Par Armelle Heliot

Le Figaro s’est procuré une copie du courrier envoyé par les étudiants du Conservatoire national supérieur d’art dramatique à la ministre de la Culture, contestant leur directeur Daniel Mesguich.
Comme Le Figaro s’en est fait l’écho il y a quarante-huit heures, rien ne va plus dans la première école d’art dramatique de France entre les trois promotions et leur directeur, Daniel Mesguich. La lettre que nous reproduisons ci-dessous a été approuvée et signée, à quelques très rares exceptions près (6 élèves sur 99), par l’ensemble des étudiants.
Le ministère, qui disait, il y a deux jours, n’avoir aucune connaissance de ce courrier, a admis hier être en possession de cette lettre. Ainsi annonce-t-il que les délégués seront reçus Rue de Valois. Voici cette lettre datée du 28 janvier 2013.
Madame la Ministre,
L’ensemble des élèves du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris tenait avant tout à remercier votre ministère d’avoir épargné au mieux notre école à l’heure où les institutions doivent composer avec les contraintes économiques imposées par la crise actuelle. Nous vous sommes profondément reconnaissants d’avoir par là même considéré que la formation de l’acteur, et des artistes en général, demeurait un des objectifs du gouvernement actuel.

–Par Roland Sabra–
–Bérard Bourdon, membre dès 1975 de l’équipe qui anime le CMAC et co-fondateur du » poutyi pa téat » en 1980, nous est apparu comme l’un de ceux qui pourraient nous parler de I’histoire du théâtre à la Martinique. il a accepté de répondre à nos questions.










Si Platon a écrit toute sa philosophie sous la forme de dialogues, transformer ce théâtre des idées en spectacle vivant impose une véritable épreuve dramatique. Derrière chaque mot, le metteur en scène doit déceler (ou inventer) une intention, une situation, des non-dits… Bref, élaborer le sous-texte qui, sur scène, en dit plus long que les paroles échangées ; cet ensemble de signes qu’on appelle théâtralité. Au contraire, s’en remettre aux seules idées philosophiques, se réfugier derrière la force (si grande soit-elle) des sujets traités par Platon, c’est renoncer à tout projet véritablement scénique, et condamner le spectateur au plus opaque des ennuis.













La compagnie TRACK propose des ateliers de théâtre pour enfants et adultes, encadrés par des comédiens professionnels. Dans une ambiance souriante, les ateliers de TRACK invitent à la « mise en mouvement » du corps, de la voix dans l’espace de l’imaginaire, en cultivant l’esprit du jeu et du partage, essentiels au théâtre.
Qui sommes-nous ?
