— par Janine Bailly —
Paru en 2018, Encabanée est le premier opus d’une trilogie québécoise proposée par l’écrivaine écoféministe Gabrielle Filteau-Chiba. Suivront, dans le même esprit, Sauvagines en 2019 et Bivouac en 2021. Des romans ancrés dans l’air du temps.
Ce court mais très dense roman d’une centaine de pages s’inscrit dans la lignée de Henry David Thoreau, dont l’écrivaine se revendique dans l’une de ses dernières pages, faisant dire à son héroïne : « Moi aussi, je mènerai un combat, mais sans arme, sans vandalisme, sans sensationnalisme. Dans les limites légales de la désobéissance civile et dans la sagesse de Thoreau. » En 1845, le philosophe américain se construit une cabane près de l’étang de Walden – il choisira ce nom pour son roman, devenu culte (Walden ou la vie dans les bois). Il vivra là en autarcie pendant deux ans, au fond des bois, pour se retirer de la ville, retrouver la nature, écrire. Il sera aussi le chantre de la désobéissance civile, en particulier face aux autorités esclavagistes de l’époque.
Gabrielle Filteau-Chiba renouvelle l’expérience, réactive au féminin le mythe de la cabane où l’on s’enferme pour se ressourcer, se trouver ou se retrouver, pour aller aux choses essentielles.

Chapitre XIII
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Myrna Nérovique —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
YO
Pétet si… Patat sa !
J’ai les mains vides
Mon île
État des lieux, modélisation, propositions
— Par Selim Lander —
— Par Faubert Bolivar, directeur artistique —
— Par Patrick Mathelié- Guinlet —
D’après une idée originale de Chantal Clem; m.e.s. Yna Boulanger
Poursuis les petites choses, éprouvette à la main,
— par Michel Lercoulois —
… Et il pleuvait encore du sang et des larmes!