15-16 avril à Dillon – Entrée Gratuite
— D’après dossier de presse —
« Il est question de vivre bien, en modérant un peu ses consommations et en respectant du mieux qu’on le peut l’environnement de notre île. »
Que deviendra notre Planète, notre Ile dans quelques années ?
« Les chiffres sur le sujet sont préoccupants et ne nous laissent guère l’opportunité d’être attentiste. Il faut agir maintenant », c’est en ces termes que José Gaspaldy, et Philippe Pied, respectivement Président de l’association 3ED, et membre bénévole en charge du développement caraïbe, nous expriment leur souhait de faire quelque chose pour la Martinique… « leur part du Colibri* », comme ils se l’accordent à dire.
Retour sur le parcours de ces deux martiniquais pour qui une action forte était indispensable.
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Vous avez tous les deux presque la cinquantaine, pourquoi maintenant et à partir de quoi vous basez-vous ?
Il vaut mieux tard que jamais, dit le vieil adage !
Nous sommes partis d’un constat simple et cartésien. Nous consommons de plus en plus, les décharges ferment les une après les autres, l’usine d’incinération de la Cacem est saturée, or la superficie de notre île reste la même.

Suspecté par l’OMS d’être cancérigène pour l’homme, l’herbicide de Monsanto le plus vendu dans le monde, continuera pendant 7 ans à inonder le marché. Ainsi en a décidé le Parlement européen dans un vote ce mercredi.
Une goutte d’eau est flexible. Une goutte d’eau est puissante. Une goutte d’eau est en demande.
La Martinique est une île qui depuis sa formation (30 milliards d’années), continue sa mutation naturelle. Dans cette évolution, nous avons celle de la Baie de Fort-de-France qui est issue d’un effondrement particulièrement actif datant de 10 à 14 milliards d’années.
Le réchauffement climatique se caractérise notamment sous nos latitudes par une recrudescence des épidémies liées à la prolifération des moustiques : Dengue, Chikungunya, et maintenant Zika.
NOU PEP LA, mouvement citoyen, humaniste, écologique et solidaire, de Martinique, lance une pétition citoyenne pour imposer aux décideurs du projet Albioma /Gouvernement Français / CTM ) / l’arrêt immédiat de l’usine GALION 2 représentant, après le scandale écologique et sanitaire du chlordécone qui a pollué terres, mer et rivières pour plusieurs siècles et empoisonné la population, entraînant un danger écologique et sanitaire dont les conséquences sont irréversibles ( cancers de la prostate, infertilité des hommes, dangers sur les nourrissons …). Il a fallu des années de combats des écologistes, des scientifiques ,de mouvements citoyens , de plaintes sans suite ,pour stopper son utilisation et faire admettre la toxicité de cette molécule
Tortues marines, de la tradition à la protection …
Le 16 février, des écologistes guadeloupéens s’étaient donnés rendez-vous à Pointe-à-Pitre, dans l’indifférence habituelle des autorités et des médias métropolitains, pour dénoncer à nouveau la catastrophe sanitaire du chlordécone et l’apathie totale de la justice sur ce dossier, qui, après dix ans de procédure, s’apprête à rendre un non lieu.
Les deux conférenciers, Pascal SAFFACHE, Professeur des Universités, et Jean-Louis VERNIER, Directeur-adjoint de la DEAL, présenteront successivement l’impact de l’élévation du niveau de la mer à l’échelle des Antilles, puis en Martinique, avant d’aborder de façon plus transversale, les incidences potentielles de l’évolution du climat au niveau agricole, de la gestion globale de l’eau, etc.
Il y a un an presque jour pour jour que l’association VALCACO vit le jour le 6 février 2015 au matin dans les locaux du PARM (Pole Agroalimentaire Régional de La Martinique)!
Il faut évidemment se réjouir que nombreux sont celles et ceux qui, en Martinique, ont manifesté une certaine attention à ce sommet climatique historique réunissant à Paris 195 pays et pas moins de 150 chefs d’état et de gouvernement appelés à trouver un accord International, pour permettre de respecter à long-terme une limitation du réchauffement climatique 2°C.
Selon la Fondation France libertés : « Les distributeurs d’eau continuent à brutaliser les plus démunis dans une optique exclusivement commerciale. ».
Karukera
A l’heure où la conférence climat s’achevait au Bourget, les commentaires de l’accord fusaient. Dans tous les sens.
Ne nous voilons pas la face, l’agriculture est l’un des premiers secteurs émetteurs de gaz à effet de serre. Paradoxalement, les agriculteurs, et en particulier les petits paysans sont aussi les premiers à souffrir des impacts des dérèglements climatiques. Faut-il par ailleurs rappeler que jusqu’à 600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim dans le monde d’ici à 2080 à cause du changement climatique ? Faut-il encore répéter que la faim reste la première cause de mortalité au monde et que les impacts des dérèglements climatiques vont considérablement réduire les progrès effectués ces dernières années. Nous n’avons pas le droit de faire marche arrière!
Sécheresse, inondations, intempéries inhabituelles: les paysans sont les premiers partout dans le monde à subir les conséquences du dérèglement climatique qui chamboule le quotidien de leurs exploitations.
Après dix jours de négociations au Bourget, un texte proche de celui qui devrait être adopté était attendu. Or le nouveau texte de 29 pages n’est pas encore celui-là ! L’essentiel des sujets traduisant les enjeux politiques de la négociation sont encore en discussion. Le texte comporte toujours en effet des options différentes pour les sujets de la différenciation des engagements, du financement, des objectifs à long terme de réduction des émissions, du niveau et des sujets de contrainte juridique. Cela fait beaucoup !
Je n’ai pas choisi Marcelin Nadeau contre Serge Letchimy, ni contre quiconque d’autre. Je ne pratique pas le culte de la personnalité. Je n’ai que respect, amitié et considération pour ces deux soldats de la cause Martiniquaise. Je n’ai aucune raison d’opposer ces deux hommes brillants, totalement engagés et dévoués à la cause de leur peuple. De même que je tiens dans la plus haute estime Garcin Malsa et Jean-Philippe Nilor, ainsi que tous ceux, toutes celles qui honorent le mandat qui leur a été confié. Certes, je partage avec Serge Letchimy une histoire personnelle qui doit beaucoup à l’extraordinaire lucidité politique d’Aimé Césaire. Mais l’Histoire ne regarde pas dans le rétroviseur et si le génie poétique de Césaire est inscrit à jamais au plus haut du patrimoine de l’humanité, son projet politique porte la marque de son temps : celui où il lui a fallu, contre tous les modèles importés, inventer un forme originale de décolonisation, tracer un chemin nôtre vers la Responsabilité et la Dignité. La mise en place de la CTM incarne la vision césairienne d’une forme d’autonomie qui n’absolve pas la France de ses responsabilités historiques vis-à-vis des descendants d’Africains déportés et esclavagisés sur notre terre.
À l’occasion de la COP21, des street-artists ont investi la station de métro Fort d’Aubervilliers sous l’égide de l’association Art en Ville. Objectif : sensibiliser la population sur l’état d’urgence climatique.
Nous, chefs d’État et de gouvernement des États-membres de la CARICOM, lors de notre trente-sixième Réunion Ordinaire de la Conférence des Chefs de Gouvernement de la Communauté Caribéenne (CARICOM) à la Barbade, du 2 au 4 juillet 2015,
Les instances caribéennes ont mis en place des plans d’actions sur la question du changement climatique.
Le collectif « Préservons le patrimoine naturel de la baie de Fort-de-France » prend note, qu’après avoir épargné les coraux pour la première phase d’extension du terminal de la Pointe des Grives, le Grand Port Maritime de la Martinique annonce être en mesure de préserver les récifs coralliens également pour la seconde phase prévue en 2016.