— Par Selim Lander —
Deux grands auteurs « comiques » du XXème siècle qui, chacun à sa manière, ont dénoncé le totalitarisme.
W ou le souvenir d’enfance
Marie Guyonnet, la directrice du théâtre La Boderie, a déjà adapté il y a quelques années L’Art et la manière d’aborder son chef de service pour lui demander une augmentation de Georges Perec. Elle revient à cet auteur avec l’adaptation, cette fois, de W ou le souvenir d’enfance, un texte qui mêle autobiographie et fiction. Elle utilise à nouveau quatre comédiens (dont deux figuraient déjà dans l’Augmentation). Le décor est constitué au départ par des colonnes de bambou, qui pourront être déplacées, recomposées en fonction des besoins pour construire un bateau, un portique, dessiner une étoile jaune, etc.

— Vu par José Alpha —

— Par Alexis Campion —
Aristophane, Eschyle, Euripide, Sophocle : Nous proposons de payer notre dette poélitique à la Grèce par une “Agora des mots et des idées“ où les artistes et les citoyens pourront dire à leur manière les mots d’hier et d’aujourd’hui le Jeudi 16 Juillet à 20h30 à la place du Petit Palais d’Avignon.
Dans le cadre de la 44ème Édition du Festival Culturel de la ville de Fort-de-France , rendez-vous le samedi 18 Juillet 2015 à 18h30 à 00h où soufflera comme un air de Dolce Vita sur Foyal.
Surnommé «le père de la flûte des mornes, « L’artiste-flûtiste Max Cilla proposera le dimanche 19 juillet au Domaine de Fonds Saint-Jacques, un concept musical inédit entouré de ses musiciens. Un concert dans lequel il mettra en exergue toutes la richesse de l’oralité des mornes et cette relation toute particulière qu’il entretient avec la nature. Ce sera l’occasion pour Max Cilla de partager avec le public le fruit de ses nombreuses expériences artistiques, humaines & spirituelles.
— Par Michèle Bigot —
La compagnie Souricière, créée en 2008 avec la vocation de défendre un théâtre de texte, s’est lancée avec Marat-sade de Peter Weiss en 2009. Après l’avoir présentée en octobre 2014 au théâtre de Lenche à Marseille, elle nous propose aujourd’hui, au théâtre du Balcon, dans le cadre du off du Festival d’Avignon, Femme non-rééducable, une pièce de Stéphano Massini.
Responsabilité scientifique : Sylvie Chalaye
— Par Michèle Bigot —



—Par Roland Sabra —


Sous ce titre délicieusement polysémique, où l’attelage du déterminant au déterminé produit des connotations maoïstes dans le goût des années 70, Philippe Boyau nous présente un spectacle relevant du théâtre documentaire dans sa meilleure et sa plus actuelle tradition.
Que peut-on dire aujourd’hui de l’Algérie d’aujourd’hui? Qu’en disent les Français et qu’en disent les Algériens eux-mêmes ? Et quand on veut en parler, sur quel ton et sur quel mode ? Parler de la guerre, parler des exactions du GIA, de la persécution des journalistes, ou bien du vécu des enfants d’immigrés en France, de la discrimination et du racisme ordinaire, de l’emprise du fondamentalisme? Les sujets ne manquent pas, mais tout cela est à haut risuque et puis tout cela peut-il faire un objet théâtral ?