Catégorie : Théâtre

« Opéra poussière », texte Jean D’Amérique, m.e.s. Jean-Erns Marie-Louise

Au Théâtre Aimé Césaire – Les 11,12 et 13 Juillet 19h30

• 11-12 Juillet 2025 dès 20h30 – After au Théâtre Aimé Césaire :  bar et restauration dans les jardins du théâtre
• 11 Juillet 2025 à 19h30 – suivi d’une Performance poétique de l’auteur Jean D’Amérique
• 12 Juillet 2025 à 19h30 – suivi d’un Bord de scène : ConvePrévisualiser (ouvre un nouvel onglet)rsation entre le metteur en scène Jean-Erns Marie-Louise et l’auteur Jean D’Amérique ,modératrice Erika Govindoorazoo, journaliste
• 13 Juillet 2025 à 9h30 – Brunch au Théâtre
• Tarif : 20€ – Billets en vente en ligne sur : clikeye.com & Guichet du Grand Carbet du Parc
Aimé Césaire – Infoline : 0696 21 33 08 /0596 71 66 25
• Durée : 1h20
Opéra Poussière est une pièce de théâtre écrite par l’auteur haitien Jean D’Amérique porté par le metteur en scène haitien Jean-Erns Marie-Louise. En résidence de création au BurkinaFaso puis au Bénin. La Cie La Thymélé achève sa dernière étape de création au Théâtre Aimé Césaire et proposera en avant-première ses premières représentations d’Opéra Poussière dans le cadre du 54ème Festival de Fort-de-France.

→   Lire Plus

De Césaire à Senghor, 27-28 juin 2025

— par Selim Lander —

Deux soirées consécutives à Tropiques-Atrium placées sous l’égide de Césaire pour l’une, Césaire et Senghor pour l’autre (1).

Un homme debout avec David Valère

David Valère est un comédien installé en Suisse, « martiniquais non par terre natale mais maternelle » comme il le dit lui-même, ajoutant que depuis qu’il renoue avec la Martinique, il se sent « martiniquais à 50 % comme un bon rhum agricole ». Il a quoi qu’il en soit une forte personnalité, un besoin de brûler les planches que les spectateurs, vendredi 27 juin, n’ont pu que constater. À ce propos, il avoue : « Je porte le jeu et le besoin de transformation comme une maladie incurable […] Cette fantaisie débordante m’a longtemps desservi, je ne l’ai pas toujours canalisée. Cela m’a valu de rater plusieurs auditions et castings » (in comedien.ch).

De fait, David Valère en fait des tonnes. On peut s’étonner de le voir, dans « une adaptation du Cahier d’un retour au pays natal », imiter (de manière fort convaincante de surcroît) torse nu un gorille, de le voir lécher ses doigts préalablement passés dans les poils de ses aisselles ou cracher sur la scène (et je passe un geste carrément obscène).

→   Lire Plus

« Un Homme Debout »,

Vendredi 27 juin à 19h30 — Tropiques-Atrium, Fort-de-France
Compagnie Cyparis Circus
D’après l’œuvre d’Aimé Césaire
Adaptation : David Valère et Stéphane Michaud
Mise en scène : Stéphane Michaud
Interprétation : David Valère

Un voyage poétique et politique, un cri pour la dignité, une ode à la liberté.


Un homme debout nous entraîne dans le sillage du Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, ce poème incandescent devenu manifeste universel des peuples opprimés. Ce monologue théâtral, incarné avec force par David Valère, met en scène Cyparis, figure symbolique et héritier spirituel de Césaire, dans une quête de sens, de mémoire et de résilience.

Tour à tour émouvant, drôle et bouleversant, le spectacle alterne entre poésie et récit, drame et espérance. Depuis l’enfer de la colonisation jusqu’à l’espérance d’un monde réinventé, Un homme debout est un appel vibrant à se relever, à danser la liberté et à transcender les frontières. Cyparis, cet homme multiple, fils du feu et du verbe, arpente les ruines de l’Histoire et rêve encore d’un avenir lumineux.

À travers une mise en scène sobre et incandescente, Stéphane Michaud signe une fresque intime et collective, portée par la puissance poétique de Césaire et par une performance habitée.

→   Lire Plus

« Quand tu te tais… », représentation de la Classe Théâtre Jeunes

Mercredi 25 juin – 19h30 Tropiques-Atrium 
Entrée libre
La Classe Théâtre Jeunes est une formation initiale de théâtre pour les 17-30 ans de Martinique de Tropiques Atrium Scène nationale, qui contribue à l’émergence artistique de jeunes martiniquais dans le cadre de nos missions d’accompagnement, de développement et de professionnalisation. Cette classe permet de découvrir les prérequis à la professionnalisation des comédiens ainsi que les métiers du Théâtre !
Une dizaine de jeunes ont participé à cette classe cette saison et vous invite à découvrir leur talent !
Extraits de :
Tjè nou pa réparé d’Aurélie Marie Jourdain
Mise en scène José Dalmat
Prix spécial du Jury Etc_Caraïbe 2024 – Texte en cours d’écriture avec un accompagnement dramaturgique de Etc_Caraïbe

Le cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht
Mise en scène Arielle Bloesch
S’inspirant du jugement de Salomon, Brecht raconte sous forme de parabole une légende ancienne : l’histoire d’une fille de cuisine, Groucha Vachnadzé, qui abandonne tout pour sauver le fils du gouverneur, lors d’un soulèvement révolutionnaire. Elle s’attache à celui qu’elle considère bientôt comme son propre enfant. Quelques années plus tard, rentrée dans son village, elle se retrouve au centre d’un procès, instruit par un étrange juge.

→   Lire Plus

« Les mains parallèles », texte de Frantz Fanon, par l’Atelier Théâtre du Sermac

Mardi 24 juin 19h30| Mercredi. 25 juin 19h 30 | Théâtre Aimé Césaire, F-d-F | Gratuit | 
À propos
L’atelier Théâtre du SERMAC et First Caraïbes vous invitent à assister aux premières représentations d’une des tros pièces inédites de Frantz Fanon écrites entre 1949 et 1950.
Cette pièce a été écrite par Frantz Fanon en 1949 alors qu’il menait ses études de médecine à Lyon. Il s’inspire alors des drames poétiques surréalistes d’Aimé Césaire, notamment Et les chiens se taisaient publié pour la première fois en 1946. La pièce est conçue comme une tragédie classique grecque, avec chœur et se déroule sur l’île imaginaire de Lébos.
Le souverain de l’île est le roi Polyxos. Son fils, le prince Épithalos, est revenu pour épouser Audaline, fille du noble Ménasha. Il est cependant plus préoccupé par la contestation du règne de Polyxos, car sous son règne le peuple vit dans les ténèbres, sous un régime inféodé aux exigences des dieux, régime d’obscurité et de paix qui a duré 2000 ans. Déterminé à restaurer pour l’île et ses habitants le régime de la lumière du soleil, de l’événement et de la liberté, Épithalos tue son père et déclenche une révolution.

→   Lire Plus

« Quisaitout et Grobêta »de Colin Serreau, m.e.s. Arielle Bloesch

Mardi 17 juin – 19h30 | Tropiques-Atrium
Représentation Atelier Théâtre Amateur –
Ils voyagent. Partir du désert, traverser la mer, arriver dans un jardin, le perdre, retrouver le désert, retrouver le jardin… Celui en nous qui est en bas, qui sommeille, toujours se mouvant pesamment comme dans de l’eau, et avec ça goinfre, indécent, bête, bête, bête. Celui en nous qui a peur et cherche à quoi ressemble cette vie, alors qui nomme les choses, brouillard de mots qui n’éclairent rien. Et cette vie qui avance, puissante, inéluctable comme un ventre mûr. Savoir ne pas savoir.
« Quisaitout et Grobêta » est une pièce philosophico-comique tout public. Le maître et le valet entreprennent un voyage initiatique au cours duquel ils vivront de nombreuses aventures : traversée d’océan, du désert, rencontres, bal, course poursuite. Cette pièce cherche à nous déstabiliser et nous invite à réfléchir sur soi, les autres et sur le monde. Ceci avec un humour à la fois clownesque et léger comme sait le faire avec génie Coline Serreau.
« Quisaitout et Grobêta est un feu d’artifice qui laisse fuser plusieurs messages d’humanité, de respect, de tolérance, d’amour, d’espoir et de rêve. 

→   Lire Plus

« La guerre n’a pas un visage de femme », m.e.s. de Julie Deliquet

— Par Jandira Bauer—

« La guerre n’a pas un visage de femme », titre de l’ouvrage de Svetlana ALEXIEVITCH publié en 1985 en URSS (censuré pendant plusieurs années), constitue d’emblée un acte de subversion littéraire et mémorielle.

L’auteure y dénonce à la fois une invisibilisation historique et un stéréotype profondément enraciné dans les représentations collectives : celui d’une guerre fondamentalement masculine. Ce titre fonctionne donc comme un renversement symbolique destiné à interroger non seulement le statut des femmes dans les conflits armés, mais aussi la manière dont les récits de guerre sont construits, transmis et légitimés dans les discours.

La négation paradoxale : La guerre n’a pas un visage de femme, suggère qu’elle (la guerre – nom féminin) devrait ou quelle pourrait en avoir un, et qu’il existe une dimension féminine occultée du conflit. Dans l’Histoire, le récit de guerre a longtemps été monopolisé par une écriture virile, épique ou tragique, centrée sur l’héroïsme, le commandement, le sacrifice et la victoire… Or, en relevant la parole de femmes ayant participé activement à la Seconde guerre mondiale — infirmières, tireuses d’élite, mécaniciennes, télégraphistes ou soldates –Alexievitch reconfigure la topographie de la mémoire : elle rompt avec une conception monolithique de l’Histoire militaire, pour ouvrir un espace discursif où l’émotion, la subjectivité, la mémoire intime ont droit de citer.

→   Lire Plus

« Manuela et le boxeur », texte & m.e.s. J.José Alpha

Mardi 10 juin à 14h
Espace Culturel Georges Gabriel Fitt Duval
Infrastructure sports et loisirs
536 Terres Gueydon, 97270 Saint-Esprit
Infoline : 0596 610 007

Par la Cie Téatlari – Théâtre de l’histoire des cultures créoles
Le récit de la tragédie qui marque l’histoire du grand boxeur martiniquais François Pavilla (1937-1968), triple champion de France de boxe des poids welters et super welters de 1964 à 1968, est pour la première fois, porté à la scène théâtrale par son épouse Manuela Pavilla née Graça (1931-2009).
C’est à partir des témoignages des ses proches et partenaires, du Club Spirit of Pavilla des Terres Sainville, des archives de la presse locale et nationale et de la Fédération Française de boxe (palmarès) que J. José Alpha va se nourrir pour créer une biographie romancée de la vie du champion de boxe .lequel tire sa révérence 10 ans après la naissance de la Vème République Française
Distribution : Gladys Arnaud / Eric Bonnegrace / Laurent.Troudard Texte et mise en scène : J. José Alpha (2023)

Lire aussi : « Manuela et le boxeur »: un vrai théâtre populaire!

→   Lire Plus

Soirée Théâtrale : « Djol Dou » de Christophe Cazalis

Vendredi 6 juin à 18h30 Téyat Otonom Mawon – Croix Mission, F-dF
Entrée gratuite sur inscription obligatoire : 0696 253 735
Dans le cadre de ses actions de prévention et d’éducation à la santé, l’IREPS Martinique et le Contrat Local de Santé (CLS) de la Ville de Fort-de-France ont le plaisir de vous convier à une représentation théâtrale unique autour d’un sujet qui nous concerne toutes et tous : la pollution au chlordécone et ses conséquences sur notre santé et notre environnement.

Une pièce de théâtre engagée, drôle et percutante

Intitulée « Djol Dou » (traduction libre : « Langue douce » ou « Parole mesurée »), cette pièce a été écrite par Christophe Cazalis et est interprétée par la troupe martiniquaise Kant é Kant, bien connue pour ses créations ancrées dans le patrimoine local, et son engagement sur des questions sociales et environnementales.

Durée : 1 heure de spectacle + 1 heure d’échange avec le public

Distribution : Rita Ravier, Nadia Calmo, Émile Pelti


Une histoire savoureuse… aux multiples rebondissements !

Le point de départ est simple : Myrenda, jeune femme au foyer, est soudainement rappelée à une promesse oubliée : elle a invité ses futurs beaux-parents à dîner… ce soir !

→   Lire Plus

« La Guerre n’a pas un visage de femme », d’après le livre de Svetlana Alexievitch, m.e.s. Julie Deliquet

— Par Michèle Bigot —

Cette proposition theâtrale est une création du Théâtre Gérard Philippe, CDN de Saint-Denis, datant de septembre 2014. Sa riche tournée témoigne du succès emporté par cette pièce. Sur scène, dix personnages, neuf femmes russes dans leur échange avec Svetlana Alexievitch venue recueillir leur témoignage sur la grande guerre patriotique. Toutes ces femmes furent engagées volontaires pour partir au front, soit en tant que soldat, sergent, tireuse d’élite, adjudant-chef, lieutenant de la garde, agent de renseignement, soit en tant que soignantes, médecin, brancardière. Toutes se sont trouvées en première ligne et sont désireuses de témoigner du conditionnement idéologique qui les a préparées, de leur réel désir d’en découdre avec le fascisme, de la violence des combats, de la solidarité des combattants, de la rencontre avec la peur, avec la haine, des difficultés à se faire reconnaître en tant que femme combattante, du malaise aussi que peuvent connaître des jeunes filles (certaines n’ont pas plus de quinze ans et ont menti sur leur âge pour être enrôlées) à se retrouver au coeur d’un bataillon d’hommes, avec des uniformes top grands pour elles, avec le malaise d’avoir leurs règles au mauvais moment etc.

→   Lire Plus

Festival de théâtre amateur 2025 de Trinité

Du 3 au 14 juin à la Maison de la Culture Armand Nicolas, Avenue Casimir Banglidor, La Trinité. 

Le programme

Samedi 7 juin 19h30
Troupe Téyat Lanbéli « Sa’w pé ka konprann ? de Michel Platon, mise en scène Michel Platon Avec Bruno Dubréas – Gaspard Bionville – Gina Coranson – Gladys Mélo – Nicole Claudant – Christine Nortia

Jeudi 12 juin 19h30
Troupe Lesseniors doubout douvan de l’OMASS (Oce Missions Action Sociale et Santé)
«Mi jounen» de Raymonde Résidant, mise en scène Raymonde Résidant avec
Liliane De Percin – Julie Tuzo – Clément Avenel – Claude Euloga – Myrella Choisy – Marie-Josée Duboyer – Christine Tarrieu – Évelyne Gauchet – Alice Avenel – Simone Capron Galim – Claudine Jean-Marie Tarif : 10 euros Renseignements et réservations :

Les rendez-vous du Off
Mardi 10 juin 19h
Troupe Rézilyans «Plein emploi» de Stéphane Titéca, mise en scène Éric Delors, avec Rita Ravier – Virgil Venance –
Fiona Soutif – Marc Julien Louka

Mercredi 11 juin 15h
Représentation jeune public «Ciara» Bannann jòn pa ka vini vet, de Nasséra Zahar, mise en scène Nasséra Zahar avecAndréa Raulet – Anna Di Paplo Églo – Léna Smaïl – Lucie
Pinet – Océane Voortuizen – Kanèle Bellance – Thida Gilles Kéo – Romain Brosille – Antone Boujon – Sayan Bellance

Samedi 14 Juin 10h
Lakou Lib : Débriefing/Pawol lib alantou téyat Site de la Maison de Quartier de Tracée

→   Lire Plus

« Théâtre sans animaux » au Théâtre Aimé Césaire les 6 et 7 juin

La troupe L’Art Gonds Tout présente « Théâtre sans animaux » de Jean-Michel Ribes les 6 et 7 juin à 19h00 au Théâtre Aimé Césaire.

Pièce facétieuse dans laquelle surréalisme et humour font bon ménage, « théâtre sans animaux » enchaîne huit saynètes traversées par des tempêtes de cocasserie.

Un stylo à bille de trois mètres cinquante atterrit à l’aube dans le salon. Lors d’une visite au musée, un groupe se mobilise autour d’une question cruciale, pourquoi ne peint-on plus de carpes ? Ou bien comment arrêter de fumer quand on ne porte pas de perruque Louis XV ?
Des gens
presque comme tout le monde s’interrogent, par exemple, sur la nécessité de ne pas s’appeler Bob. Un coiffeur se transforme en goéland. Par des brèches fantasques, les personnages s’évadent.
Les situations dérapent et la parole se réinvente.
Des personnes a priori raisonnables se libèrent sans prévenir et explorent le pays réjouissant du non-sens.

Les huit comédiens et comédiennes de la troupe, mis en scène par Marie Alba, prennent les chemins de traverse de l’absurde, hors de toute réalité et nous enseignent qu’il ne faut surtout pas s’enfermer dans la routine du quotidien et combien il est sain de ne pas se prendre au sérieux.

→   Lire Plus

 » Un chapeau de paille d’Italie » de Labiche, m.e.s. d’Alain Françon

Dimanche 1er juin à 21h sur France 4

Un vaudeville en cavale : Labiche ressuscité par Alain Françon et Vincent Dedienne

Dans un tourbillon de quiproquos et de chapeaux envolés, Un chapeau de paille d’Italie, chef-d’œuvre comique d’Eugène Labiche créé en 1851, retrouve un éclat neuf sous la direction d’Alain Françon au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Mis en scène pour la première fois par ce pilier du théâtre public, le vaudeville se pare ici d’une énergie électrisante, soutenue par la musique en live de Feu! Chatterton et porté par une troupe de comédiens d’exception, avec Vincent Dedienne en Fadinard étincelant.

Le point de départ est aussi absurde qu’irrésistible : le jour de son mariage, Fadinard, jeune rentier parisien, voit son cheval dévorer le chapeau de paille d’une dame surprise en plein adultère dans un bois. Pour sauver l’honneur de cette dernière et éviter un drame conjugal, il doit impérativement trouver un chapeau identique — tout en cachant cette affaire rocambolesque à sa future épouse et à sa belle-famille, fraîchement débarquée de la campagne.

La force de cette mise en scène réside dans son alliance improbable mais réussie entre tradition et modernité.

→   Lire Plus

Car’Avan présente « Aliker, Sucre amer » au Festival Off d’Avignon 2025

Car’Avan présente : « Aliker, Sucre amer »
Une fiction théâtrale poignante inspirée de l’histoire vraie d’André Aliker
Mise en scène : Thierry Sirou
Avec : Laurence Couzinet-Letchimy & Jean l’Océan


TOULOUSE – En avant-première
Les 26, 27 et 28 juin 2025 à 20h
Théâtre de la Violette – 67 Chemin Pujibet (M° Borderouge)
Réservations : 05 61 73 18 51

AVIGNON – Festival Off 2025
Du 5 au 26 juillet à 19h45 (relâche les jeudis 17 et 24)
Théâtre du Figuier Pourpre – Maison de la Poésie, 6 rue Figuière – Avignon
Réservations : 04 90 82 90 66


Une mémoire enfouie, une voix retrouvée

La compagnie martiniquaise Car’Avan, originaire du Lamentin, propose avec « Aliker – Sucre amer » une œuvre théâtrale majeure, à la croisée de l’art et de l’Histoire. Cette fiction dramatique s’inspire du destin tragique d’André Aliker, journaliste et militant anticolonialiste, dont le corps fut retrouvé ligoté sur une plage de Case-Pilote en Martinique le 12 janvier 1934, après avoir dénoncé des scandales politico-financiers touchant les élites de l’époque.

Plus de 90 ans après sa mort, jamais élucidée, la pièce pose un regard contemporain sur le combat pour la vérité, la liberté d’expression et la justice dans un contexte colonial.

→   Lire Plus

« Les Mains parallèles », de Frantz Fanon, m.e.s. Élie Pennont

Jeudi 29 mai à 19h, auditorium du Lycée Schoelcher
« Les Mains parallèles » est une réflexion sur l’action, la décision. Fanon se demande si un individu peut changer le cours de l’Histoire et à quel prix. Il dit l’importance de l’engagement actif et de la relation interhumaine pour le vivre ensemble.
La pièce offrira, à travers ce spectacle vivant, une expérience, un vécu puissant de l’esprit de FANON à tous les Martiniquais désireux de mieux connaître son œuvre. Ce texte vit étonnamment lorsqu’il est dit.

Argument :
Du néant à l’Être justifié
De l’être injustifié au Néant
D’où l’allure finie de l’expression.
Les rideaux sont fermés. Le chœur paraît.
Les faces prismatiques de mes mains anxieuses promènent leurs images au cœur de l’obscur. Des visages circulent en tranches parallèles et la génuflexion, centre de gravité de l’humaine nature, apaise. De date immémoriale, Lébos, d’implacables ténèbres cimentent les esprits.
Je viens abreuvé de sueur d’homme m’appuyer aux contreforts de cette ville. Las.
C’est pourtant de l’obscur que naît le spectacle ! La pensée humaine parvenue aux limites maximales ne peut qu’elle ne se transmue.

→   Lire Plus

« La France, Empire » de et avec Nicolas Lambert

— par Selim Lander — Sous-titré « Un secret de famille national », ce seul en scène relate divers épisodes, de moins en moins occultés, à vrai dire, de l’histoire de France en tant que puissance coloniale. Qui aura lu Le Livre noir du colonialisme dirigé par Marc Ferro (1) n’apprendra rien de nouveau, à ceci près que Lambert ne traite – avec un incontestable talent – que du cas français, sans aucune référence au contexte historique, faignant d’oublier que la conquête des pays les moins avancés techniquement (et donc militairement) par les pays industrialisés fut un phénomène mondial dans lequel la France s’est inscrite parmi d’autres. Dans le livre de Ferro, c’est ainsi Pap Ndiaye, qui fut chez nous ministre de l’Éducation nationale, faut-il le rappeler, qui relate l’extermination des Indiens d’Amérique du nord et démontre son caractère génocidaire. Quant à Catherine Coquery-Vidrovitch (auteure de plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’Afrique), elle rappelle, par exemple, toujours dans le même ouvrage, que la colonisation arabe est restée esclavagiste bien après que la traite et l’esclavage aient été abolis par les puissances occidentales.

→   Lire Plus

« L’urne meurtrière » : une fresque théâtrale sur la Guerre du Diamant

Vendredi 23 mai à 19h Place de l’église – Le Diamant

La ville du Diamant vous invite à découvrir « L’urne meurtrière », une fresque théâtrale poignante mise en scène par Marie-Line Ampigny. Ce spectacle, présenté dans le cadre de l’événement « Mé : mwa listwa », vous replongera dans les années 1920, au cœur des violentes émeutes électorales du 24 mai 1925.

Interprété par les comédiens bénévoles de l’atelier théâtre de L’Éclat des Raisiniers, ce récit vivant et immersif retrace un épisode tragique de l’histoire martiniquaise. À travers des tableaux puissants, la pièce fait revivre les tensions, les espoirs, et la brutalité d’une époque marquée par l’injustice.

Lors des élections cantonales de 1925, une tentative de fraude électorale orchestrée par le pouvoir en place provoque la colère de la population. L’urne, destinée à être transportée à Fort-de-France pour un dépouillement à huis clos, soulève l’indignation. La foule proteste, et les forces de l’ordre ouvrent le feu : dix morts et plusieurs blessés. Longtemps qualifiées de fauteurs de troubles, les victimes seront réhabilitées grâce aux recherches d’historiens, dont l’Américain Richard Price.

→   Lire Plus

« France, Empire, Un secret de famille national », de et avec Nicolas Lambert

Vendredi 23 mai – 19h30 Tropiques-Atrium
Théâtre documentaire – À partir de 16 ans
Un récit théâtral qui interroge la mémoire nationale

Avec « La France, Empire », Nicolas Lambert poursuit son travail de théâtre documentaire engagé. Après la trilogie L’A-Démocratie, qui explorait les coulisses du pétrole, du nucléaire et de l’armement, il s’attaque ici à un autre pilier oublié de l’histoire contemporaine : le passé colonial de la France. Ce spectacle s’inscrit dans la série Le Théâtre des Opérations.

En mêlant enquête historique, souvenirs personnels et témoignages familiaux, Lambert brosse le portrait d’une France amnésique face à son histoire impériale. Seul en scène, il « déraconte » la colonisation, fouille les non-dits, exhume les pages arrachées de nos manuels scolaires, et questionne ce que nous transmettons — ou dissimulons — aux générations futures.

Un théâtre du refoulé, drôle et percutant

Ce spectacle est né d’un devoir scolaire d’histoire proposé à sa fille sur l’armée française et les valeurs de la République. À partir de cette question apparemment anodine, le comédien déroule le fil d’une réflexion vertigineuse sur ce que l’on enseigne, ce que l’on tait, ce que l’on oublie sciemment.

→   Lire Plus

« Résonances » – les bonnes et leurs diplomates

— Par Selim Lander — Voyant cette pièce on pense irrésistiblement aux Bonnes de Jean Genet, non que celles évoquées dans Résonances soient prêtes à passer au meurtre mais leur hargne ne paraît pas moindre que celle des sœurs Papin. Si la violence est maîtrisée, elle n’est pas moins présente et la pièce de Yure Romao et de ses complices, sous des dehors légers – samba et bossa nova au rendez-vous –, n’en est pas moins une dénonciation au vitriol de la condition ancillaire. Certes, cela a déjà été fait et non sans succès par Genet et aussi, bien sûr, Octave Mirbeau dans Le Journal d’une femme de chambre (Jeanne Moreau dans le film de Bunuel !), etc., mais cette nouvelle exploration de la condition ancillaire parvient à se faire une place dans un répertoire déjà aussi riche. Car elle se concentre sur un échantillon très particulier et éminemment folklorique pour un spectateur français, celui des bonnes importées du Brésil par les diplomates brésiliens en France. Passent presque inaperçus, en effet, les passages consacrés au témoignage de Françoise Ega (1920-1976), martiniquaise d’origine, auteure des Lettres à une noire, description de son expérience de femme de ménage à Marseille, comme celle des employées de maison expédiées en Métropole par le Bumidon.

→   Lire Plus

« Mama Wanakaéra », texte Olivier Jean-Marie, m.e.s. Elie Pennont

Samedi 24 mai 2025 à 19h30 au Téyat Otonom Mawon Fort-de-France

À propos
Laura, une jeune militante de la cause martiniquaise a involontairement blessé sa grand-mère, Mamy Monique, avec une arme à feu lors d’une réunion familiale.
Après un coma de 5 jours, Mamy Monique se réveille et échange avec sa famille à propos de sa rencontre avec Mama Wanakaéra, l’esprit de la Martinique, lors d’une expérience de mort imminente. Dans un contexte de graves manifestations du dérèglement climatique, Mama Wanakaéra est invitée à se joindre à la conversation familiale avec René Despestre, Aimé Césaire, Frantz Fanon, Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau. Une conversation qui se nourrit des tensions, des énergies et de toutes les visions qui irriguent la Martinique aujourd’hui.
Mama Wanakaéra tente d’éclairer des Martiniquais peut préparés aux conséquences du dérèglement climatique et à l’obsolescence du modèle démocratique libéral occidental.
Après  » ? » et « , ? » ne ratez pas la première représentation de  » ́ », la nouvelle création de L’Éther Égal

→   Lire Plus

« Les Secrets d’un gainage efficace »

— Par Selim Lander —

Première martiniquaise des Secrets d’un gainage efficace au CDST, à Saint-Pierre, le 17 mai 2025, par la troupe 100 % féminine de l’Art Gonds Tout dédiée au répertoire fémino-féministe (1). Gros succès auprès du public qui ne pouvait qu’être conquis par l’entrain des sept comédiennes, leur plaisir à interpréter cette pièce centrée sur la condition de la femme vue sous l’angle de son anatomie et de son physique.

Il est donc question de poils (pubiens et autres), de lèvres (grandes et petites), de dents et de cheveux, etc., mais aussi de saignements, d’addictions diverses, de régime et de tout ce qu’il faut mettre en œuvre pour séduire, ou simplement se plaire.

De tels sujets peuvent paraître scabreux et l’on considérera peut-être que les leçons d’anatomie n’ont pas vraiment leur place sur une scène de théâtre. Erreur ! Aucun sujet n’est tabou ; tout est dans la manière de dire et de montrer, sachant qu’il existe plusieurs recettes pour faire passer les sujets les plus dérangeants. L’humour en est une et cette pièce si sérieuse quant au sujet traité est souvent très drôle, preuve que les deux ne sont pas incompatibles.

→   Lire Plus

« Résonances – Des révoltes silencieuses », de Yure Romão

Lundi 19 mai – 19h30 Salle la Terrasse de Tropiques-Atrium

Théâtre musical

Un spectacle de Yure Romão

« Résonances » est une œuvre sensible et engagée, qui donne voix aux luttes invisibles et à la solidarité des femmes migrantes, à travers un théâtre documentaire nourri de mémoire, de musique et de récits.

Conçu par Yure Romão, ce spectacle naît de la rencontre entre les témoignages d’employées de maison brésiliennes arrivées en France dans les années 2000, souvent au service de diplomates, et l’œuvre puissante de Françoise Ega, écrivaine martiniquaise et ancienne domestique, autrice de Lettres à une Noire (1978). Cette mise en écho révèle les résonances profondes entre différentes générations et histoires de migration féminine, du Brésil aux Outre-mer français.

« Résonances », c’est aussi une création collective : Yure Romão s’entoure de la poétesse Estelle Coppolani et de la conteuse et marionnettiste Ana Laura Nascimento pour co-écrire une œuvre à la croisée du conte, de la recherche documentaire et de la performance musicale. Le matériau de base : des enregistrements de femmes brésiliennes exilées, le texte de Françoise Ega, et une mémoire vive partagée entre passé et présent.

→   Lire Plus

Sur les pas de Léona

Vendredi 16 mai – 19h30 Tropiques Atrium

Un vibrant hommage à une pionnière de la musique martiniquaise

“Sur les pas de Léona” est une création originale signée Pascale Pidibi, qui rend un hommage émouvant et inspirant à Léona Gabriel, grande figure du patrimoine musical martiniquais.

Née en 1891 à Rivière-Pilote, Léona Gabriel fut une artiste audacieuse, à la fois chanteuse et compositrice, ayant su s’imposer dans un univers artistique alors largement masculin. Son parcours, marqué par ses racines créoles, ses engagements et ses voyages, continue de résonner aujourd’hui par la richesse de son œuvre.


Un spectacle pluridisciplinaire, vivant et poétique

Entre théâtre, chant, danse et musique live, le spectacle fait revivre les grandes étapes de la vie de Léona : ses souvenirs d’enfance, son univers familial, ses expériences artistiques et ses combats de femme. Chaque tableau est une fenêtre sur un moment fort, porté par une troupe d’artistes talentueux et une mise en scène sensible.

→   Lire Plus

« L’Alchimiste », de Benjamin Bouzy d’après l’œuvre de Paulo Coelho (*)

Jeudi 8, Vendredi 9 & Samedi 10 mai à 19h30 au T.A.C. Annulés!

À la suite d’un rêve lui révélant l’existence d’un trésor caché, Santiago, jeune berger andalou, décide d’entreprendre un voyage. Ce périple le conduit d’Andalousie jusqu’au pied des pyramides, en passant par Tanger et le désert du Sahara. Ce voyage initiatique le mènera à la rencontre de l’Alchimiste.
Celui-ci lui apprendra à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
« Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »
La pièce est une invitation à voyager dans un paysage sonore et visuel au gré d’une histoire qui se dessine au coin de l’oreille, avec des sons, des bruits et des images.
L’imaginaire prolifère et nourrit un rêve, le rêve de chacun : suivre sa « légende personnelle » et ainsi s’accomplir.

La presse en parle :
La Provence
Un coup de cœur, pour petits et grands

Culturetops
Excellent. Le spectateur est emporté par la force du conte. Les acteurs sont remarquables.

→   Lire Plus

« Majestik Poésik, Symphonie de Femmes »,

Samedi 3 mai à 19h30 au T.A.C.

D’après une idée originale de Chantal Clem; m.e.s. Yna Boulanger

La pièce
En 2016, les femmes poètes n’ont jamais été aussi nombreuses et désireuses, comme le pressentait Rimbaud en 1871, de trouver,
« une fois libérées de l’homme, des choses étranges, insondables, repoussantes, délicieuses »… Et, évoquer la « poésie des femmes » n’est pas sans pièges : au geste de reconnaissance se mêle toujours, insidieusement, le risque de la marginalisation. Dès lors qu’on la spécifie et qu’on la catégorise, la poésie pourrait bien ne plus être tout à fait la poésie… Aussi, pour ce second acte, Figures de Femmes ToTeM présentent le Majestik Poésik, Symphonie de Femmes avec pour thème sous-jacent l’identité et la mémoire construits à travers exil, errance nécessaire pour mieux trouver force et puissance dans l’affirmation du soi femme tenant compte de l’identité façonnée sur les rives de l’histoire.

→   Lire Plus