— Par Robert Berrouët-Oriol (*)
Dans le vaste secteur de l’éducation en Haïti, peu d’enseignants, y compris parmi les 17 000 que compte le secteur public, savent véritablement quelle est la mission du Bureau international de l’éducation de Unesco et de quelle manière il intervient en Haïti. Il y a lieu de rappeler que le « Bureau international de l’éducation de Unesco (UNESCO-IBE) a été fondé en 1925 à Genève et qu’il est la première organisation intergouvernementale exclusivement active dans le domaine de l’éducation, le plus ancien institut de l’UNESCO et l’autorité mondiale en matière de transformation des programmes d’études pour un apprentissage de qualité. L’BIE est également une plateforme unique de coopération régionale et internationale en matière d’éducation. En 1929, l’IBE a ouvert ses portes à d’autres pays et est devenu la première organisation intergouvernementale dans le domaine de l’éducation ».
« Depuis 1934, l’IBE organise la Conférence internationale sur l’éducation publique (aujourd’hui la Conférence internationale sur l’éducation). À partir de 1946, cette conférence a été convoquée avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), fondée en 1945.

Trop parler rend sourd…
Décidément, l’homme à la peau à l’envers, peau blanche corps noir, aura tout fait à l’envers. Alors que la plupart des gens commencent par être des hommes avant de devenir des légendes, Franck a commencé par être une légende avant de devenir un homme. Lui qui n’aimait pas les cadres, a désormais le nom encadré par deux dates : 12 avril 1936-20 février 2025.
Les obsèques nationales du grand poète et plasticien haïtien Frankétienne, mort à 89 ans, auront lieu le 27 février à Port-au-Prince. Son ami et compatriote James Noël lui rend hommage dans un texte inédit, publié le 26-02-25 dans le journal « L’Humanité ».
Impunité
Mapou
TGV
Présent aux États-Unis lors de l’élection de Donald Trump, l’écrivain martiniquais en revient avec un manuel de résistance, invitant à dresser « un imaginaire de la Relation » face à l’obscurantisme capitaliste.
Après le passage tumultueux à la Maison dite Blanche du président Blondinet, dont le patronyme trompeur fait penser à un gamin folâtre, l’Américanistan en eut assez de l’entendre vociférer contre le monde entier, le menaçant sans cesse de lui infliger des droits de douane exorbitants, ou encore d’accaparer le Canada, Gaza, le Groenland et le canal de Panama. Et c’est ainsi que tout sembla changer avec la venue d’un certain John Fitz-Ken, marchand de cacahuètes de son état et dont le discours d’investiture fit l’effet d’une brise fraîche :
Lettre ouverte à Patrick DELATOUR, ministre de la Culture
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
— Poème de Philippe Charvein —
« Saut-D’Eau »
Organisées pour la quatrième année consécutive par le Centre national du livre (CNL) sur proposition du ministère de la Culture pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture reviennent du 23 au 26 janvier 2025, sur le thème « les patrimoines ».
Dans l’océan profond, un petit caillou seul,
— Par Sarha Fauré —
De feu, de fer et de sang!
Rien ne remplacera les années 60. J’ai eu la chance de vivre Mai 68 aux premières loges, habitant au 34 de la rue Gay-Lussac, à l’endroit même où fut érigée la première barricade. Je revois encore Dany le Rouge passant devant chez moi et haranguant ses troupes. Dans mon appartement, se trouvaient plusieurs de mes amis ainsi que des habitants de l’immeuble dont une fille que nous appelions Tête de Poisson, une communiste endurcie qui nous chantait des airs de balalaïka. Mon copain Bobby Labrousse, alias Brebis Galeuse, enfonça rageusement dans le nez de Jules Badeau – autre surnom – une plume qu’il tira d’un coussin, n’en pouvant plus de l’entendre déconner. Ce soir-là, Jean-Claude O’Garro resta dormir chez nous de peur d’être arrêté par les CRS. Je dus le faire asseoir sur une chaise n’ayant pas assez de lits. Soulignons que, juste en dessous de chez moi, vivait mon amie, Madame Paul Fort, la femme du poète, qui me parlait des célébrités qui venaient autrefois la visiter, tels Paul Valéry ou Georges Brassens.
Le vendredi 10 janvier dernier, la médiathèque de Sainte-Luce accueillait une rencontre littéraire autour de l’œuvre de Suzanne Césaire proposée par le Club Soroptimist Diamant les Rivières et accueillant l’universitaire Anny-Dominique Curtius, auteure de l’ouvrage « Suzanne Césaire. Archéologie littéraire et artistique d’une mémoire empêchée ». Un moment riche d’enseignements et de partage autour d’une œuvre et d’un patrimoine qui subjugue et passionne de plus en plus et qui tend, au fil des études et des recherches, à retrouver sa place dans le panthéon littéraire martiniquais.
Le rôle de Gérard de Catalogne dans l’introduction des idées fascistes en Haïti… p