre en quittant son véhicule ;
les éléments mécaniques liés à la sécurité ;
les règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement.
Les règles pour passer le code de la route ne changent pas…

Dans la nouvelle épreuve théorique générale (ETG), l’épreuve ne change pas et le candidat doit toujours répondre correctement à 35 questions sur 40 pour décrocher son Code.

→   Lire Plus

Lycée Schoelcher : que faire ?

— Par Karl Paolo —
lycee_13Ce projet, évalué à 60 millions d’euros au stade des études et sans doute entre 70 et 80 millions non compris le lycée de transit ex-hôpital Victor-Fouche évalué à 35 millions d’euros) une fois les travaux achevés est-il toujours nécessaire ? Ce montant représente le coût des deux lycées Acajou II et Joseph-Zobel, construits il y a 25 ans, sur des terrains extrêmement difficiles qui ont nécessité de très gros travaux de terrassement.
La Collectivité Territoriale de Martinique peut-elle se permettre de consacrer à un seul lycée, autant de moyens financiers quand beaucoup d’autres (collèges et lycées), parsemés de containeurs aménagés en salle de classe, mériteraient de très sérieux efforts ?
L’ouverture de lycées autour de Fort-de-France et dans les communes au cours de 20 dernières années (Acajou I et II et Place d’Armes au Lamentin, Lycée de Bellefontaine, Lycée Saint-James de Saint-Pierre, Lycée Joseph Pernock du Lorrain, Lycée de Sainte-Marie, Lycée La Jetée au François, Lycée Joseph Zobel, Lycée Montgerald, Lycée Centre-Sud de Ducos) a progressivement réduit le flux d’élèves venant des communes, qui fournissait au moins la moitié des effectifs des lycées de Fort-de-France.

→   Lire Plus

Lycée Schoelcher :  » Un peu de respect monsieur le Conseiller! »

— Lucien CIDALISE-MONTAISE, ancien président de l’Ordre des architectes —

(Reprise d’un aticle publié initialement le 25-05-2011 dans Madinin’Art)

Le projet de reconstruction du Lycée Schoelcher connaît depuis quelque temps de nombreux rebondissements. Pour. Contre. Enjeux culturels, financiers, urbains etc…. mais aussi sécuritaires etc…. Tout cela pourrait faire espérer que l’architecture, art bienfaiteur, méconnu et vilipendé, serait devenue aujourd’hui un enjeu essentiel de notre vision du futur.
Ceux qui en font, les architectes, revendiquent ce droit à débat. Mais pour l’heure, nous sommes interpellés par deux questions : la présentation du projet de reconstruction du Lycée Schoelcher, réalisé sous l’égide de la Région Martinique, oeuvre de notre ami et confrère Gustavo Torres et la déclaration d’un conseiller régional mettant en cause l’oeuvre présentée en insistant sur l’aspect « copier – coller » . Je dis bien copier – coller!
Passons rapidement sur le regard biaisé de notre critique. L’architecte est tenu – si talentueux qu’il soit – de respecter des contraintes urbanistiques, techniques et autres, mais non architecturales qui font que les neufs bâtiments conservés occupent les mêmes emplacements. C’est élémentaire Dr Watson!

→   Lire Plus