
Chapitre V
L’ARRESTATION
Mon père paraissait étonné de me voir. Il m’a pris dans ses bras et m’a serré très fort contre lui. Le sergent Oscar, qui habitait presqu’en face de nous, contemplait de loin la scène émouvante de retrouvailles. Il nous a salués timidement de la main. Son visage découvrait de l’embarras. Oscar ne portait jamais d’armes à feu. Lorsqu’il n’était pas à la caserne, il discutait des parties de dames avec les adultes de la place ou jouait aux billes en compagnie des gamins qui l’appelaient respectueusement « oncle Oscar ».
– Racontez-moi pour les examens, fiston !
– Je crois que tout s’est bien passé. Je n’ai éprouvé aucune difficulté.
– Votre mère, votre frère et votre sœur, ils vont bien ?
– Oui, tout le monde va bien…
– Cela fait plaisir de le savoir. L’important pour moi, c’est que vous n’êtes pas menacés…
– Quand est-ce que vous allez revenir à la maison ?
– Bientôt ! Enfin,… bientôt !
– Pourquoi vous gardent-ils ici ?
– Je ne sais pas !

— Par Daniel M. Berté —
Jamais n’accepterai
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
— Par Michèle Bigot —
Surtout à l’attention de notre compatriote Ronald Beaudin, ex-ministre de l’Économie et des Finances du président Préval
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Je te salue Matoub
Par Yves Untel Pastel
Corruption, détournement de fonds publics, népotisme :
—
A propos du livre Il était une fois la vie au Morne Baldara de Roset Mongin
Quand le silence de la nuit
—RS n° 407 lundi 11 août 2025 —
An jou nwè ka kouté
La lexicographie créole contemporaine : retour-synthèse sur ses caractéristiques historiques, son socle méthodologique, ses dictionnaires
Chapitre XVII
— Par Robert Berrouët-Oriol —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Lè lavi-mwen…