Catégorie : Ecologie

« La religion la plus anthropocentrique » : les racines chrétiennes de la crise écologique

— Par Youness Bousenna —

Le christianisme nous aurait-il coupés de la nature ? Le débat est vif depuis que l’interprétation occidentale de cette religion a été dénoncée, dans les années 1960, comme la « matrice » de la modernité et de l’exploitation brutale des ressources de la planète.

Certains dialogues se nouent sur des décennies, parfois des siècles. En 2015, les initiés n’ont pas seulement lu Laudato si ( « Loué sois-tu ») comme une encyclique révolutionnaire, la première jamais consacrée à l’écologie par un pape. Ils ont aussi compris que François entendait affronter l’une des plus graves mises en cause intellectuelles de l’Église, formulée un demi-siècle plus tôt. L’historien américain Lynn Townsend White (1907-1987), lui-même presbytérien, n’était pourtant pas un ennemi du christianisme. Mais, en publiant dans la grande revue américaine Science l’article « Les racines historiques de notre crise écologique », en mars 1967, ce médiéviste spécialisé dans l’histoire des techniques allait ouvrir une controverse qui, aujourd’hui encore, reste vive.

Dans ce texte, issu d’une conférence prononcée en décembre 1966, Lynn White émet une thèse particulièrement subversive : la crise écologique a été rendue possible par l’émergence, au cours du Moyen Age européen, d’une interprétation du christianisme qui en a fait « la religion la plus anthropocentrique que le monde ait connue ».

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On ingère en moyenne 4 kg d’additifs par an, un chiffre inquiétant révélé par une étude scientifique

— Par Mathilde Le Petitcorps —

Alors que les études alertant sur la toxicité des additifs alimentaires sont de plus en plus nombreuses, des chercheurs français révèlent un chiffre alarmant : en France, nous en ingérons en moyenne 4 kg par an et par personne. Et une variété importante d’additifs différents. Ce cocktail chimique inquiète les scientifiques.

4 kg, c’est la quantité moyenne d’additifs alimentaires que nous avalons, en France, par personne, chaque année. Ce chiffre alarmant révèle que nous sommes très exposés à des produits toxiques, comme les édulcorants artificiels, les émulsifiants ou encore les colorants. Il est avancé par l’association de consommateurs UFC-Que choisir, qui l’a calculé à partir d’une étude menée par des chercheurs en épidémiologie nutritionnelle de l’université de Paris-13 et du Réseau national alimentation cancer recherche (Nacre). Cette étude a été publiée le mois dernier dans la revue scientifique Nature.

« Les additifs alimentaires sont des substances ajoutées intentionnellement aux aliments pendant la transformation, l’emballage, le transport ou le stockage, est-il rappelé dans l’étude. Ils sont utilisés à diverses fins technologiques, sensorielles et nutritionnelles, telles que prolonger la durée de conservation, édulcorer, modifier ou stabiliser la consistance, rehausser le goût et rehausser ou préserver la couleur.

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COP26 : appel à mobilisation le 6 novembre pour la justice climatique

Chaque année bat un record de hausse de la température mondiale. Chaque année, les catastrophes climatiques se multiplient partout dans le monde. L’été 2021 en est la triste confirmation : incendies, inondations, ouragans, sécheresses, canicules… Les plus pauvres en subissent toujours plus dramatiquement les conséquences, en particulier dans les pays du Sud. La pandémie de la Covid 19 a par ailleurs mis en lumière les impacts irréversibles, y compris sur la santé, des attaques contre la biodiversité.

Le dérèglement climatique, c’est notre présent à toutes et tous, partout dans le monde. Phénomène global, il appelle des réponses mondiales : baisse massive des émissions de gaz à effet de serre, lutte contre les pollueurs et le système productiviste qu’ils nourrissent, solidarité internationale entre les pays riches et le Sud global, justice sociale et protection des droits humains doivent être les principes directeurs de l’action pour la justice climatique.

Six ans après l’accord de Paris, c’est ce qui devrait guider les États à l’occasion de la COP26 qui se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre afin de maintenir la hausse des températures en dessous de la barre des 2°C, voire 1,5°C.

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Montagne d’or : des investisseurs russes du projet demandent une procédure d’arbitrage international

Les investisseurs russes Severgroup et KN-Holdings, propriétaires de la société minière enregistrée au Royaume-Uni Nordgold, attaquent la France au sujet de l’abandon du projet minier Montagne d’or, a indiqué à l’AFP Jean-Rémi de Maistre, spécialiste des procédures d’arbitrage international. Selon le site spécialisé IAReporter, Severgroup et KN-Holdings réclameraient «4,5 milliards de dollars» (3,8 milliards d’euros) de dédommagement.

À l’occasion du premier Conseil de défense écologique en mai 2019, le gouvernement avait jugé «incompatible» avec les objectifs fixés en matière de transition écologique ce méga projet industriel Montagne d’or, envisagé dans une zone forestière et minière de l’ouest de la Guyane, visant l’exploitation d’au moins 85 tonnes d’or par cyanuration. Montagne d’or «n’est pas compatible avec les priorités de la France dans le domaine de la protection de l’environnement et de la biodiversité», a répété en début de semaine le ministère des Affaires étrangères, sollicité par l’AFP, expliquant que cette attaque se fonde «sur le traité bilatéral d’investissement en vigueur entre la France et la Russie» datant de 1989.

Contexte judiciaire favorable

La nouvelle a suscité jeudi la réaction de la Fondation Nicolas Hulot (FNH), opposante de longue date au projet.

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Coca-Cola, plus gros pollueur plastique au monde, selon une enquête

Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète. 

Bouteilles de soda, pots de yaourts et autres déchets en plastique échoués sur des plages, en forêt, ou dans la mangrove. Voilà ce qu’une armée de plusieurs milliers de volontaires mobilisés par l’ONG Break Free From Plastic (« Se libérer du plastique ») a collecté dans une quarantaine de pays.

Unilever, sponsor de la COP26, dans le top 5

Un tiers de ces détritus, ramassés cette année, ont pu être reliés à un fabricant, donnant lieu ainsi à un palmarès peu glorieux. En tête, et de loin, la firme américaine Coca-Cola, comme lors des trois éditions précédentes, suivie de Pepsi, puis d’Unilever, qui est l’un des sponsors principaux de la COP26, pointe l’ONG.

► À écouter aussi : Peut-on se passer du plastique ?

Dans le top 10, figurent également Nestlé et l’entreprise française Danone.

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Martinique: l’Eau et l’Assainissement sont malades

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

L’Eau et l’Assainissement sont malades en Martinique, du fait de l’irresponsabilité collective de certains de nos dirigeants en charge du bon fonctionnement des installations. Ce grand chantier qui accuse un énorme retard avec des dégâts collatéraux en terme sanitaire est un véritable scandale.

Le Président de la CTM Serge LETCHIMY nous a, nous PUMA, rencontrés pour convenir de la signature d’une convention transactionnelle avec les parties concernant Séguineau. Sur la question politique de l’Eau et l’assainissement, il nous a rencontrés pour avoir le regard de RENAISSANCE, en affirmant retenir nos propositions, afin de travailler ensemble sur cet important chantier. La sagesse a fait mettre de côté nos divergences au profit de la parole donnée : la parole de l’Homme vaut l’Homme ; par respect pour la population, notre détermination a été entendue, aujourd’hui nous sommes invités, contrairement à hier où nous étions évités.

Ce qui est inquiétant, c’est que ceux qui se disent compatriotes sont vent debout contre le respect de la démocratie et du vote de l’amendement Fred LORDINOT lequel n’a pas été déféré devant le Tribunal Administratif pour être réformé, dans ces conditions cet amendement est devenu définitif et exécutoire.

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Martinique: une gestion calamiteuse des déchets

— Par Yvon Joseph-Henri, président le l’A3C —

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Martinique dénonce une fois de plus l’incendie de la Trompeuse à Fort-de-France (Voir les photos sur France-Antilles) après les épisodes d’incendie au SMTVD du Robert.

Nous nous étonnons de ces décharges à ciel ouvert qui, selon les dires des autorités elles-mêmes ne devraient pas exister depuis plusieurs années.

Qu’on s’abrite derrière la panne d’une de broyeur qui aurait normalement dû éviter l’incendie. Mais pourquoi les incendies se déclenchent-ils sinon parce que les matières en décompositions, qui baignent dans de l’eau et se putréfient, produisent du méthane, gaz hautement inflammable. En même temps, cette eau putréfiée ne peut que polluer le sous-sol. Dès lors, le consommateur lambda est en droit de se demander si ce système de gestion des déchets est propre – il semble bien que non -, et s’il est sans danger – là encore il semble bien que non -. Outre les risques de développement des incendies, subsistent les fumées toxiques toujours dangereuses pour les agglomérations voisines.

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« Affaire du siècle ». L’État français condamné à « réparer le préjudice écologique » d’ici fin 2022

Le tribunal administratif de Paris a donné raison ce jeudi 14 octobre à quatre ONG, rassemblées sous la bannière « l’Affaire du siècle ». Il a condamné l’État à réparer ses engagements climatiques non tenus d’ici 2022, concernant notamment les émissions de gaz à effet de serre.

L’État doit « réparer » ses engagements non tenus de baisse des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique, a ordonné ce jeudi 14 octobre la justice administrative, dans une nouvelle décision fustigeant l’action climatique des gouvernements successifs.

Le litige avait été porté devant le tribunal administratif de Paris en 2019 par quatre ONG, sous la bannière « l’Affaire du siècle » et soutenues par une pétition de plus de 2,3 millions de citoyens.

Elles dénonçaient le non-respect par la France de ses propres engagements en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, des budgets carbone » plafonds, fixés dans la Stratégie nationale bas carbone (pour la période 2015/18).

La condamnation entérinée

En février, le tribunal leur avait donné raison, déclarant l’État responsable des manquements à ses engagements et du » préjudice écologique » qui en découle.

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Journée nationale de la qualité de l’air jeudi 14 octobre 2021

A l’occasion de la journée nationale de la qualité de l’air, Santé publique France et ses partenaires publient de nouvelles données nationales et régionales sur l’impact de la pollution de l’air ainsi que les liens entre exposition à la pollution de l’air extérieur et troubles neurologiques mentaux. 

Liens entre exposition à la pollution atmosphérique extérieure et troubles neurologiques et mentaux

Santé publique France publie un rapport sur les liens entre une exposition à la pollution atmosphérique extérieure et les troubles neurologiques et mentaux, et la possibilité de quantifier ce lien en France. L’objectif de cette étude est de mettre à jour les connaissances sur le sujet et envisager la faisabilité d’une évaluation quantitative d’impact sur la santé de la pollution atmosphérique extérieure (EQIS-PA) en France. 

Résultats de l’étude 

Une revue de littérature a été conduite de janvier 2000 à décembre 2019 complétée par une recherche de données d’incidence ou de prévalence disponibles en France. Cette revue rapporte les relations les plus robustes pour l’exposition à long terme aux particules fines PM2,5, et les troubles du spectre autistique (TSA) chez les enfants depuis la période périnatale jusqu’à 8 ans ainsi que pour une exposition prénatale ; les troubles dépressifs ; la démence chez les adultes de plus de 50 ans ; et la maladie de Parkinson chez les adultes de plus de 40 ans.

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Chlordécone : la collectivité territoriale de Martinique se porte partie civile

La collectivité territoriale de Martinique a annoncé mardi 12 octobre qu’elle allait se porter partie civile dans le procès pour empoisonnement au chlordécone, un pesticide qui a causé une importante pollution en Guadeloupe et en Martinique.

«Le Président du Conseil Exécutif de Martinique, Serge Letchimy a décidé de saisir la justice en se portant partie civile au procès du chlordécone», a indiqué la CTM dans un communiqué. «Par ce geste historique, la Collectivité de Martinique, en tant que corps constitué, se saisit d’un dossier qui a impacté des générations de Martiniquaises et de Martiniquais», ajoute le texte. «Chacun connaît mes engagements sur le chlordécone. C’est un scandale d’État, sanitaire, avec des répercussions mortifères sur notre population. Les Martiniquais sont cinq fois plus exposés aux cancers de la prostate. Le rapport parlementaire que j’ai rendu en 2019 a posé les constats. Il s’agit désormais de réparer», déclare Serge Letchimy cité dans le communiqué.

Des associations martiniquaises et guadeloupéennes qui ont déposé plainte il y a quatorze ans pour empoisonnement au chlordécone avaient appris en début d’année que cette plainte pourrait tomber sous le coup de la prescription, lors d’une réunion au pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris.

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Les énergies fossiles coûtent 9,5 millions d’euros chaque minute

L’énergie fossile coûte énormément à la société planétaire : 5 900 milliards d’euros par an, soit 9,5 millions d’euros par minute. C’est ce que calcule le Fonds monétaire international. Une charge énorme par les subventions, mais surtout par les coûts environnementaux et sanitaires de la combustion des fossiles.

À travers le monde, six ans après la COP21 et l’Accord de Paris, les États persistent à soutenir massivement le secteur des énergies fossiles. Le chiffre établi par le Fonds monétaire international (FMI) est astronomique. Selon une étude publiée le 24 septembre et relayée par le Guardian, les énergies fossiles auraient coûté 5 900 milliards de dollars (5 100 milliards d’euros) à la collectivité en 2020, soit environ 6,8 % du PIB mondial. Chaque minute, le secteur des industries fossiles coûte 11 millions de dollars (9,5 millions d’euros) à la collectivité mondiale.

L’évaluation du FMI s’intéresse à l’ensemble des soutiens directs et indirects aux énergies fossiles. Il comptabilise autant les subventions aux entreprises que le coût des externalités provoquées par cette industrie : la pollution de l’air, la destruction des écosystèmes ou encore le réchauffement climatique. 

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Normandie et Antilles : bientôt des maisons en sargasse ?

L’architecte Nicolas Vernoux-Thélot et son frère biologiste Teva Vernoux recyclent la sargasse, fléau des plages normandes et antillaises, en un biomatériau de construction à l’impact carbone positif.

L’agence In Situ Architecture, à Paris, a des airs de serre de jardin. “Regardez bien ces feuilles, invite l’architecte Nicolas Vernoux-Thélot, fondateur de l’agence, penché sur un crassula. Peut-être verrez-vous leurs cellules : un réseau de polygones, motif récurrent dans la nature”.

Également botaniste, Nicolas Vernoux-Thélot a fondé en 2007 le Lab In Situ avec son frère. Teva Vernoux est lui directeur de recherche CNRS en biologie végétale à l’ENS Lyon. De leurs connaissances de l’architecture des plantes et des bâtiments sont nés des projets étonnants.

En 2018, un pavillon de bois, aux mailles polygonales – inspiré des feuilles des plantes vertes – assurant à la structure résistance et légèreté. Ou dix ans plus tôt la « maison spirale » à Malakoff (Hauts-de-Seine) imitant la phyllotaxie pour capter le soleil le long de sa course. Ou encore un projet en cours de « deuxième peau » pour un bâtiment du 15e arrondissement de Paris, aux stores semblables à des feuilles de charme.

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Les États-Unis déclarent 23 espèces définitivement éteintes

Washington – Les autorités américaines ont déclaré mercredi 23 espèces définitivement éteintes, dont le pic à bec ivoire, autrefois un des oiseaux les plus majestueux d’Amérique, n’ayant plus été vu depuis 1944.

Parmi ces 23 espèces dont les scientifiques ont perdu espoir de revoir un spécimen vivant, se trouvent également un autre oiseau, la Paruline de Bachman, deux espèces de poissons d’eau douce, huit espèces de moules ou encore une plante. 

Les services fédéraux de protection de la faune (Fish and Wildlife Service), « ont déterminé que ces espèces sont éteintes« , ont-ils annoncé dans un communiqué. Le processus pour les retirer de la classification des espèces menacées a été lancé. 

Cette triste nouvelle « souligne comment l’activité humaine peut pousser des espèces au déclin et à l’extinction, en contribuant à la perte d’espace habitable, la surexploitation, et l’introduction d’espèces envahissantes et de maladies« , explique le communiqué. 

« Il faut s’attendre à ce que les effets croissants du changement climatique exacerbent encore ces menaces« , ajoute-t-il. 

Le pic à bec ivoire appartient à la famille des picidés (dont fait également partie le plus connu pivert).

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30 ans de « bla bla bla » sur le climat

Milan – La militante suédoise Greta Thunberg a dénoncé mardi les « 30 années de bla bla » sur le climat des dirigeants du monde, les accusant d’avoir « noyé » les espoirs des jeunes dans leurs « promesses creuses ».

« Il n’y a pas de planète B, il n’y a pas de planète bla bla, bla bla bla, bla bla bla, économie verte bla bla, neutralité carbone en 2050 bla bla « , a-t-elle déclaré sous les applaudissement de 400 jeunes du monde entier réunis à Milan par l’ONU à un mois de la cruciale conférence climat COP26.

« C’est tout ce que nous entendons de la part de nos soi-disant dirigeants. Des mots. Des mots qui sonnent bien mais qui n’ont mené à aucune action, nos espoirs et nos rêves noyés dans leurs mots et leurs promesses creuses« , a-t-elle ajouté.

« Bien sûr nous avons besoin d’un dialogue constructif mais ils ont maintenant eu 30 années de bla bla et où cela nous a-t-il mené?« , a encore déclaré la militante, qualifiant l’absence d’action « délibérée » des dirigeants mondiaux de « trahison des générations actuelles et futures« .

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Lettre ouverte aux Présidents…

— Par Florent Grabin, de l’Association Écologique P.U.M.A. —
Il y a plus de 30 ans qu’avec Pierre DAVIDAS, nous avions lancé le débat sur la pénurie d’Eau dans le Monde, nous sommes évidemment concernés ; la réalité est là, têtue : aucune prise en considération de nos propos, ni anticipation, malgré les confirmations scientifiques.

Pour tenter de faire bouger les lignes, nous nous adressons publiquement à nos Dirigeants par cette lettre ouverte à destination des Présidents en charge des structures gérants l’EAU en Martinique, à savoir : CAP NORD, CACEM, ESPACE SUD, CTM et l’ODE.

Selon les différents évènements climatiques que nous observons à travers le Monde, l’actualité nous a confirmé les prévisions des Climatologues : les aléas climatiques sont de plus en plus intenses, avec énormes dégâts et désolation. Constatant le manque d’anticipation administrative, ou politique, nous, P.U.M.A., invitons la population à changer de comportement pour faire face à cette réalité.

Nous réitérons notre demande que soient prises en considération nos propositions qui peuvent être, bien sûr, complétées par tout apport. Nos propositions sont les suivantes :

1) Dégager les bassins naturels en rivière.

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Les Rencontres du développement durable : un rendez-vous citoyen pour construire le monde de demain

Du 27 septembre au 14 octobre se tient la 2e édition des Rencontres du développement durable. Soit plus de 100 heures de débats en ligne, avec des experts de choix pour réfléchir ensemble aux enjeux de la transition écologique et solidaire.

Comment atteindre au plus vite les Objectifs du développement durable (ODD), adoptés par les Nations Unies en 2015 ? C’est pour permettre à tous de se saisir des enjeux de la transition écologique et solidaire qu’ont été créées les premières Rencontres du développement durable en 2020. Un rendez-vous citoyen imaginé par le think tank Institut Open Diplomacy, dont WE DEMAIN est partenaire.

Cette année l’événement se tiendra du 27 septembre au 14 octobre, en distanciel. Une digitalisation qui a le mérite de faire sauter les barrières géographiques. Et de permettre au plus grand nombre de participer gratuitement à ces rencontres en live.

Au programme, dix jours de débats, autour de quatre fils rouges transversaux. “Protéger les générations futures” ; “Assurer l’avenir de l’Union européenne” ; “Fonder un monde plus solidaire” ; et “Penser l’après-2022 avec les ODD”.

Cette édition a en effet vocation à poser les termes dans lesquelles les candidats à l’élection présidentielle de 2022 vont aborder la question du développement durable.

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Le monde se dirige vers un réchauffement « catastrophique » de +2,7°C, alerte l’ONU

Les engagements déposés par les États signataires de l’Accord de Paris mènent le monde à un réchauffement «catastrophique» de +2,7°C, très loin de l’objectif de 1,5°C espéré pour limiter ses retombées destructrices, s’est alarmée l’ONU à six semaines de la COP26.

(Photo d’ouverture : Eau, égalité et développement durable © Dharsie Wissah/Prix Ciwem du photographe environnemental de l’année 2019)

Le rapport évaluant les engagements nationaux de 191 pays, publié vendredi, «montre que le monde est sur un chemin catastrophique vers +2,7°C de réchauffement», a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

L’Accord de Paris vise à limiter ce réchauffement bien en deçà de +2°C par rapport à l’ère préindustrielle, si possible +1,5°C. Mais «l’échec à respecter cet objectif se mesurera à l’aune du nombre de morts et de moyens de subsistance détruits», a insisté Antonio Guterres, en appelant tous les gouvernements à proposer des engagements plus ambitieux.

Nouvelles promesses

En vertu de l’Accord de Paris, chaque pays devait réviser d’ici à la fin 2020 sa «contribution déterminée au niveau national» (NDC). Mais au 30 juillet, seuls 113 pays, représentant moins de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre (49%), avaient effectivement déposé leurs engagements révisés.

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Primaire écolo: Jadot et Rousseau, deux nuances de Vert pour 2022

Paris – Recherche du consensus ou radicalité? Yannick Jadot et Sandrine Rousseau tentent de convaincre lundi, au lendemain de leur qualification pour le second tour de la primaire écologiste, que leur ligne politique est la bonne pour arriver à l’Elysée.

Les finalistes ont émergé d’un premier tour particulièrement serré entre quatre des cinq candidats. L’eurodéputé Yannick Jadot, favori sur la ligne de départ, est arrivé en tête avec 27,7% des 106.000 voix exprimées, devant l’économiste Sandrine Rousseau (25,14%), la députée Delphine Batho (22,32%), le maire de Grenoble Eric Piolle (22,29%) et l’entrepreneur Jean-Marc Governatori (2,35%). 

Pour attirer les électeurs qui n’ont pas voté pour eux au premier tour, les deux finalistes se sont attachés lundi à gommer les défauts qu’on pourrait leur prêter. Yannick Jadot a ainsi refusé d’être cantonné à l’aile droite d’EELV, revendiquant pour lui aussi le terme de « radicalité » généralement associé à Sandrine Rousseau. 

« Je conteste la conception qui est donnée de la radicalité« , s’est-il exclamé sur France Inter, avant d’expliquer: « La radicalité ce ne sont pas des mots: ça fait 30 ans que je suis écolo, j’ai été avec les paysans pour lutter contre le libre-échange, j’ai été avec les femmes opprimées au Bangladesh, j’ai été espionné par EDF, j’ai arraché des OGM« . 

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Le climat ne peut pas attendre la fin de la pandémie de Covid-19, alertent 220 journaux médicaux dans un éditorial inédit

« Malgré la préoccupation légitime pour le Covid-19, nous ne pouvons pas attendre que la pandémie soit terminée pour réduire rapidement les émissions » de gaz à effet de serre, insistent les auteurs.

L’urgence climatique demeure. Malgré la pandémie de Covid-19, le monde ne peut pas différer les mesures « urgentes » à prendre contre le réchauffement climatique et la destruction de la nature, qui menacent la santé humaine, plaident lundi 6 septembre les principaux journaux médicaux de la planète, dans un éditorial sans précédent.

« La santé est déjà altérée par l’augmentation de la température mondiale et la destruction de la nature », écrivent les rédacteurs en chef d’une vingtaine de revues prestigieuses dont The Lancet, le British Medical Journal ou le National Medical Journal of India. Avec une augmentation d’environ 1,1 °C depuis l’ère pré-industrielle, les conséquences sur la santé des humains sont déjà importantes.

Des conséquences pour la santé

« Les températures plus élevées ont entraîné une augmentation des cas de déshydratation et de problèmes rénaux, de tumeurs dermatologiques malignes, d’infections tropicales, de problèmes mentaux, de complications de grossesses, d’allergies et de mortalité, et de morbidité cardiovasculaire et pulmonaire », souligne cet éditorial publié dans 220 journaux médicaux.

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L’article à lire pour tout comprendre à la décroissance, prônée par certains candidats à la primaire écologiste

— Par Mathilde Goupil —

La décroissance plaide pour une frugalité choisie afin de limiter les effets du changement climatique. Popularisée dans les années 2000, elle est de nouveau mise en lumière à l’occasion de la primaire écologiste.

« Nous sommes tous ensemble dans un train qui va à toute vitesse vers un précipice. » Voici comment Delphine Batho, candidate à la primaire des écologistes pour la présidentielle 2022, décrit la crise climatique actuelle, sur franceinfo, début août, après la parution d’un rapport choc du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Pour la députée des Deux-Sèvres, une seule solution : embrasser « la décroissance ». De Sandrine Rousseau à Jean-Luc Mélenchon, elle n’est pas la seule, à gauche, à vouloir s’inspirer de ce mouvement qui prône une frugalité choisie afin de limiter les effets du dérèglement climatique. 

Vous n’êtes pas familier du concept ? Pas de panique, Franceinfo vous a prévu un cours accéléré pour tout comprendre à ce mot qui s’invite dans le débat politique.

Qu’est-ce que la décroissance ?

Il s’agit d’un courant de pensée philosophique, politique, social et économique popularisé en France au début des années 2000.

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Le monde au chevet d’une nature en danger au congrès de l’UICN

Marseille – La plus grande organisation de protection de la nature, l’UICN, ouvre vendredi à Marseille son congrès mondial, avec l’ambition de donner un coup de fouet à la défense d’une planète grandement mise à mal par l’Homme.

La biodiversité s’effondre, avec jusqu’à un million d’espèces animales et végétales menacées de disparition, selon les experts de l’Onu. La nature « décline plus vite que jamais dans l’histoire humaine« , avertissaient-ils dès 2019. 

Un déclin, souvent qualifié de « sixième extinction de masse« , qui met en péril les conditions même de l’existence humaine sur Terre. Comme le montre également la multiplication de catastrophes liées aux effets du changement climatique, lui aussi causé par l’activité des Hommes, tempêtes, inondations, sécheresses, incendies… 

« Nous faisons face à des défis immenses. Nous voyons le climat changer avec de graves conséquences pour nos sociétés. Nous voyons disparaître la biodiversité et la pandémie frapper nos économies, nos familles, notre santé. Et nous savons que tous ces défis sont liés à notre comportement humain« , a lancé le secrétaire général de l’UICN Bruno Oberle, lors d’un sommet en ligne des peuples indigènes, quelques heures avant l’ouverture officielle. 

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La vérité qui fâche…

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique PUMA —

Nous avons publié une chronique sur l’Eau avec pour thème : ‘Ça passe par le robinet.’’  

Les retours que nous avons eus sont encourageants et nous permettent de remercier vivement ceux qui nous ont toujours accompagnés dans notre démarche sous quelle que forme que ce soit ; nous ne pouvons oublier ceux qui dans l’ombre nous alertent, nous informent sur des sujets qui peuvent être très destructeurs pour notre société.

Côté négatif, certaines personnes refusent la contradiction, estiment qu’elles sont tancées, elles le prennent pour une attaque personnelle, ce qui les poussent à avoir des réactions très dangereuses ; le contre-feu consiste à brandir leurs diplômes et autres hochets, pour tenter de nous discréditer.

On ne peut pas mettre en permanence la poussière sous le tapis pour couvrir l’inacceptable, ne jamais oublier qu’en Martinique, le secret des cabinets couvre toujours le brouhaha de la rue.

Faut-il abandonner ? Non, ce n’est pas notre ADN…

Nous avons eu certains hauts fonctionnaires qui ont été à notre écoute pour faire avancer en toute légalité l’intérêt général, malgré les tentatives de certains qui ont le syndrome de l’adaptation et qui n’ont pas compris que la Martinique ne mérite pas leur présence.

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Ça passe par le robinet.

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Au moment où le débat international sur le biofilm chimique à l’intérieur des canalisations de transport de l’Eau de boisson, comme d’habitude en Martinique nous nous heurtons au refus de tenir compte de la littérature scientifique.

Malheureusement, ce sont toujours les mêmes, bardés de diplômes, payés grassement pour produire les bonnes informations à destination de nos décideurs qui viennent polluer les résultats. A l’heure de l’accès à expertise indépendante, les différents donneurs d’ordres refusent de trancher pour protéger la santé de la population, accepter la réalité ne se fait malheureusement que quand on aligne les cercueils en nombre impressionnant.

Cela fait des années qu’il est mis en évidence la présence de pesticides dans l’eau du robinet du consommateur, des analyses de l’ARS sont venues le confirmer suite à nos actions. Forts de ces résultats, nous avons rencontré le Président de l’Union du Groupement des Producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique, pour l’inviter à nous accompagner dans le retrait des pesticides dans la production de la banane.

Depuis, nos deux Îles ont au niveau mondial réduit de plus de 75 % l’usage de ces produits de synthèse chimique dans cette production, malheureusement nous avons échoué au niveau de nos différentes collectivités qui ont en charge la gestion de l’Eau.

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L’Amazonie brésilienne n’assure plus son rôle de poumon de la planète

Un collectif de représentants d’ONG, parmi lesquels Véronique Andrieux,directrice générale de WWF France, et Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, appelle à une action immédiate pour stopper les importations issues de la déforestation

Au premier semestre 2021, la déforestation en Amazonie a augmenté de 17 % par rapport au premier semestre 2020. Alors que la saison sèche s’ouvre au Brésil, le nombre d’incendies dépasse celui de l’année dernière à la même période. Ces chiffres laissent présager de nouveaux records d’incendies au Brésil cet été. Face à ce désastre environnemental, climatique et social, la France reste passive. Pourtant, nos importations de produits issus de la déforestation contribuent à la destruction des écosystèmes exceptionnels de ces régions : l’Amazonie et le Cerrado sont détruits afin de laisser place aux pâturages et aux champs de soja que la France importe massivement pour ses animaux d’élevage.

L’année 2020 a été marquée par des incendies qui ont ravagé plus de 310 000 km2 au Brésil, avec la caution du président Jair Bolsonaro. Pour la troisième année d’affilée, la forêt aura perdu environ10 000 km2, l’équivalent de la superficie de l’Île-de-France !

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Vers un changement dramatique et irrémédiable: les signes vitaux de la Terre s’affaiblissent, préviennent des scientifiques

Les « signes vitaux » de la planète s’affaiblissent sous les coups de l’économie mondiale, ont mis en garde mercredi des scientifiques de premier plan, s’inquiétant de l’imminence possible de certains « points de rupture » climatiques.

Ces chercheurs, qui font partie d’un groupe de plus de 14.000 scientifiques ayant plaidé pour la déclaration d’une urgence climatique mondiale, estiment que les gouvernements ont de manière systématique échoué à s’attaquer aux causes du changement climatique: « la surexploitation de la Terre ».

Davantage de catastrophes climatiques

Depuis une évaluation précédente en 2019, ils soulignent la « hausse sans précédent » des catastrophes climatiques, des inondations aux canicules, en passant par les cyclones et les incendies. Sur les 31 « signes vitaux » de la planète, qui incluent les émissions de gaz à effet de serre, l’épaisseur des glaciers ou la déforestation, 18 atteignent des records, selon ce texte publié dans la revue BioScience.

Ainsi, malgré la chute des émissions de gaz à effet de serre en raison de la pandémie de Covid-19, les concentrations de CO2 et de méthane dans l’atmosphère ont atteint des niveaux record en 2021.

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