Catégorie : Ecologie

Guadeloupe : l’épandage aérien interdit par le tribunal

— Par Collectif Vigilance citoyenne —
 
epandage_aerien-3 L’association collectif vigilance citoyenne enregistre avec satisfaction que le Tribunal administratif de Basse-Terre a suivi les associations (Amazona, Envie,Santé et Asfa) dans leur argumentation contre la pratique de l’épandage aérien sur les bananiers.
Le principe de précaution et l’intérêt général de la population ont été privilégiés plutôt que des arguments économiques forts discutables.
C’est la troisième fois en un an que la justice donne raison aux associations de défense de la santé publique et de l’environnement contre les planteurs et l’Etat. Cela suffira-t-il cette fois à influer durabelement sur des pratiques agricoles qui mettent en péril la santé des Guadeloupéens?
Cette décision du tribunal administratif est une étape. Nous allons continuer à agir et à soutenir les associations pour que les pouvoirs publics et les politiques interviennent et prennent des décisions qui permettent de mettre en oeuvre une autre agriculture.
Nous sommes convaincus que c’est possible, mais nous constatons que notre archipel a des années de retard dans ce domaine.
Nous pensons qu’il faut rompre avec des logiques issues du passé, notamment le soutien quasi exclusif à des monocultures d’exportation.

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Le rêve brésilien attaqué aux bulldozers

Par Catherine Grèze Députée européenne écologiste, coordinatrice de la commission du Développement, Eva Joly Députée européenne écologiste, présidente de la commission du Développement et Ulrike Lunacek Députée européenne écologiste

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Les indiens Kayapo (photo du site http://monazimba.fr/non-classe/les-indiens-kayapo.htm(

Il y a quelque chose de brisé dans le rêve brésilien. Partout dans le pays, des centaines de milliers de citoyens remettent en question avec force la gouvernance et le modèle de développement de leur pays. Ce mouvement doit nous inspirer lorsqu’il dénonce la mégalomanie d’une classe politique qui, après avoir amélioré la vie de millions de citoyens, se met à confondre développement et béton, progrès et gigantisme, au détriment des plus fragiles. Ouvrons grand les yeux car, la jeunesse des grandes villes n’est pas la seule à contester cet aveuglement.

Au même moment, à l’autre bout du pays, des milliers de Brésiliens – principalement les Indiens de la tribu des Kayapos – tentent de défendre leur mode de vie face au déferlement des bulldozers. Tels des soldats du progrès forcé, une fourmilière de 15 000 ouvriers sous-payés s’attelle à la construction d’un projet pharaonique, le méga barrage de Belo Monte.

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«Les pesticides ont été imposés par la désinformation»

Fabrice Nicolino, coauteur d’un livre choc sur l’histoire de l’agrochimie:

Par Eliane PATRIARCA

pesticides-3Article daté du 01/03/2007

Il se lit d’une traite. Pourtant c’est un pavé touffu qui parle de pesticides. Mais le récit est si instructif, avec des personnages hauts en couleur et de nombreuses révélations, qu’on ne le lâche pas. L’enquête des auteurs de Pesticides, révélations sur un scandale français ­ le journaliste Fabrice Nicolino, collaborateur du magazine Terre Sauvage et l’enseignant François Veillerette, président du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures, association antipesticides ­ permet de comprendre comment la France a basculé, depuis la Libération, dans une agriculture dopée aux pesticides. Les pièces du puzzle s’assemblent peu à peu, pour révéler le réseau qui s’est tissé entre industriels, services de l’Etat, organismes de recherche, syndicats agricoles. Entretien avec Fabrice Nicolino, autour de ce livre sans concessions, qui sort aujourd’hui (1), deux jours avant l’ouverture à Paris du Salon de l’agriculture.

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Une catastrophe nucléaire nommée Béryl

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— Par Louis Bulidon Ingénieur chimiste (1) et Raymond Sené Physicien nucléaire

Il y a cinquante et un an, la France du général de Gaulle a procédé, le 1er mai 1962 en Algérie, au cœur du Sahara dans le massif montagneux du Hoggar, au nord des sommets de l’Atakor, à deux pas de l’ermitage du père de Foucauld, à son second essai nucléaire souterrain. Il avait pour nom de code «Béryl» et pour parrains d’éminents représentants de l’Etat français en la personne de Pierre Messmer, ministre de la Défense, et Gaston Palewski, ministre de la Recherche scientifique. La publicité de ce tir expérimental n’eut pas l’écho retentissant de celui du premier tir aérien de Reganne, deux ans plus tôt, salué par le cocorico enthousiaste du président de la République. A cela au moins une bonne raison, le tir Béryl s’était transformé en catastrophe nucléaire.

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Épandage aérien : « Ce n’est pas la dose qui fait le poison mais la répétition des petites doses »

—- Par le Docteur Josiane JOSPELAGE, Présidente de l’AMSES- Martinique

epandage_aerien-3Objet : Dérogation à l’épandage aérien

Madame le Ministre ,

Aux Antilles françaises, l’on meurt par dérogation. Le plus grave est que l’Etat y apporte sa caution puisque après les Ministres ce sont les Préfets qui dérogent.

A votre niveau de responsabilité, en charge de la santé du peuple français, vous ne pouvez méconnaître le chlordécone, insecticide utilisé contre le charançon des bananiers, dont la toxicité a été reconnue par de nombreux scientifiques et dont les conséquences sur la santé des antillais ne fait plus aucun doute. On lui attribue à juste titre la croissance exponentielle des cancers de la prostate en Guadeloupe et en Martinique.

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Pour l’arrêt immédiat de l’épandage aérien en Guadeloupe!

— Par Le Collectif Vigilance Citoyenne —

epandage_aerien-3Lettre ouverte à Madame Borel, Présidente du Conseil Régional, à Monsieur Gillot, Président du Conseil Général, et à l’ensemble des élus de la Guadeloupe.

Madame la Présidente,
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les élus.
Parce que vous êtes nos représentants politiques légitimes et qu’en tant que tels, vous êtes soucieux du bien commun c’est-à-dire de l’intérêt général, nous savons que vous êtes aussi attachés à la défense de la santé de notre population, ce bien éminemment précieux. C’est à ce titre que nous vous alertons sur les problèmes sanitaires graves que pose l’épandage aérien de produits phytosanitaires et plus généralement l’usage de pesticides dans l’agriculture en Guadeloupe.

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Perplexité !

—Par Jacky Dahomay —

bananeSuite à la publication de cette expertise de l’Inserm et étonné du silence du corps médical concernant le problème de l’épandage aérien, j’ai interrogé trois médecins que je connais. Ce qui est frappant, c’est qu’ils m’ont tous répondu : « et la banane, Jacky, qu’est-ce que tu en fais ? ». J’en déduis que pour eux la banane  est un signifiant fort, qui passe avant  la santé. Comment expliquer cela ? De quoi la banane est-elle  le nom ? Est-ce un signifiant phallique ? Cela renvoie-t-il au  « nom du père » dont parle le psychanalyste Jacques Lacan ? Je ne peux l’affirmer, n’étant ni psychanalyste ni guère versé en lacanisme. Notons tout de même  que c’étaient trois hommes et qu’un seul  élément  de l’expertise de l’Inserm les inquiétait, le risque possible de cancer des testicules !

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Pesticides : Effets sur la santé : une expertise collective de l’Inserm

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Depuis les années 1980, les enquêtes épidémiologiques ont évoqué l’implication des pesticides dans plusieurs pathologies chez des personnes exposées professionnellement à ces substances, en particulier des pathologies cancéreuses, des maladies neurologiques et des troubles de la reproduction. Ces enquêtes ont également attiré l’attention sur les effets éventuels d’une exposition même à faible intensité lors de périodes sensibles du développement (in utero et pendant l’enfance). Dans ce contexte, la DGS a sollicité l’Inserm pour effectuer un bilan de la littérature scientifique permettant de fournir des arguments sur les risques sanitaires associés à l’exposition professionnelle aux pesticides, en particulier en secteur agricole et sur les effets d’une exposition précoce chez le foetus et les jeunes enfants. Pour répondre à cette demande, l’Inserm s’est appuyé sur un groupe pluridisciplinaire d’experts constitué d’épidémiologistes spécialistes en santé-environnement ou en santé au travail et de biologistes spécialistes de la toxicologie cellulaire et moléculaire. D’après les données de la littérature scientifique internationale publiées au cours des 30 dernières années et analysées par ces experts, il semble exister une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte: la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples).

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Veille ou réveil ?

— Par Jacky Dahomay —

(Compte-rendu de la réunion sur l’épandage aérien et l’avenir de l’agriculture tenue au Conseil Régional le mercredi 12 juin 2013)

bananeEtrange, cette réunion tenue au Conseil Régional à l’initiative de la présidente Mme Borel, idée qui avait été suggérée par un élu, M. Durimel. Si on peut féliciter cette dernière d’avoir voulu  réunir divers acteurs (scientifiques, planteurs, associations de défense de l’environnement) concernant la question de l’épandage aérien et de l’avenir de l’agriculture, le malaise  qui régnait durant cette réunion consiste en ce que tout s’est passé comme si on avait voulu esquiver une question, essentielle pourtant, celle de la nocivité que comporte l’épandage aérien de produits phytosanitaires. Il est significatif de constater que la Présidente de la Région avait prévu de donner la parole  d’abord à M. Lignères, représentant des planteurs, et aux « scientifiques », (CIRAD), et ce n’est qu’après qu’elle a passé la parole  à la salle.

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Lettre ouverte au Ministre Victorin Lurel à propos de la responsabilité.

— Par Jacky Dahomay —

epandage_aerien-3Monsieur le Ministre,
Mon cher Lurel,

Quelle mouche t’a piqué, de déclarer ainsi à la télévision hier soir, que nous qui luttons contre l’épandage aérien étions mus par une éthique de la conviction alors que toi, ministre, tu obéissais à une éthique de la responsabilité. En faisant ainsi référence à une distinction philosophique  célèbre faite par le sociologue allemand Max Weber, sans doute as-tu voulu élever le débat en introduisant, pour les téléspectateurs donc pour l’opinion publique, une dimension philosophique. En tant qu’ancien professeur de philosophie, je ne peux que t’approuver. Malheureusement, en allant faire des courses ce matin, j’ai été assailli par des gens sachant que je suis l’un des porte-parole de ceux qui condamnent l’épandage aérien. (Tel est l’inconvénient d’être médiatisé, mais j’assume !).

Le Collectif Vigilance Citoyenne invite toutes les associations ayant participé à l’organisation de la manifestation de samedi dernier contre la reprise de l’épandage aérien ainsi que celles qui veulent se joindre à nous, à une réunion de bilan, jeudi 6 juin à 19 heures, à la Casa del tango. Il s’agira aussi de déterminer les actions futures.

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LUREL sait-il de quoi il parle ?

— Par Jean-Marie Abillon —

I/ Concernant la banane dite « bio » de Saint-Domingue.-

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  Le label « banane bio » décerné à la banane de Saint-Domingue ne semble être délivré que par son gouvernement via son Ministère de l’Agriculture (voir document FAO«RÉPUBLIQUE DOMINICAINE» ( ).

·       « On ne peut pas faire de banane complètement biologique aux Antilles françaises, explique Sébastien Zanoletti, directeur de l’innovation de l’Union des groupements de producteurs de banane de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN). C’est un climat tropical humide où se développe la cercosporiose, la « maladie des feuilles », et nous n’avons pas de pesticide « bio » homologué dans l’Union européenne contre cela… Même en expérimentation, ça ne donne pas grand chose. Le « bio » est possible dans les pays plus secs, comme la République dominicaine ou le Pérou. Alors aux Antilles, on essaie de s’en rapprocher le plus possible. » (cité par RFI  (jeudi 07 avril 2011  )

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L’épandage aérien des pesticides et le chantage à la banane.

 — Jean -Jacob BICEP, député européen EELV. —

Monsieur le Ministre,

epandage_aerien-3Nous sommes tous deux fils de la Guadeloupe. Je ne peux donc croire que le sort de la population Guadeloupéenne vous indiffère. C’est la raison pour laquelle je ne m’explique pas votre position constante concernant la question de l’épandage des pesticides aériens en Guadeloupe. Elle est au minimum une capitulation, au pire une trahison de la mission qui est la vôtre. Votre argument récurrent tient en une phrase : le chantage à la banane. 

C’est en effet au nom de la défense des producteurs de banane  que vous défendez l’épandage aérien des pesticides.

« Que ferez-vous quand vous vous retrouverez avec des tonnes de banane sur les bras ? » demandez vous aux écologistes et aux citoyens mobilisés qui contestent votre position.

Laissez-moi donc vous poser une question en retour, plus essentielle.

« Que ferez-vous quand nous serons face à une catastrophe sanitaire ? »

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Pourquoi faut-il tous manifester samedi 1° juin?

— Par Jacky Dahomay —

Que nous soyons tous différents, selon nos  origines, nos conceptions politiques, religieuses, idéologiques, nos âges ou nos expériences diverses, quoi de plus normal dans toute société démocratique ? Mais il arrive que les démocraties se perdent, dans des expériences négatives. Cela se produit lorsque nous oublions le sens du bien commun, surtout quand l’Etat et les partis politiques n’ont guère le  souci d’un sens plus élevé de la politique. C’est ce qui s’est produit avec la  tragédie de  la chlordécone. Des intérêts particuliers ont  prévalu sur le bien public. Il  appartient donc  aux différentes composantes de la société civile de se révolter et de réaffirmer le sens  du bien public c’est-à-dire de l’intérêt général. Telle la tache de l’heure, celle qui nous dicte de manifester le premier juin contre la reprise de l’épandage aérien. Et nous devons le faire pour plusieurs raisons :

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Halte à l’empoisonnement de nos populations. Twòp sé twòp

 

 

TOUS DANS LA RUE LE 1er JUIN !

L’épandage aérien est interdit sur le territoire français par une directive européenne de 2009, dont les modalités d’application sont précisées par la Loi Grenelle 2 de 2010. Après 30 ans de chlordécone, l’enchaînement scandaleux des dérogations accordées par les préfets successifs en Guadeloupe, comme en Martinique, au nom de l’Etat, rend cette mesure illimitée et ne révèle aucune volonté d’aboutir dans l’immédiat à des solutions plus adaptées au respect de l’Environnement.

 

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La Guadeloupe Empoisonnée

 — Par Guilhem Saltel, Co secrétaire du Parti de Gauche Gwadloup

Au mépris de la santé des habitants, la préfète de Guadeloupe a signé le 29 avril 2013  un nouvel arrêté autorisant la reprise des épandages aériens toxiques  sur les plantations de banane en Guadeloupe

C’est une catastrophe pour l’avenir de notre pays, déjà meurtri et mutilé pendant des années par le chlordécone, répandu par les mêmes pollueurs, et dont il faudra encore des dizaines d’années pour se débarrasser. Les prétendues précautions prises n’offrent, cette fois encore, aucune garantie de préservation de la santé des habitants et des promeneurs. La recommandation du Parc National, par exemple, qui avait souhaité que l’épandage s’arrête en lisière de plantation, en laissant une bande de 100 m vierge de traitement, est foulée aux pieds. La préfète, mieux compétente sans doute, a choisi ! 50 m suffiront !

Il faut rappeler des faits, têtus, qui s’opposent à ce que soit poursuivie cette politique néfaste.

D’abord, une directive européenne, qui s’impose à la France, INTERDIT la pratique de l’épandage aérien, ce qui oblige le gouvernement et ses préfets aux ordres à organiser un régime de dérogations.

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Le taux de pesticides dans le corps humain est plus élevé chez les Français

Par Paul Benkimoun

pesticidesLes Français présentent un niveau d’imprégnation par les pesticides parmi les plus élevés, par rapport à ceux relevés dans des pays comparables. C’est ce qui ressort des résultats de la première étude du genre, publiée lundi 29 avril, et réalisée par l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Cette enquête constitue le volet environnemental de l’étude nationale nutrition santé. Menée en 2006 et 2007, elle a porté sur un échantillon d’environ 3 100 personnes âgées de 18 à 74 ans, représentatif de la population résidant en France métropolitaine. Elle comporte deux volets. Le premier porte sur l’exposition aux pyralènes (PCB-BL ou polychlorobiphényles non dioxine-like), substances utilisées comme lubrifiants ou isolants, et aux pesticides. Le second concerne les métaux lourds.

Parmi les pesticides, les investigateurs distinguent l’exposition liée à des produits pour la plupart désormais interdits appartenant à la famille de organochlorés, et l’exposition aux organophosphorés (toujours utilisés) et aux pyréthrinoïdes.

Si « les mesures d’interdiction et de restriction d’usage semblent avoir montré leur efficacité pour les pesticides organochlorés », souligne l’InVS, ces produits ont un caractère persistant. Les niveaux retrouvés dans les urines en France sont intermédiaires entre ceux des Etats-Unis ou de l’Allemagne et ceux des autres pays européens.

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Abeilles : trois pesticides interdits dans l’Union européenne

Par Stéphane Foucart

La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l’utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques (Apis mellifera). Après un vote, lundi 29 avril en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, quinze Etats de l’Union se sont prononcés favorablement à la proposition de Bruxelles d’interdire l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton).

Lire : Comment Bruxelles veut protéger les abeilles sans bannir les pesticides

Ces molécules, appartenant à la famille dite des néonicotinoïdes, sont les insecticides les plus utilisés au monde en agriculture et sont, depuis plus d’une dizaine d’années, suspectés d’être un élément déterminant de l’effondrement des populations d’abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages, papillons, etc.). La proposition avait échoué, le 15 mars, à obtenir une majorité, mais la Commission avait fait appel de ce premier vote.

Au total, quinze Etats membres ont voté favorablement, huit défavorablement et quatre se sont abstenus. La France et l’Allemagne ont voté pour la suspension, tandis que l’Italie – qui avait pourtant voté dans le même sens en première instance – a cette fois voté contre la proposition de la Commission.

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Nouvelle dérogation accordée aux planteurs de bananes

Le préfet de Martinique a pris un arrêté permettant aux professionnels, durant un an, de continuer l’épandage aérien des bananeraies pour lutter contre la cercosporiose.

C’était une décision attendue aussi bien par les planteurs de bananes que par les membres du collectif contre l’épandage.
Finalement le Préfet, Laurent Prévost a « compte tenu de la gravité affectant la culture de la banane, de leurs impacts économiques et sociaux »décider d’accorder une nouvelle dérogation aux planteurs.

Cette dérogation d’une année est limitée à certaines zones qui sont éloignées des habitations, des jardins, des cours d’eau ou encore des zones d’élevage.
Ce délai doit selon la préfecture permettre aux acteurs de la filière de trouver des solutions alternatives à l’épandage aérien pour lutter contre la cercosporiose.

Communiqué :
La mobilisation contre l’empoisonnement des Martiniquais doit se poursuivre.

PAR NOTRE MOBILISATION NOUS LES FERONS PLIER Pour la troisième fois en moins de deux ans, le représentant de l’Etat français en Martinique a donc donné une dérogation à l’interdiction de l’épandage aérien de pesticides…Fait particulier, cette dernière est valable pour un an, contrairement aux deux précédentes dont la durée avait été de six mois.Cette

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Épandage aérien sur les terres de Guadeloupe déjà empoisonnées!

par Harry J. DURIMEL

—Un groupement de planteurs de bananes vient de déposer une nouvelle demande de dérogation pour pratiquer encore l’épandage aérien sur nos terres de Guadeloupe, déjà gorgées de poisons.

 

A l’heure où les lobbies bananiers s’organisent et s’entourent d’onéreux conseils parisiens, grâce à l’aide financière publique dont ils bénéficient, nous ne pouvons laisser aux associations de défense de l’environnement le soin d’exprimer, seules, le questionnement et les angoisses légitimes de la population guadeloupéenne quant à l’utilisation des pesticides dans l’agriculture et à la contamination avérée de la chaîne alimentaire ( eau, ignames, patates, carottes, burgots, ouassous… etc ).

 

Il me paraît urgent que nos collectivités majeures, la Région et le Département, s’emparent de la question et ouvrent de toute urgence un débat sur l’avenir de l’agriculture en Guadeloupe.  Ce sera l’occasion de soulever, entre autres, les questions suivantes :

 

–          La place des pesticides et autres intrants chimiques ;

–          La diversification agricole et le développement du marché intérieur ;

–          L’état des lieux et perspectives du développement de l’Agriculture biologique ;

–          La nécessaire réforme de la PAC ( politique agricole commune de l’Union Européenne )

–          Le contrôle de l’importation ;

–          L’inventaire du patrimoine foncier régional…etc

 

Je ne doute point, chers collègues, que  cette question constitue pour vous une véritable préoccupation, comme c’est le cas pour moi, d’autant plus que nos concitoyens nous  ont accordé leur confiance, en votant pour nous et qu’ils attendent de nous que nous les protégions et que nous défendions l’intérêt général.

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40 000 indiens chassés de leurs villages

Pendant que les magazines et les chaînes de télévision parlent de la vie des célébrités, le Chef de la Tribu des Kayapo a reçu la pire nouvelle de sa vie : Dilma, la présidente du Brésil, a donné son approbation pour la construction d’une énorme centrale hydroélectrique, la 3ème plus grande au monde!!!

 C’est la sentence de mort pour tous les peuples vivant près du fleuve, car le barrage inondera environ 400 000 hectares de forêt. Plus de 40 000 Indiens devront trouver de nouveaux endroits où vivre. La destruction de l’habitat naturel, la déforestation et la disparition de plusieurs espèces vont suivre ! 
 
 Nous savons qu’une image vaut mille mots, et montre le véritable prix à payer pour la « qualité de vie » de nos modes de vie dit « modernes » 
Il n’y a plus dans notre monde de place pour ceux qui vivent différemment, que chacun, au nom de la mondialisation, doit perdre son identité, sa façon de vivre.

Je vous en prie si cela vous indigne, transférez ce message et faites-le parvenir à tous ceux que vous connaissez

Merci pour la vie et la bio diversité


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> > Citation: « La clé du succès, est d’ajouter de la valeur à la vie des autres »

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Épandages aériens de pesticides : Stop aux dérogations!

par Jean-Jacop Bicep, député européen, délégué national aux outre-mer EELV

–L’épandage aérien de pesticides est une technique à la fois nocive pour l’environnement et pour la santé humaine, utilisée par dérogation dans différents départements français.
Ces dangers sont non seulement liés à la toxicité des produits déversés (comme la déltaméthrine et la cyperméthrine, dont des études scientifiques prouvent la dangerosité) mais également aux risques liés à la technique elle-même, étant donné que la pulvérisation ne permet pas de contrôle suffisant de la propagation des substances utilisées.
Celles-ci se retrouvent présentes sur les terres environnantes, les nappes phréatiques, dans les habitations proches, et peuvent entraîner des effets néfastes à long terme pour la faune et la flore. Une étude américaine démontre par exemple que des résidus de pesticides persistent dans les moquettes des habitations dans un rayon allant jusqu’à 1 250 mètres autour des zones d’épandage, et ce durant 730 jours!
C’est précisément du fait de ces dangers avérés et reconnus que l’épandage aérien de pesticides est interdit, en principe.
Il l’est à la fois par une directive européenne, la directive 2009/128/CE relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable et par la loi de Grenelle 2 au niveau français.

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Chlordécone ‐ Pêche Martinique

 

 

Des parlementaires écologistes et indépendantistes se mobilisent aux côtés des marinspêcheurs Martiniquais

Suite à la réunion organisée le mardi 15 janvier 2013 au ministère des Outre‐Mer sur les problèmes des marins‐pêcheurs et sur le développement de la pêche en Martinique, des parlementaires écologistes et indépendantistes, des représentants de MODEMAS‐Ecologie (Mouvement démocratique pour une Martinique souveraine) et des marins‐pêcheurs Martiniquais se sont réunis ce mercredi 16 janvier 2013 au Sénat.

Aline ARCHIMBAUD, Sénatrice EELV de SeineSaintDenis et membre de la délégation sénatoriale à l’Outre‐Mer, a exprimé sa « totale solidarité avec les marins‐pêcheurs » et a réaffirmé « l’urgence des enjeux économiques, sociaux, sanitaires, démocratiques et bien sûr environnementaux de ce drame du chlordécone ».

Monsieur GeorgesEmmanuel GERMANY, porteparole du MODEMAS, a déclaré que « l’Etat reprend d’une main ce qu’il a donné de l’autre », compte tenu des discussions sur les critères d’attribution de l’aide d’urgence accordée aux victimes du chlordécone, initialement prévue pour être attribuée sans conditions.

JeanPhilippe NILOR, Député de Martinique, s’est montré extrêmement préoccupé que « l’on s’enfonce dans une approche coloniale des choses », avec un État qui « désigne ses interlocuteurs ».

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Collectif vigilance citoyenne.

 

Les membres du collectif contre l’épandage aérien et des sympathisants réunis le jeudi 10 janvier 2013 ont décidé de créer une nouvelle structure : Le collectif  vigilance citoyenne.

Si en effet, la lutte que nous avons menée contre l’épandage aérien  de pesticides a connu un succès certain (car l’épandage aérien est interdit en Guadeloupe jusqu’à nouvel  ordre), la vigilance est de mise car on ne  sait s’il ne peut reprendre à l’avenir. Mais  au-delà du problème de l’épandage aérien de pesticides, notre combat pour défendre l’environnement, la santé et plus largement pour le respect de la vie, n’est pas terminé.
En outre, ce que nous a dévoilé cette lutte c’est l’incapacité de l’Etat comme des politiques à dégager de façon claire ce qui relève de l’intérêt public ou du bien commun. La  responsabilité de l’Etat a été  démontrée quant à l’utilisation dramatique de la chlordécone dans le passé et,  aujourd’hui encore, par les dérogations inadmissibles accordées pour l’épandage aérien. Tout aussi grave, des organisations étatiques comme la DAAF n’ont pas rempli leur rôle de protection des citoyens quant à l’environnement et à la  santé.

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Presque la moitié de la nourriture mondiale serait gaspillée

par Audrey Garric

Poster-Tabou

Alors que 860 millions de personnes sont victimes de malnutrition, et que la fin du siècle comptera 2,5 milliards de bouches supplémentaires à nourrir, la moitié des denrées alimentaires produites dans le monde est aujourd’hui gaspillée. C’est la triste conclusion du rapport Global Food ; Waste Not, Want Not publié jeudi 10 janvier par l’Institution of Mechanical Engineers (IME), l’organisation britannique des ingénieurs en génie mécanique.

Selon cette étude, entre 30 % et 50 % des 4 milliards de tonnes d’aliments produites chaque année sur la planète (soit entre 1,2 et 2 milliards de tonnes) ne finissent jamais dans une assiette. En Europe et aux Etats-Unis en particulier, jusqu’à la moitié de la nourriture achetée est jetée par les consommateurs eux-mêmes.

En cause : des dates de péremption inutilement strictes, des promotions « deux pour le prix d’un », l’exigence des consommateurs occidentaux pour des produits alimentaires esthétiquement parfaits, ainsi que des mauvaises pratiques agricoles, des infrastructures inadaptées et des lieu de stockage peu performants.

Dans les pays en développement, les pertes de nourriture ont lieu au début de la chaîne d’approvisionnement, entre le champ et le marché, du fait de récoltes inefficaces, d’infrastructures de transport locales inadéquates ou de conditions de stockage inappropriées.

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Lettre ouverte aux parlementaires écologistes

par Georges-Emmanuel Germany ; Marcellin Nadeau ; Garcin Malsa ; Alfred Sinosa

Poster-Tabou

Saturés et irrités par les coups et mépris que leur portent l’administration de tutelle et la préfecture quant aux décisions les concernant, exaspérés de la non prise en compte de leurs doléances qui reviennent chaque année sur le tapis sans trouver de solution, les marins pécheurs de Martinique ont décidé de rompre le silence, de sortir de la résignation et d’exprimer leur ras-le-bol en se mobilisant massivement le 17 décembre 2012.
Ce sont des arrêtés préfectoraux sur l’interdiction de la pêche aux langoustes consécutive à la contamination au chlordécone qui ont en été le fait déclencheur. Imposés unilatéralement, autoritairement et sans concertation comme cela se fait souvent dans cette profession ,ces arrêtés sont pris dans la période des fêtes de fin d’année où la vente des langoustes est élevée du fait de la très forte consommation de ce type de produit ; alors que des responsables de la profession savent que les langoustes importées comme les autres fruits de mer sont débarqués en Martinique sans contrôle de traçabilité et de présence de substance dangereuse comme le chlordécone.

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