— Par Layla Zami —
Vendredi 12 décembre 2014 à 19h
La Maison des Arts / La Maison Rouge
1, rue Amédée Knight
Quartier Terres Sainville
97200 Fort-de-France
Entrée libre
Pour cette création originale, Oxana Chi nous invite à voyager sur les pas d’une icône africaine. Fidèle à l’image de la pharaonne égyptienne connue sous le nom de Nefertiti – dont le nom originaire, Neferet iti, signifie « La beauté est venue », la danseuse germano-nigériane déploie toute la grâce de son art pour narrer l’histoire de cette célèbre figure.
Cette géopoét(h)ique dansée tisse de multiples inspirations. Capoeira, danse spirituelle soufie, danses ouest-africaines, hip-hop, et Raks Sharki égyptien, sont autant de sources dans lesquelles la chorégraphe puise pour s’exprimer dans son propre langage, une fusion contemporaine et colorée. Un mélange qui prouve qu’ Oxana Chi porte bien son nom qui signifie « l’énergie voyageuse ».
Le buste de Nefertiti est enfermé depuis 102 ans dans un musée allemand. L’Allemagne, méprisant les demandes de restitution de l’Egypte, tire un grand profit lucratif de cette icône qui attire les touristes du monde entier.

Un « Proverbe » : une comédie à deux personnages, trop brève pour faire à elle seule l’objet d’un spectacle. Isabelle Andréani a eu l’idée de lui adjoindre un prologue « pédagogique », non pour expliquer la pièce – qui ne le réclame pas – mais pour présenter Musset aux spectateurs. Il plaira même à ceux qui n’en apprendront rien, tant il est habilement construit et joué. Nous sommes dans le grenier du domicile de Musset, sa bonne et son cocher nouvellement engagé cherchent les harnais pour atteler la voiture du maître. Un maître dont ils sont tous les deux entichés au point de connaître par cœur certains de ses poèmes. Dans une cassette se trouvent de vieilles lettres parmi lesquelles l’échange de lettres codées (apocryphes) entre George Sand et Musset au contenu nettement pornographique. Le-dit échange se clôt sur deux vers de G. Sand (« Cette insigne faveur que votre cœur réclame / Nuit à ma renommée et répugne à mon âme ») dont il faut seulement retenir les deux premiers mots, « Cette nuit » : c’est dès cette nuit-là que Sand est prête à se donner à Musset…
Le point de vue d’Alain Foix, écrivain, philosophe, dramaturge, metteur en scène et scénariste français né à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).
Un implicite discours qui ne cherche manifestement pas à donner ce qui a déjà été servi tant dans la forme traditionnelle que dans celle des « canons » que la danse contemporaine construit malgré elle. Et pourtant, l’on devine la Guadeloupe, plus même, on la sent alors que les repères demeurent opaques.

La barrière a commencé à vaciller. Franco – alias le Pacificateur dans l’ancien groupe de rap La Brigade –, a grimpé sur la première marche le mégaphone à la main.
Il n’y a aucun doute que le Festival Patria Grande a commencé du bon pied. Pour son inauguration et au détriment de la tranquillité des voisins de la Tribune Anti-impérialiste – mais à la grande joie des centaines de personnes qui se sont réunis dans cet endroit emblématique de La Havane – le son puissant et sain du rock latin a agité ce morceau du Malecón pour inonder la capitale cubaine avec des rythmes plus proches de nos racines qu’au genre occidental apparu et interprété aux États-Unis et en Angleterre.


« L’embellie des Trois Ilets », ce concept de développement économique et socio culturel territorial porté par la Région Martinique, a présenté une belle mise en oeuvre théâtralisée par le Théâtre du Silence des « Hommes d’argile » de la commune des Trois Ilets.
Mardi 25 novembre à 19 h à l’Atrium
Jean-Pascal Mouthier, fondateur du Théâtre de la Comédie, est menacé d’expulsion par son bailleur : le syndicat ecclésiastique des prêtres.
Non programmé en Martinique pour l’instant


Le 20 novembre à 14 h au Centre culturel du bourg du Lamentin



Mardi 18 novembre à la B.U de l’U.A. de Schoelcher