— par Dominique Bruch—
Entre tourisme, agriculture spécialisée et importations à tout va, la Martinique sera bientôt au carrefour de son destin, avec l’arrivée de la prochaine assemblée unique. C’est sûr ! Quelque chose va bouger en 2015. Reste à savoir sous quelle forme : passage en revue ….
La Martinique est passée par l’exploitation de toutes les couleurs de l’or : noir (esclavage) 1, blanc (sucre), brun (rhum) 2, puis jaune 3 (banane).
Mais le scandale du Chloredécone, et le coût de production 4, fait chuter rapidement les surfaces de production (35% en 5 ans), avec des surfaces d’exploitation inférieures à 5Ha, à un coût d’outillage agricole supérieur de 50% des prix européens. On constate une chute de 81% du nombre d’exploitations, les ouvriers deviennent des chômeurs urbains 5. Bientôt, la chute probable du dollar verra s’écrouler définitivement la capacité concurrentielle de la banane antillaise. Les subventions européennes empêchent depuis des années le passage à d’autres cultures non subventionnées. Cette situation risque d’empirer rapidement, après l’interdiction de l’épandage aérien 6 des fongicides contre la cercosporiose 7, sans lequel les champs sont voués à une disparition rapide et définitive.







Le débat sur la taxe carbone s’est envenimé ces derniers jours en France. En Belgique aussi, l’idée de cette taxe est avancée par une partie du monde politique et suscite autant d’intérêt autant que de polémiques.

Article à paraître dans le numéro 15 de KAZ A SYANS, bulletin du Centre de culture scientifique, technique et industrielle de la Guadeloupe ARCHIPEL DES SCIENCES.
Des chercheurs des Instituts Max Planck de biologie évolutive et de météorologie se sont posés la question suivante : comment les hommes peuvent-ils être incités à lutter ensemble activement contre le changement climatique? Pour y répondre, ils ont simulé le « dilemme social » – dû à la divergence des intérêts particuliers et collectifs – auquel les hommes se trouvent confrontés dans le cadre du changement climatique. Leurs travaux ont mis en évidence qu’un objectif commun de protection du climat ne pouvait être atteint que si chaque personne était convaincue que, sans action, elle serait très probablement personnellement touchée par les répercussions du changement climatique.




Amis lecteur, c’est souvent que vous avez entendu parler du « Chlordécone » qui est un organochloré extrêmement stable, persistant très longtemps dans la nature et pendant des centaines d’années ou plus.




