— Par Michèle Bigot —
Voici un petit bijou à ne rater sous aucun prétexte. Ceux qui ont eu la chance de voir F(l)ammes et Incandescences retrouveront ici la fête théâtrale qui les a charmés. C’est tout un esprit d’équipe, un vrai travail collectif qui anime le groupe. Ce sont des jeunes issus de tous les milieux et de toutes les régions qui ont été sauvés par le théâtre. Sur les planches, ils ont appris la liberté du corps, la juste expression des voix, le choix mesuré des mots, la danse, la musique, l’exultation des corps délivrés des pesanteurs familiales et sociales. Tous les personnages jouent ensemble cet hymne au théâtre libérateur. A la faveur d’un apprentissage long et exigent, ils se tiennent au bord du quatrième mur, fiers, libres et joyeux. On leur a enseigné que « Se tenir debout sur une scène et faire de son corps, de sa voix, de ses sentiments, le matériau premier de son art n’est pas donné de tout le monde » (dixit Ahmed Madani). Cette authenticité, cette absolue sincérité ne s’obtient certes pas à coup de match d’impro; c’est le fruit d’un intense travail.

— Par Michèle Bigot —
Les artistes et plasticiens de Martinique font face à des défis considérables. Malheureusement, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) semble aggraver leurs difficultés en soutenant minimalement les initiatives de développement et de promotion de l’art contemporain en Martinique. La CTM a créé une galerie école à la tour Lumina, avec des frais de location mensuels élevés – 13 000 euros et plus – pour des projets prestigieux de l’institution CTM et du Campus. Les plasticiens martiniquais se sentent ainsi délaissés et humiliés par le manque de respect pour la culture et l’art contemporain.
— Par Michèle Bigot —
— Par Michèle Bigot —
— Par Selim Lander —
Mercredi 26 juin 19h 30
La crise politique décisive que nous traversons ne tombe pas du ciel. Elle survient au terme d’une lente dégradation des services publics de notre pays, qui a provoqué un sentiment d’abandon et d’injustice dans des couches toujours plus larges de la population, sur lequel l’extrême-droite capitalise aujourd’hui. Cette dégradation relève d’une stratégie au long cours : réduire les moyens accordés au secteur public par différents leviers et, en parallèle, soutenir les offres, arguments et outils d’évaluation émanant du secteur privé et de sa logique de rentabilité ; laisser opérer cette forme discrète et efficace de mise en concurrence, tout en assurant aux citoyen.ne.s qu’on ne détruit rien, qu’on améliore le modèle, qu’on continue d’ailleurs à soutenir les lieux de culture, de soin, d’éducation, de recherche, de solidarité, pendant que s’accélère la mise en rivalité de tous contre tous, l’épuisement des forces, le transfert des compétences et de l’argent vers des intérêts privés. Jusqu’au jour où, la limite étant atteinte, le « dérapage » des comptes publics fait passer les réductions budgétaires pour une douloureuse nécessité.
–– Par Janine Bailly ––
Après la crise sanitaire liée au Covid-19 qui a mis à mal le monde du spectacle, le théâtre en France connaît un regain surprenant. Selon l’enquête
— Par Michèle Bigot —

Avec Rossy de Palma, André Dussollier, Eduardo Noriega
— Par Michèle Bigot —
— Par Hélène Lemoine —
| 1h 16min | Documentaire | 29 mai 2024 en salle
1 mai 2024 en salle | 1h 17min | Drame, Thriller
24 avril 2024 en salle | 1h 33min | Drame, Romance
France | 2024 | 1h20
29 mai 2024 | Avec Dalil Abdourahim, Oumar Moindjie, Wallen El Gharbaoui