— Par Daniel M. Berté —
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !
Mami pran tjè-soté
Men sa ki ka pasé ?
Kannaval za filé
Péta yo ka pété !
Pa rété pies respé
Karèm pa respekté
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !
Mami, sé pa péta
Lakrimojèn ki la
Sa ka fè siwawa
Lanvil an dézawa
Lé manmblo ozabwa
Moun an bwa kon Jéra
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !
Mami poutji mandé
An nonm anprizonné
Pas i té réklamé
Pou tè’y ki YO volé
La jistis déklaré
Fo pa’y manifesté
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !
Mami di : Magrésa !
Es ou pé konprann sa !
Mi an bab-a-kaka !
Es i pa rété lwa !
Pa ni respé pou dwa !
Trop magouy isiya !
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !

—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Depuis les travaux pionniers du linguiste émérite Pradel Pompilus, auteur, en 1958, du premier «
Disponible
En février 2009, des milliers de martiniquais ont bloqué la Martinique durant plusieurs semaines de suite. Une telle mobilisation reste encore hors de portée des Partis politiques ou des syndicats de ce pays. Il y a là un phénomène d’apparence politique aussi considérable que celui du 22 mai 1848 dans le nord de la Martinique, lequel avait précipité l’annonce de l’abolition de l’esclavage. Seulement, le mouvement de février 2009 n’a débouché que sur une liste de « produits de première nécessité » qui s’est perdue corps et âme dans le cynisme du Marché capitaliste… Comment considérer ce paradoxe ?
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Samedi 24 février, au relais du Parc Naturel Régional de la Martinique (PNRM), l’ouvrage intitulé « La matière d’une absence » a été dévoilé en présence de ses éminents auteurs, Patrick Chamoiseau et Jean-Luc de Laguarigue. Ce livre, édité par le PNRM, offre une plongée captivante dans l’histoire de Saint-Pierre et de ses ruines, mettant en lumière le riche patrimoine culturel de la ville.
Crise
– Album illustré
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
— Par Daniel M. Berté —
Le linguiste-didacticien
Viktor Lazlo
Ombre et lumière
En février 2022, au festival Sons d’hiver, le contrebassiste new-yorkais William Parker présenta sa fresque musicale Trail of Tears, évoquant et invoquant les esprits d’un moment tragique de l’histoire nord-américaine : la déportation des Cherokees sur des terres dont ils pensaient qu’elles n’appartenaient à personne. Au même moment ou presque, l’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau revenait de sa recherche de l’épave du Leusden, navire négrier qui coula avec sa « cargaison », au large des côtes de Guyane, en 1738. Pour aborder comme il se doit de tels sujets dans le tout-monde, et esquisser une nouvelle « cartographie du sensible », Patrick Chamoiseau et William Parker ont entretenu une correspondance, entre l’intime et l’universel, ou le pluriversel, durant les quelques semaines entourant la représentation de Trail of Tears. L’intégralité de cet échange est rassemblé pour la première fois dans ce recueil.
Sé menm jou-a tout zozio nan siel rété volé
Née à Paris d’une mère martiniquaise et d’un père lyonnais, Anne Terrier a toujours nourri le désir d’écrire, même si la littérature lui semblait initialement hors de portée. Son admiration pour les écrivains, qu’elle dévorait à travers leurs romans, ainsi que pour ceux de son entourage, tels que le poète et traducteur Roger Giroux (son père), l’écrivain et philosophe Edouard Glissant (son oncle), le compositeur et écrivain Maurice Roche (ami de la famille), a joué un rôle déterminant dans son parcours.
Comme un lézard sans queue…
Rêve de poête
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Vous rêvez de devenir scénariste professionnel et êtes originaire de la Guadeloupe, de la Martinique, ou de la Guyane ? Le concours Action Auteurs Talents Outre-mer (ATOM) vous offre une chance unique d’intégrer la prestigieuse formation longue certifiante de scénariste du CEEA (Conservatoire Européen d’Écriture Audiovisuelle).
A travers deux livres « un Afghan à Paris » et « Chant de la mélancolie », Mahmud Nasimi évoque le long périple qu’il a accompli avant d’arriver à Paris : Iran, Turquie, Grèce, Serbie, Hongrie, Autriche, Allemagne, Belgique. Parti précipitamment de Kaboul en 2013 car menacé, il prend la route de l’exil et y connaît ces douleurs multiples qui blessent jusqu’à l’intime : peur, soif, faim, duplicité des passeurs, vols et trahisons, prison et chantages…