Résumé :
Kris, un enfant empreint de liberté, grandit et évolue dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre, Lapwent. Il rencontre un percussionniste, monsieur Mawsèl, qui accepte de l’initier à son art… C’est le début de la transmission.
Ce gamin participe aux côtés des adultes aux luttes contre diverses formes de domination, mais surtout contre le rejet dans le paysage urbain d’une culture issue des campagnes.
Ce récit est raconté à travers le regard d’un enfant en quête de sens et de maitrise de son environnement culturel. Il se déroule sur une période de transition caractérisée par le passage du rejet à l’acceptation progressive du gwoka guadeloupéen.
Auteur : Viviane Gustave
est une enseignante formatrice originaire de Morne-à-l’Eau, en Guadeloupe. Choriste en chant traditionnel gwoka, elle s’est engagée dans une réflexion sur la préservation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel. Elle a coordonné plusieurs projets scientifiques et culturels au niveau local et européen, traitant de sujets ancrés dans le territoire guadeloupéen.
Dans ce premier roman, elle développe, à partir de témoignages, l’évolution sociale de la Guadeloupe et retrace le cheminement d’une construction identitaire.



Originaire d’Haïti, le
— Communiqué —
Préface de Jean-Louis Pierre
Avant l’extinction…
— Par Patrick Chamoiseau —
—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
— Hélène Lemoine —
Woulé ba-mwen Soley éklérant réyonnant
1 – L’artiste capture de manière saisissante un bain familial au bord de mer, sans doute pour signifier l’importance du rapport à l’écosystème naturel dans l’équilibre des rapports sociaux en général et familiaux en particulier. L’inextricable du rapport entre nature et culture semble aussi y être abordé.
« Jamais deux sans trois ». D’accord, mais sans ignorer que le chemin du deux au trois est parfois semé d’embûches et d’obstacles qu’il faut avoir surmontés. Par chance ou par esprit de combativité, l’essentiel étant de ne pas perdre de vue ce qu’a justement clamé en son temps le poète Louis Aragon : « Rien n’est jamais acquis à l’homme »
—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Quand il n’explore pas la matérialité d’une Parole sauvage, Monchoachi hisse jusqu’à la joie du contre-chant une poésie qui célèbre l’éclat, le mystère et l’épiphanie d’une présence qu rend sensible l’insaisissable.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Un spectacle très émouvant et un très bel hommage à Maryse Condé. En gestation depuis plus d’un an, bien avant la mort de l’écrivaine, il s’articule autour d’un choix de textes suffisamment judicieux pour donner l’impression à qui n’a jamais lu Maryse Condé qu’il s’agit d’un seul et même écrit aux couleurs plus ou moins autobiographiques, comme en témoignent des échanges avec le public après la représentation. Mais surtout Maryse Condé est présentée à la fois comme une femme qui parle des expériences des femmes et une écrivaine qui se trouve en marge, loin des normes établies. Bien que ces deux aspects semblent différents, elle explore à la fois l’histoire des femmes aux Antilles, ou des récits féminins, et exprime une méfiance envers les communautés enracinées dans leur propre territoire et culture. De passage en Martinique, elle déclarait il y a quelques années: « Nos racines sont là où nous vivons ».
Si lapli-lavi ka mouyé’w
Mortel Rafting!
22 bis, rue Gabriel Péri, 93200 Saint-Denis (Métro ligne 13 direction Saint Denis Université, station : Saint-Denis / Porte de Paris)
J’ai reçu, il y quelques temps déjà, dans la livraison de Madinin’art, un article de Patrick Chamoiseau au titre racoleur : «
L’écrivaine guadeloupéenne constitue une personnalité « engagée et au-dessus de la mêlée », estime un collectif emmené par l’ancien président du Conseil représentatif des associations noires, Louis-Georges Tin. Elle y rejoindrait alors Joséphine Baker,Victor Schœlcher et Félix Eboué.
« Prolégomènes » (subst. masc. plur.) « Préambule, explication préliminaire, entrée en matière ». « Ensemble des notions préliminaires nécessaires à l’étude d’une science, d’une question particulière » (ORTHOlang, Centre national de ressources textuelles et lexicales, Université de Nancy).
— Par Sarha Fauré —