—Par Dominique Daeschler —
« Le Canard sauvage », texte d’Ibsen, Adaptation et m.e.s. T Ostermeier
Thomas Ostermeier est à son aise dans l’univers confiné d’Ibsen, celui du 3théâtre de Chambre, où tout se rétrécit pour piéger les protagonistes dans leurs non-dits. Petit à petit des secrets bien gardés sont révélés par Gregers le fils de famille pour qui la vérité est une éthique qui ne peut apporter que le meilleur : la famille des Ekdal en sera détruite. La bourgeoisie est analysée comme une décadence, soumise au pouvoir de l’argent qui doit tout résoudre, sans affect, sans culpabilité.
De façon assez didactique, Thomas Ostermeier crée un décor tournant, salon des riches d’un côté où Werle célèbre par une fête le retour de Gregers, de l’autre le studio de photo- cuisine- salon d’un ancien camarade de classe dont le père a été un proche collaborateur de Werle avant d’ être ruiné par une affaire qui l’a conduit en prison. Les pauvres sont à la merci des riches : commandes, pension…Bientôt l’action se resserre sur le seul lieu de vie des pauvres car Gregers vient habiter chez les Ekdal, afin de distiller son amour de la vérité.


— Par Dominique Daeschler —
— Par Dominique Daeschler —
« M. Un amour suprême », conception, texte, m.e.s. Gustavo Giacoso, musique: Fausto Ferraiuolo | 
— Par Michèle Bigot —
En juin 2018, Thomas Ostermeier crée à la Schaubühne de Berlin la pièce Histoire de la violence ; il met en scène le texte qu’il a co-signé avec l’écrivain Édouard Louis à partir du roman autofictionnel de ce dernier. Depuis, le spectacle s’est donné à maintes reprises, en différents lieux, et c’est au festival d’Almada qu’il fait donc escale en ce mois de juillet 2025.
Roda favela, m.e.s. Laurent Poncelet, Cie Ophélia théâtre et O Grupo Pé No Chao, Festival d’Avignon, Le 11 Avignon 24.07.2025
• 11-12 Juillet 2025 dès 20h30 – After au Théâtre Aimé Césaire :  bar et restauration dans les jardins du théâtre
Compagnie Cyparis Circus
Entrée libre
À propos
Représentation Atelier Théâtre Amateur –
« La guerre n’a pas un visage de femme », titre de l’ouvrage de Svetlana ALEXIEVITCH publié en 1985 en URSS (censuré pendant plusieurs années), constitue d’emblée un acte de subversion littéraire et mémorielle. 
— Par Michèle Bigot —
Du 3 au 14 juin à la Maison de la Culture Armand Nicolas, Avenue Casimir Banglidor, La Trinité. 
La troupe L’Art Gonds Tout présente « Théâtre sans animaux » de Jean-Michel Ribes les 6 et 7 juin à 19h00 au Théâtre Aimé Césaire.
Un vaudeville en cavale : Labiche ressuscité par Alain Françon et Vincent Dedienne
 Car’Avan présente : « Aliker, Sucre amer »
« Les Mains parallèles » est une réflexion sur l’action, la décision. Fanon se demande si un individu peut changer le cours de l’Histoire et à quel prix. Il dit l’importance de l’engagement actif et de la relation interhumaine pour le vivre ensemble.
— par Selim Lander — Sous-titré « Un secret de famille national », ce seul en scène relate divers épisodes, de moins en moins occultés, à vrai dire, de l’histoire de France en tant que puissance coloniale. Qui aura lu Le Livre noir du colonialisme dirigé par Marc Ferro (1) n’apprendra rien de nouveau, à ceci près que Lambert ne traite – avec un incontestable talent – que du cas français, sans aucune référence au contexte historique, faignant d’oublier que la conquête des pays les moins avancés techniquement (et donc militairement) par les pays industrialisés fut un phénomène mondial dans lequel la France s’est inscrite parmi d’autres. Dans le livre de Ferro, c’est ainsi Pap Ndiaye, qui fut chez nous ministre de l’Éducation nationale, faut-il le rappeler, qui relate l’extermination des Indiens d’Amérique du nord et démontre son caractère génocidaire. Quant à Catherine Coquery-Vidrovitch (auteure de plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’Afrique), elle rappelle, par exemple, toujours dans le même ouvrage, que la colonisation arabe est restée esclavagiste bien après que la traite et l’esclavage aient été abolis par les puissances occidentales.