— Par Aude Lancelin —
Dans « Proclamation sur la vraie crise mondiale », François Meyronnis livre une analyse puissante des événements en cours.
Les économistes, nouveaux médecins de Molière, nous vendent depuis 2008 l’idée d’une crise intense mais transitoire, forcément transitoire. Les politiques, au premier rang desquels l’actuel président de la République française, attendent le retournement d’une conjoncture mondiale qui les sauvera de la colère de leurs électeurs, en multipliant les saignées prônées par les premiers.
Les radicaux, incapables de traduire en capital de sympathie l’effondrement de la gauche des marchés, attendent, eux, un retournement d’une autre sorte, celui qui jettera dans la rue un peuple abusé par les deux précédents. Et si rien de tout cela, jamais, ne devait advenir? Et si ce monde-là n’était plus qu’un théâtre d’ombres, celui d’une époque évanouie, où le bras de fer entre pouvoir capitalistique et dominés, aussi féroce et inégal soit-il, avait encore une chance de produire quelque effet?

Des questions à propos de la mise à disposition gratuite des terrains régionaux à certains agriculteurs :
L’humanité vieillit. L’espérance de vie augmenterait, dans les pays dits développés, à raison de trois mois par an, alors que le taux de natalité, dans la plus grande partie des pays européens et en Amérique du Nord, serait au-dessous du seuil de renouvellement des générations.
J’ai pris Transavia cet été deux fois pour me rendre à Athènes. Je ne la reprendrai plus jamais, quel que soit son développement futur. Jamais une compagnie aérienne ne m’est apparue aussi agressivement cupide à l’égard de ses clients (et j’ai pourtant souvent volé avec EasyJet !).
Dans FA du 19 septembre 2014 et dans Madinin’Art Philippe Petit, Président de l’UDI Martinique, pose une question : « 
Coluche avait popularisé l’expression dans les années 1980, pour mieux la dénoncer. Les Français la reprennent en cette année 2014 mais plus pour rigoler. Voilà ce que révèle la dernière édition d’une étude que le Credoc publie depuis trente-cinq ans.
À quoi sert un journal ? Dans une société
où les informations se succèdent à la vitesse de l’éclair,
par le biais des portables, des tablettes et des ordinateurs, est-il encore nécessaire de s’échiner à fabriquer du sens ? Pour Antoine Perraud, journaliste
à Mediapart, Frédéric Bonnaud, directeur de la rédaction des Inrockuptibles et Patrick Le Hyaric, directeur
de l’Humanité
et député européen, la réponse est inscrite dans les textes de nos aînés : le journalisme doit être engagé et responsable.
Dans un rapport publié mercredi 17 septembre, la Cour des comptes estime la fraude aux cotisations sociales de 20 à 25 milliards d’euros en 2012, soit le double par rapport à 2007.
Si le taux de pauvreté a légèrement reculé en 2012, le niveau de pauvreté s’intensifie dans un contexte de baisse globale du niveau de vie en France.
— Par Hugues HORATIUS-CLOVIS, Insee —
Militante des Droits de l’homme et de l’éducation populaire depuis plus de 30 ans, Marie-Christine Vergiat est députée européenne du Front de gauche depuis 2009. Elle réagit aux dernières déclarations du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, concernant la situation des étrangers à Calais et, plus largement, à la politique européenne en matière d’immigration.
Mmes les Ministres (1)
En Martinique en juillet 2014, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi toutes catégories confondues s’élève à 
Réagissant à propos du conflit de la SME, le patron du Club Med, guidé par un réflexe de classe, a cru devoir se livrer à une attaque en règle contre les salariés en grève.
— Par Laurence Caramel —
— AFP & lefigaro.fr —
Le dernier rapport de l’INSEE sur les revenus et le patrimoine des ménages français révèle que les inégalités continuent d’augmenter, la crise semblant être passée pour les plus hauts revenus.
Une enquête de l’UFC-Que Choisir se veut alarmante sur la hausse de la publicité non adressée. Avec ses conséquences financières et écologiques.
Aux Antilles-Guyane, entre 1998 et 2013, les prix à la consommation ont évolué au même rythme que ceux de la métropole. Toutefois, la Guyane se démarque des Antilles par une inflation un peu moins élevée. Á partir de 2005, les prix de l’énergie ont fortement augmenté avec une répercussion mécanique sur le coût du transport. Dès 2007, le secteur alimentaire connaît également une période fortement inflationniste. Aux Antilles-Guyane, l’écart entre l’inflation subie par les ménages modestes et aisés reste faible. Mais des disparités entre les fonctions de consommation existent. En effet, la hausse des prix alimentaires affecte davantage les ménages modestes tandis que les ménages aisés sont plus concernés par le renchérissement des prix des transports. Les prix aux Antilles-Guyane sont dans l’ensemble plus élevés qu’en métropole. Les prix des produits alimentaires, contribuent largement au sentiment de vie chère.
Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
Le Prix du meilleur jeune économiste, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde, en partenariat avec le Sénat, vise à distinguer l’excellence académique, la capacité d’innovation et la participation au débat public.
— Par Stéphane Guérard —