Chapitre IX
L’ACCIDENT
« S’il ne te faut, ma sœur chérie,
Qu’un baiser d’une lèvre amie
Et qu’une larme de mes yeux,
Je te les donnerai sans peine ;
De nos amours qu’il te souvienne,
Si tu remontes dans les cieux.
Je ne chante ni l’espérance,
Ni la gloire, ni le bonheur,
Hélas ! pas même la souffrance.
La bouche garde le silence
Pour écouter parler le cœur. »
(Alfred de Musset, La nuit de mai)
Ce vendredi matin, Gonaïves s’est réveillée avec la fièvre de la danse. Depuis 1 mois environ, des affiches publicitaires placardées aux endroits les plus passants annonçaient l’arrivée d’un orchestre de la capitale, le Jazz des Jeunes, un excellent groupe musical fondé en 1942 par trois adolescents du pays. Il s’agit des frères Ferdinand et René Dor, et Pierre Richer. Initialement nommé « Trio des Jeunes », le groupe est devenu par la suite la célèbre industrie de production de chansons populaires que l’on a connue durant les grands jours de gloire de la culture nationale. Le moment de l’alacrité avait enfin franchi le seuil auroral.

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— Editorial de Viktor Lazlo, fondatrice du festival —
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L’unilatéralisme créole, promu par les Ayatollahs fondamentalistes