— Par Jean-Marie Nol, économiste et chroniqueur de l’histoire de la Guadeloupe —
L’état désastreux des finances publiques, avec un déficit de 154 milliards d’euros représentant 5,5% du PIB en 2023 et une dette prévue de 3200 milliards d’euros à la fin de l’année selon la Cour des comptes, suscite de graves inquiétudes. Bien que la situation contemporaine ne soit pas une réplique exacte de la crise de la dette publique qui a déclenché la Révolution française en 1789, les parallèles sont frappants. L’incapacité de l’État royal à tenir les comptes publics a provoqué, en 1789, le plus grand cataclysme de l’histoire de France. Et ce passé est riche d’enseignements pour aujourd’hui. Depuis le XVIe siècle, l’État royal français vivait au-dessus de ses moyens, principalement pour financer ses campagnes militaires coûteuses dans l’ensemble de l’Europe et aussi contre les anglais,les espagnols , les hollandais dans ce qu’il est convenu d’appeler abusivement le nouveau monde. Cette pratique a conduit à l’émission d’obligations, connues sous le nom de «rentes», et à l’émergence des «rentiers» prêtant de l’argent à la monarchie. Cependant, à la fin du règne de Louis XIV, la dette publique a commencé à s’envoler, créant des tensions croissantes dans tout le royaume notamment au sein de la petite noblesse de robe et de la bourgeoisie .

La crise de la dette concomitante à celle de l’identité française peut être annonciatrice de grands bouleversements politiques dans la société française pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’identité nationale est un élément fondamental de la cohésion sociale, et lorsque celle-ci est remise en question, cela peut engendrer des tensions et des divisions au sein de la société. De plus, les questions liées à l’identité, telles que l’immigration, la diversité culturelle et religieuse, ou encore les tensions socio-économiques, sont souvent au cœur des débats politiques et sociaux en France, et leur résolution peut avoir un impact significatif sur l’avenir du pays. Enfin, les changements budgétaires et financiers, démographiques, les évolutions économiques et les défis liés à la démondialisation contribuent également à façonner l’identité française et peuvent donc entraîner des transformations importantes dans la société.
Les coupes budgétaires dans le domaine de la culture suscitent un tollé généralisé et soulèvent des préoccupations majeures quant à l’avenir de la scène culturelle française. Avec l’annonce récente des réductions budgétaires imposées par le gouvernement pour l’année 2024, de nombreuses institutions culturelles emblématiques se retrouvent dans une situation précaire, menaçant ainsi le tissu même de notre patrimoine artistique et culturel.
La Guadeloupe et la Martinique, joyaux insulaires de la modernité occidentale dans la caraïbe , se retrouvent à un moment charnière de leur histoire, oscillant entre tensions identitaires croissantes, violence exponentielle au sein de la société, et défis économiques colossaux. Dans un contexte où les débats actuellement feutrés mais qui risquent d’être houleux sur l’évolution institutionnelle occupent les esprits de certains élus, et où les frictions ethniques se font sentir, ces territoires ultramarins sont confrontés à des interrogations profondes quant à leur avenir. Il est indéniable que la situation actuelle prédispose à des dérives potentiellement violentes, à l’instar de ce que nous avons connu par le passé chez nous ou dans d’autres régions du globe marquées par des politiques néo coloniales sournoises. Cependant, il est impératif de reconnaître que l’histoire des Antilles françaises ne peut être réduite à un simple écho des erreurs passées. Le monde a évolué, les mentalités ont changé, et l’État français semble prendre conscience non sans malice des risques et des défis qui attendent ces territoires.
— Par Jean Samblé —
— Par Hélène Lemoine —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Sabrina Solar —
La douceur de Pâques est assombrie cette année par une amère réalité : les prix du chocolat grimpent en flèche. L’envolée vertigineuse des cours du cacao fait frémir les papilles et les portefeuilles des amateurs de sucreries. Selon les dernières données de l’UFC-Que choisir, l’inflation des plaisirs chocolatés atteint un étonnant 5 % par rapport à l’année précédente, dépassant ainsi l’inflation alimentaire qui se stabilise à 3 %. La cause de cette escalade des prix ? La hausse spectaculaire du cours mondial du cacao.
Le monde est confronté à une crise alimentaire d’une ampleur ahurissante. En 2022, selon les estimations alarmantes des Nations unies, chaque jour a vu l’équivalent d’un milliard de repas jeté à la poubelle à travers la planète. Cette gabegie insensée représente près d’un cinquième de toute la nourriture disponible, une tragédie mondiale décriée par les experts comme un échec environnemental majeur.
L’annonce récente de Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, concernant une nouvelle réforme de l’assurance-chômage cette année a ravivé les débats autour des politiques sociales et économiques en France. Alors que le déficit public pour l’année 2023 a été officiellement évalué à 5,5 % du PIB par l’Insee, une augmentation par rapport aux 4,9 % prévus, le gouvernement semble déterminé à prendre des mesures pour réduire les dépenses, principalement dans le domaine de la protection sociale.
Un budget 2024 de la CTM en recul par rapport à 2023, particulièrement les investissements, une fiscalité locale qui rame, une explosion de la dette, la capacité d’autofinancement(CAF) en baisse, un budget de plus en plus dépendant des subsides de l’Etat et de l’Europe, tel est le visage de ces prévisions pour 2024.
10 millions de tonnes de produits jetés par an, soit environ 16 milliards d’euros et 3 % des émissions de gaz à effet de serre… Le
Alors que l’horizon financier de la France se voile de nuages sombres, l’exécutif semble se tourner de plus en plus ouvertement vers les collectivités locales pour réaliser des économies budgétaires. Les préoccupations concernant le déficit public s’intensifient, notamment avec les prévisions alarmantes de l’Insee, qui devraient révéler un déficit budgétaire encore plus élevé que prévu pour l’année 2023 soit 5,6% du PIB environ. Cette situation compromet sérieusement l’objectif fixé pour 2024, exigeant un déficit ramené à 4,4 % du PIB. Face à cette impasse, le gouvernement explore des voies pour réduire les dépenses publiques. Le ton est donné : des économies doivent être réalisées, mais les collectivités locales seront-elles mises à contribution ? La réduction des dépenses semble être la voie privilégiée, avec un regard critique porté sur les dépenses sociales et une réflexion sur de nouvelles réformes, voire des suppressions de prestations sociales. Pourtant, la question des collectivités territoriales reste en suspens, malgré une tentative opportune de les incriminer dans le creusement du déficit public.La mélodie du gouvernement reste la même : les collectivités devront faire leur part, alors même qu’elles ont déjà subi des coupes budgétaires conséquentes ces dernières années sous l’ère du quinquennat de François Hollande.
La réduction de la durée des indemnités de chômage est une mesure qui suscite des débats passionnés parmi les économistes et les décideurs politiques. Alors que certains soutiennent que cette action inciterait les chômeurs à retrouver plus rapidement un emploi, d’autres soulignent les effets néfastes potentiels sur la qualité de l’emploi et la cohésion sociale. Pour éclairer cette question, il est crucial de s’appuyer sur des données empiriques et une analyse rigoureuse des mécanismes économiques en jeu.
La trêve hivernale est la période durant laquelle les procédures d’expulsion d’un locataire par un propriétaire sont suspendues. Elle est fixée du 1er novembre 2023 au 31 mars 2024. Toutefois, la trêve hivernale ne s’applique pas dans certaines situations.
— Par Sabrina Solar —
La Guadeloupe qui possède bien le potentiel minier Marin pour devenir un des joyaux des Caraïbes, fait pourtant aujourd’hui face à des défis économiques et sociaux majeurs alors que le modèle de départementalisation montre des signes de fatigue. Avec une économie fortement dépendante de l’agriculture primaire canne/banane et du tourisme ainsi que des subventions publiques, l’archipel se trouve à un carrefour crucial où l’innovation et la réinvention sont impératives pour assurer un avenir durable et prospère.Depuis son intégration en tant que département français en 1946, la Guadeloupe a bénéficié de nombreux avantages liés à son statut, notamment des infrastructures développées et un accès aux services de santé et sociaux. Cependant, ces avantages sont devenus insuffisants pour répondre aux besoins croissants de la population guadeloupéenne, confrontée à des taux de chômage élevés, une précarité économique persistante et des inégalités sociales grandissantes.Avec le changement des institutions il ne faut certainement pas s’attendre ni à une révolution dans le développement de la Guadeloupe, ni à un renversement de tendance de la problématique identitaire. Aussi pour certains intellectuels antillais et je les cite à dessein » ce besoin de faire bouger les lignes, de faire émerger de nouvelles légitimités n’est pas propre à la Guadeloupe et à la Martinique.
ous envisagez de prendre prochainement votre retraite et vous souhaitez faire le point sur votre situation personnelle et vos droits ? L’Assurance retraite, l’Agirc-Arrco et la MSA organisent conjointement cette nouvelle édition des Rendez-vous de la retraite du 23 au 29 mars 2024 afin de répondre à toutes vos questions.
Avec près de deux fois plus de saisies que l’année précédente (11 millions pour 2022), l’année 2023 est une année record pour les douanes françaises. Jouets, vêtements, cosmétiques… les contrefaçons représentent un risque économique, sanitaire et sécuritaire à la fois national et international. 
Restaurants, cantines, livraison de repas… Depuis le 7 mars 2024, les établissements de restauration doivent désormais afficher l’origine des viandes utilisées en tant qu’ingrédient dans des produits transformés.
Vous avez gagné un jeu-concours auquel vous n’avez jamais participé, une fausse urgence vous invite à rappeler un numéro, vous devez renouveler une démarche administrative que vous n’avez jamais commencée… Il peut s’agir d’une tentative frauduleuse vous forçant à rappeler un numéro surtaxé. On fait le point sur ces numéros spéciaux, leur tarification et comment signaler d’éventuels abus.