Le 4 juillet 1982, Mumia Abu-Jamal est condamné à mort par la justice états-unienne. Sa peine commuée en perpétuité, il se bat depuis quarante ans pour faire entendre sa voix et continue d’écrire l’acte d’accusation de l’Amérique raciste.
— Par Jacky Hortaut, coanimateur du collectif Libérons Mumia ! —
La vie de Mumia Abu-Jamal, né Wesley Cook, Afro-Américain alors âgé de 28 ans, a basculé au petit matin du 9 décembre 1981, en plein centre de Philadelphie (Pennsylvanie). Chauffeur de taxi la nuit afin d’améliorer ses maigres revenus de journaliste radio pour nourrir sa famille, il vient de déposer un client. Voyant que son jeune frère fait l’objet d’une interpellation policière musclée, il traverse la rue pour en savoir plus au moment même où une fusillade éclate. Un policier est tué, lui-même est grièvement blessé. La police annonce qu’elle a arrêté le tueur qui aurait reconnu les faits, désignant Mumia Abu-Jamal, le journaliste qui dénonce régulièrement ses méthodes violentes, notamment à l’encontre des Afro-Américains.
Six mois plus tard, l’appareil judiciaire prend le relais en confiant le procès au juge Sabo, recordman des condamnations à mort aux États-Unis, ancien shérif et membre du puissant syndicat de la police proche de l’extrême droite Fraternal Order of Police (FOP).

Se rendant compte qu’ils ont une difficulté de plus en plus grande à étouffer le scandale de l’empoisonnement de notre peuple par les pesticides, les agents de la domination coloniale mènent une offensive massive de diversion en fabriquant le « scandale de l’éthéphon ».
Le Quai d’Orsay a assuré, vendredi, rester totalement engagé pour la libération du journaliste Olivier Dubois, enlevé il y a 505 jours au Mali, et ce malgré la fin de la présence des militaires français de l’opération Barkhane dans le pays.
Plusieurs cadres écologistes reprochent au patron de la France Insoumise l’emploi du terme «provocation» pour qualifier la défense de «pays démocrates» face aux régimes «autoritaires».
En novembre 2021, la Guadeloupe connaissait une période de violence (émeutes, pillages, incendies, usage d’armes à feu) qui venait ternir par des faits souvent graves le mouvement social démarré en juillet. Ce mouvement de protestation lié aux contraintes sanitaires, dont l’obligation vaccinale, motif déclencheur, s’est alimenté dès le début, et encore aujourd’hui, de l’exaspération permanente d’une bonne partie de la population quant aux questions de l’eau, de l’empoisonnement au chlordécone, du chômage, de la situation de la santé en général, hospitalière en particulier (hors la pandémie du covid19), de la précarité, etc.
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
Ainsi, dans une librairie de Fort-de-France, le 9 juillet 2022, le Martiniquais Emmanuel de Reynal a reçu des injures et un crachat. Ceci en réponse à un livre commis avec le Guadeloupéen Steve ‘Fola’ Gadet. Après le mollard du footballeur Marcus Thuram sur son adversaire Stefan Posch ; le glaviot adressé au détestable Eric Zemmour par un jeune descendant d’immigrés, voici le vert-vert à la sauce créole craché à la face d’un béké par un « activiste » antiesclavagiste du XXIe siècle.
Il me revient très souvent, à propos des anticolonialistes
Lorsqu’à la fin des années 1990 l’incertitude planait sur l’avenir du PPM, le parti de Césaire détenait outre la ville de Fort-de-France qui comprend le quart de l’électorat martiniquais, le conseil régional, un sénateur, un député et trois autres municipalités, Le Robert, Le Carbet et Le Marin. Seule la personnalité hors normes d’Alfred Marie-Jeanne disputait au PPM la présidence du conseil régional, mais
De Philippe Besson à Jack Lang en passant par Boris Cyrulnik, Michèle Rubirola ou encore plusieurs élus issus de la majorité, plus d’une centaine de personnalités dénoncent, dans
Le Défenseur des droits, institué en 2011 pour veiller au respect des droits et des libertés selon l’article 71-1 de la Constitution, a fêté ses 10 ans en 2021. Le bilan de l’année 2021, publié le 5 juillet 2022, compte environ 115 000 dossiers de réclamations, soit une hausse de 18,6% des réclamations par rapport à 2020.
Téhéran – Le cinéaste et opposant iranien Jafar Panahi, Ours d’Or du meilleur film du festival de Berlin 2015, a été interpellé lundi à Téhéran, selon une agence de presse iranienne, portant à trois le nombre de réalisateurs arrêtés dans le pays en moins d’une semaine.
En plaçant les territoires ultramarins sous la tutelle du ministère de l’intérieur et en chargeant des personnalités clivantes de s’en occuper, le président de la République a consterné bon nombre d’élus et de hauts fonctionnaires. Des Antilles à la Nouvelle-Calédonie, la situation est aujourd’hui critique. Et la rupture bientôt consommée.
Port-au-Prince – Le 7 juillet 2021 à l’aube, Haïti apprenait avec stupeur que son président Jovenel Moïse venait d’être assassiné dans sa chambre par un commando armé. Un an après, les enquêtes piétinent, commanditaires et mobile restent inconnus et le climat politique est délétère.
C’est le nouveau ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Christophe Béchu a été nommé à ce poste ce lundi 4 juillet par Elisabeth Borne. Il remplace Amélie de Montchalin, forcée de se retirer après son échec aux élections législatives. Déjà membre du premier gouvernement Borne, il était jusqu’alors ministre délégué chargé des Collectivités territoriales.