par Jean-Jacop Bicep, député européen, délégué national aux outre-mer EELV
–L’épandage aérien de pesticides est une technique à la fois nocive pour l’environnement et pour la santé humaine, utilisée par dérogation dans différents départements français.
Ces dangers sont non seulement liés à la toxicité des produits déversés (comme la déltaméthrine et la cyperméthrine, dont des études scientifiques prouvent la dangerosité) mais également aux risques liés à la technique elle-même, étant donné que la pulvérisation ne permet pas de contrôle suffisant de la propagation des substances utilisées.
Celles-ci se retrouvent présentes sur les terres environnantes, les nappes phréatiques, dans les habitations proches, et peuvent entraîner des effets néfastes à long terme pour la faune et la flore. Une étude américaine démontre par exemple que des résidus de pesticides persistent dans les moquettes des habitations dans un rayon allant jusqu’à 1 250 mètres autour des zones d’épandage, et ce durant 730 jours!
C’est précisément du fait de ces dangers avérés et reconnus que l’épandage aérien de pesticides est interdit, en principe.
Il l’est à la fois par une directive européenne, la directive 2009/128/CE relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable et par la loi de Grenelle 2 au niveau français.













Le débat sur la taxe carbone s’est envenimé ces derniers jours en France. En Belgique aussi, l’idée de cette taxe est avancée par une partie du monde politique et suscite autant d’intérêt autant que de polémiques.

Article à paraître dans le numéro 15 de KAZ A SYANS, bulletin du Centre de culture scientifique, technique et industrielle de la Guadeloupe ARCHIPEL DES SCIENCES.
Des chercheurs des Instituts Max Planck de biologie évolutive et de météorologie se sont posés la question suivante : comment les hommes peuvent-ils être incités à lutter ensemble activement contre le changement climatique? Pour y répondre, ils ont simulé le « dilemme social » – dû à la divergence des intérêts particuliers et collectifs – auquel les hommes se trouvent confrontés dans le cadre du changement climatique. Leurs travaux ont mis en évidence qu’un objectif commun de protection du climat ne pouvait être atteint que si chaque personne était convaincue que, sans action, elle serait très probablement personnellement touchée par les répercussions du changement climatique.