
— Par Sabrina Solar —
Depuis plus d’une décennie, les Antilles françaises — notamment la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin — subissent des échouements massifs et réguliers de sargasses. Ces algues brunes, initialement inoffensives en mer, deviennent toxiques lorsqu’elles se décomposent sur les rivages, libérant des gaz comme le sulfure d’hydrogène (H₂S) qui affectent la santé publique, dégradent l’environnement côtier et nuisent fortement aux économies locales fondées sur le tourisme, la pêche et l’habitat littoral.
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Face à cette crise récurrente, les chambres régionales et territoriales des comptes ont examiné la capacité de sept collectivités particulièrement exposées — dont cinq en Guadeloupe et Martinique et deux dans les îles du Nord — à organiser une réponse adaptée. Leur rapport met en évidence des actions ponctuelles encourageantes, mais aussi de nombreuses lacunes structurelles, techniques et financières.
Des responsabilités juridiques mal définies et une gouvernance éclatée
Bien que les maires et présidents de collectivités disposent d’une compétence de police en matière de salubrité publique, la responsabilité formelle de la gestion des sargasses reste floue.

Chaque année, le 8 juin, le monde célèbre la Journée mondiale de l’océan, une occasion essentielle pour rappeler le rôle vital que joue l’océan dans la vie sur Terre et pour renouveler notre engagement à le protéger. En 2025, le thème choisi, nous appelle à une prise de conscience urgente : notre rapport à l’océan doit changer, car sa dégradation met en péril notre avenir collectif.
Souvent présentées comme un levier essentiel, les subventions sont censées financer des projets, encourager la participation citoyenne et renforcer les dynamiques territoriales. Mais notre expérience avec Les Vélos Marin Martinique nous a confrontés à une réalité bien plus complexe. Loin d’être un simple appui, ces financements conditionnent en profondeur l’orientation des associations. De manière implicite, parfois insidieuse, ils les poussent à se conformer à des logiques souvent éloignées des besoins réels du terrain. Cette dynamique transforme des objectifs qui devraient être , endogènes et ancrés dans les réalités sociales, en projets standardisés . Les critères de sélection de dossiers sont rigides, et le suivi ainsi que la communication des institutions offrant ces financements sont eux-mêmes impersonnels et déconnectés. Ces éléments limitent, voire empêchent, des approches ou des initiatives pourtant porteuses d’un fort potentiel de transformation sociale. Plutôt que de soutenir ces dynamiques organiques, les subventions tendent à les orienter, à les influencer, et de plus en plus souvent, même dès la genèse d’un projet, à les dénaturer.
— Par Sabrina Solar —
Danemark, Suisse…
— Par Marc Fontecave. & Yves Bréchet (*) —
En février 2025, à l’occasion de sa visite au Service géologique national (BRGM), le ministre de l’industrie et de l’énergie Marc Ferracci a officiellement lancé un nouvel
— Par Emmanuelle Le Nagard, Gisele de Campos Ribeiro, Valérie Guillard. (*)
— Par Sabrina Solar —
— Par Sabrina Solar —
Paris, une trentaine de bénévoles de l’association UFC-Que Choisir ont tiré la sonnette d’alarme en lançant la campagne #StopAuxSubstancesNocives.
Un éditorial de Guadeloupe La Première a attiré notre attention en publiant, le 7 mai 2025 dans la catégorie « transition écologique », une
Depuis quelques années, les excès de consommation de viande sont montrés du doigt du fait de leurs impacts sur la santé et l’environnement. Dans une moindre mesure, c’est aussi le cas des produits laitiers comme les fromages. Pour faire face à ces enjeux environnementaux et sanitaires, mais aussi pour accroître notre souveraineté alimentaire, que nous disent les études scientifiques ? Comment peuvent-elles nous aider à réorganiser l’élevage pour le rendre plus durable, du champ jusqu’à l’assiette ?
Malgré des interdictions parfois en vigueur depuis plus de vingt ans au sein de l’Union européenne, certains insecticides et herbicides continuent de circuler illégalement en France, avec des conséquences sanitaires préoccupantes, en particulier dans les territoires d’Outre-mer. C’est ce que révèle une analyse récente de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui a recensé 599 cas d’intoxications ou d’expositions à des produits phytopharmaceutiques prohibés entre 2017 et 2022.
Pour celles et ceux qui s’intéressent et s’impliquent dans les enjeux écologiques, un consensus semble émerger : la situation est critique. L’évolution vers un équilibre durable, vers un changement de paradigme en accord avec les défis écologiques paraît aujourd’hui de plus en plus difficile à atteindre. Face à ce constat, il est impératif de réfléchir, de faire entendre des voix nouvelles, d’ouvrir d’autres directions. L’inaction serait une irresponsabilité.
— Collectif —
Les débats sur l’énergie en France voient monter en puissance, depuis quelques mois, la notion de
Introduction :
Face aux méfaits bien connus du sucre, nombreux sont ceux qui se tournent vers ce qu’ils pensent être une alternative plus saine : les édulcorants. Ces additifs alimentaires au pouvoir sucrant élevé sont partout, des sodas “zéro calorie” aux yaourts allégés, en passant par les chewing-gums ou les produits destinés aux diabétiques. Mais si leur promesse semble alléchante, la réalité est bien moins sucrée qu’il n’y paraît.
Les encombrants ne peuvent pas être jetés avec les ordures ménagères. Ils doivent être triés et collectés selon certaines conditions. Nous faisons le point sur la réglementation.
Les tortues marines font face à de nombreuses menaces, causées par l’être humain mais aussi par la nature. Elles sont braconnées pour leur viande, leur carapace ou leurs œufs. Elles souffrent aussi d’autres problèmes liés aux activités humaines : pollution, prises accidentelles dans les filets de pêche, collisions avec des bateaux, lumières des villes qui les désorientent, destruction de leurs habitats, ou encore attaques de chiens et d’animaux introduits comme la mangouste. Ces dangers touchent les tortues à toutes les étapes de leur vie. Le changement climatique (hausse des températures, modification des courants marins, acidification des océans) aggrave encore la situation. L’ensemble de ces menaces combinées est appelé « effet cocktail ».
Riche et complexe, l’histoire du cacaoyer remonte à environ 3500 av. J.-C. Les Olmèques, l’une des premières civilisations mésoaméricaines, sont souvent considérés comme les premiers à l’avoir cultivé. Ils utilisaient les fèves pour préparer une boisson amère, qui était fréquemment agrémentée d’épices et de piments. Des recherches encore plus récentes indiquent que le recours aux fèves de cacao existait déjà dans la haute
La suppression des zones à faibles émissions (ZFE) a été votée en commission à l’Assemblée nationale le 27 mars 2025, dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie économique. Mais en quoi consistent exactement les ZFE ? Pourquoi sont-elles remises en cause ? L’essentiel en quatre questions.
Le 31 mars 2025, les associations engagées dans la défense des droits des populations antillaises ont essuyé un revers juridique majeur. Le Comité européen des droits sociaux (CEDS), organe du Conseil de l’Europe, a rejeté leur requête concernant les graves inégalités qui existent entre la France métropolitaine et ses territoires d’Outre-mer, notamment en Guadeloupe et en Martinique. Ce rejet porte un coup dur à l’espoir de voir enfin reconnu le préjudice causé par la pollution au chlordécone et les crises liées à l’accès à l’eau potable dans ces territoires.
La 4ème édition de la journée DéKLIk Matinik, , s’annonce comme un rendez-vous pour sensibiliser et agir face aux enjeux climatiques et environnementaux. Organisé autour de la thématique « S’adapter et créer nos propres imaginaires », cet événement propose une journée riche en activités, échanges et découvertes pour toute la famille.