Jimmy Cliff, né James Chambers le 30 juillet 1944 à Somerton, en Jamaïque, s’est éteint à l’âge de 81 ans des suites d’une pneumonie survenue après une crise convulsive. Son décès, annoncé par son épouse Latifa Chambers le 24 novembre, marque la disparition de l’un des derniers géants fondateurs du reggae. Dans un message empreint d’émotion, elle a exprimé sa gratitude envers « les fans, la famille, les amis, les artistes et collègues » qui ont accompagné l’artiste tout au long de sa vie, appelant également au respect de la vie privée de la famille dans cette épreuve.
Un pionnier du reggae et passeur de frontières
Figure majeure de la musique jamaïcaine depuis plus d’un demi-siècle, Jimmy Cliff incarne l’une des trajectoires les plus singulières et les plus influentes du reggae moderne. Envoyé très jeune à Kingston, il y enregistre en 1961 son premier titre, Dearest Beverley, avant de signer, dès 1962, un premier 45 tours dans un pays que le ska, puis le rocksteady et le reggae portent vers une effervescence artistique nouvelle.
Sa carrière internationale s’amorce dès la fin des années 1960, notamment avec Vietnam, chanson devenue un hymne pour les opposants à la guerre, et avec son succès au Brésil en 1968.

Par Thierry Klifa, Cédric Anger Avec Isabelle Huppert, Marina Foïs, Laurent Lafitte | 29 octobre 2025 en salle | 2h 03min | Comédie dramatique

Avec sa voix de contre-ténor qui transperce l’air comme un cri de liberté, Jimmy Somerville a débarqué dans le paysage musical des années 1980 tel un ovni venu électriser les pistes de danse. Mais derrière l’énergie contagieuse de sa pop électronique se cache une trajectoire forgée dans la lutte. Enfant des quartiers ouvriers de Glasgow, Somerville comprend très tôt que son homosexualité n’a pas sa place dans l’ordre social brutal qui l’entoure. À 17 ans, il quitte sa ville natale avec pour seule arme son désir d’émancipation, direction Londres et ses possibles.
Par Hong Sang-Soo Avec Seong-guk Ha, Yoon So-yi, Hae-hyo Kwon

— Par M’A —



La série
Kabaré Z s’affirme comme le premier cabaret queer, féministe et caribéen de Martinique. Porté par l’association Zanmi et initié par Nadia Chonville, écrivaine et docteure en sociologie, le projet propose des spectacles réguliers, chaque premier week-end du mois, dans la salle foyolaise L’Arobase, à Schoelcher.
Le monde culturel martiniquais pleure la disparition de Fanny Auguiac, à l’âge de 87 ans, figure emblématique de la culture de l’île. C’est son époux, Max Auguiac, qui a annoncé cette triste nouvelle dans un message poignant et personnel :


(en arabe : يد إلهية, Yadon ilaheyya) est un film palestinien réalisé par Elia Suleiman, sorti en 2002. Le film est une critique ironique de l’absurdité de la situation géopolitique en Palestine.

