— Par Victor LINA pour ART ET IMAGINAIRE —
Tel était l’objectif de la soirée littéraire et musicale organisée ce vendredi 02 Octobre par la bibliothèque Schoelcher (en tant que service du Conseil Général) en partenariat avec l’association Art Imaginaire : favoriser la rencontre entre le public et les auteurs d’une collection de livrets de partitions, Valérie ROUSSE et Joël LITTORIE.
Ce n’était, certes, pas la première fois qu’ils se produisaient dans cet établissement puisque un certain jeudi 16 octobre 2003, à l’occasion du mois du patrimoine, ils avaient interprété, une sélection de partitions provenant du don que Victor Schoelcher avait fait de ses archives personnelles.
C’est dans l’enceinte de cet édifice conçu par Henri Picq, classé monument historique et première bibliothèque publique de la Martinique que se déroula cet évènement.
Une cinquantaine de personnes se présenta dans l’espace de ce qui fut l’ancienne grande salle de lecture, afin d’écouter tant la musique qu’interprétèrent Valérie ROUSSE et Joël LITTORIE que leur exposé didactique.
Les deux protagonistes accompagnés de l’altiste Valérie BEAUPIED proposèrent l’illustration instrumentale de leurs travaux d’écriture.
Catégorie : Arts de la scène
Cinéma
Voir les film en V.O.
Vous en avez peut être déjà entendu parler. Peut être même que vous avez déjà vu des films sous cette appellation. La Version Originale (ou VO pour les intimes), certains l’adorent, d’autres la détestent. Mais au juste…
…Qu’est ce que c’est la VO ?
Voir un film en version originale consiste à le regarder sans aucun doublage. C’est à dire dans la langue dans laquelle il a été tourné. Il s’agit d’une activité encore plutôt peu répandue dans notre pays mais en voie de démocratisation. Vous vous êtes en effet sûrement rendu compte que le marché du film français est composé en grande partie de films étrangers (notamment américains). Pourtant, en allant les voir, vous vous êtes aussi aperçus que les personnages parlent tout au long du film notre langue. Vous devez alors vous en douter, les films étrangers sont doublés. C’est une généralité qui touche non seulement la France mais aussi l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Italie. Regarder un film doublé est pour nous devenu normal.
Mais il ne faut pas aller bien loin pour se rendre compte que cette pratique n’est pas aussi répandue chez nos voisins Européens.
Théâtre
« Regardez mais ne touchez pas ! »
« Regardez mais ne touchez pas ! »est une pièce de Théophile Gautier.
Cette comédie de cape et d’épée est un pastiche du drame romantique dans lequel l’auteur du Capitaine Fracasse ajoute la folie au lyrisme du théâtre de son époque. C’est une déclaration d’amour au théâtre !
Le metteur en scène Jean-Claude Penchenat révèle l’humour et la fantaisie étonnamment contemporains de cette comédie jamais jouée depuis sa création en 1847.
C’est une déclaration d’amour au cinéma de cape et d’épée !
Le cheval de la Reine d’Espagne s’est emballé. Il faut la sauver ! Mais tout homme qui touche à la Reine est puni de mort. Dona Beatrix, sa suivante, a promis sa main au sauveur de la Reine. Deux hommes se présentent comme tel : Don Melchior, imposteur fanfaron, et Don Gaspar, héros romantique. S’ensuivent courses poursuites, combats et duels entre ces deux rivaux.
Jean-Claude Penchenat
Cofondateur du Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine et comédien dans Capitaine Fracasse, La Cuisine, Le Songe d’une nuit d’été, Les Clowns, 1789 (le spectacle et le film), 1793, L’Âge d’or, ainsi que dans le film Molière.
Arts de la scène
Domaine de Fonds Saint-Jacques : le programme octobre-décembre 2015
Du 9 au 16 novembre
« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris »
Compagnie Difé Kako
Danse contemporaine (France / Caraïbe) Distribution
Chantal Loïal & Matthias Groos, chorégraphes,
Gaëlle Bouilly, scénographe,
Elsa Bodineau, dramaturge,
Thierry Berthomeu, musicien et compositeur
Sébastien Cairon, technicien vidéaste
Le projet
Ce spectacle s’inscrit dans le cadre d’ un projet de résidence territoriale d’action culturelle et de diffusion autour du futur projet chorégraphique de Difé Kako.
« Soyez vous-même tous les autres sont déjà pris » parle de nos origines, de notre culture, de nos rites, de nos croyances, d’éducation, de vie et à l’intérieur…de cette nécessité de danser. Pour ces deux chorégraphes, comment la danse arrive-t-elle dans leur histoire ? Qu’est ce qui constitue, révèle, pimente détermine leur propre danse ?….
Tout ce qu’il faut savoir
Possibilité d’assister aux répétitions pendant la résidence (sur réservation uniquement).
Samedi 14 novembre,20h
Salle La PurgerieCiné-Spectacle
Mois du film documentaire
1ère partie : Projection du film documentaire « Chantal Loial et la créolisation » – 52 mn
Avec pour fil rouge le parcours singulier de Chantal Loïal en tant que chorégraphe et interprète, le documentaire projeté aura pour objet la réinterprétation des traditions, le métissage et l’évolution des pratiques, entre Afrique, Antilles et Europe, les rencontres artistiques qui ont forgé des esthétiques chorégraphiques plurielles et singulières de la compagnie Difé Kako.
Théâtre
Festival Conte et Musique dans la Cité
Au programme :
Mardi 6 octobre
Ouverture officielle du « Festival Conte et Musique dans la Cité » de Virgul’
9h-10h : présentation de l’ensemble des Conteurs du Festival Animations contées au Domaine fonds Saint-Jacques
10h : sortie de résidence & 1ère de création du spectacle « Dame Kéléman » de Dédé Duguet (sur réservation)
Public cible : public scolaire 1er et 2nd degré
Tarif : 5€/ élève à partir de 3 classes tarif dégressif à 3€.
Samedi 17 octobre, 20h
Clôture du Festival Contes & Musiques dans la Cité – Salle La Purgerie.
En présence des artistes du festival.
TOUS PUBLICS : ENTRÉE LIBRE
Du 28 septembre au 6 octobre, l’artiste conteur Dédé Duguet dit « Misié Lasous » sera l’invité du Domaine de Fonds Saint-Jacques dans le cadre d’une résidence d’artiste autour de la création d’un conte initiatique et fantastique « Dame Kéléman ». Ce projet s’inscrit en co-réalisation avec la compagnie Virgul’ dans le cadre de la prochaine édition du « Festival Contes et Musiques dans la Cité ». Ce festival porte un message fort, celui de la rencontre, de l’échange, de l’écoute et du dialogue interculturel.
Danses
« Choc(s) » de la Cie Christiane Emmanuel
Vendredi 2 octobre au Tropiques-Atrium
Chorégraphe & danse : Christiane Emmanuel
Musiciens : Daniel Dantin, Micky Télèphe & Marc Séraline
Décor & scénographie : Valérie John
Création musicale : Jeff Baillard
Chant : Renée Capitaine
Montage décor : Gabrielle Talbot
Lumière : Dominique Guesdon
Environnement technique : Dominique Guesdon, Valérie Pétris & Mathurin Moisson
Environnement vidéo : Shirley Ruffin & David Gumbs
Lire aussi : « Choc(s) & Art-Rose » : de la beauté et de la danse
« Alors que notre planète oscille entre bouleversements économiques, crise sociétale et cris de l’humain, ces événements m’interpellent sur le devenir de notre monde et plus particulièrement celui de la Martinique, île amoureuse du vent et qui ne sent plus bon la vanille.
Le beau et le laid se sont échangés leur chemise, alors je traverse ma mémoire et je pense à toutes ces grandes dates de l’histoire et à tous ceux qui se sont battus, et je me raccroche.
Parce que l’homme, qu’il soit martiniquais, caribéen, européen, américain, a toujours été au centre de mes recherches, je voudrais leur dédier une danse d’espoir.
Arts de la scène
Tropiques- Atrium : programmation entre rupture (beaucoup) et continuité (un peu)
— Par Roland Sabra —
La lecture du programme de Tropiques-Atrium le laissait deviner et la présentation publique de la brochure l’a confirmé : la prise en main de la renouvelée salle nationale de Martinique par Hassane Kassi Kouyaté marque un tournant important dans l’histoire de la structure. C’est en effet la première fois que la maison commune est dirigée par un metteur en scène reconnu internationalement. Les trois axes d’orientation, à savoir, Les expressions féminines de la Caraïbe, Les écritures contemporaines et les Classiques revisités portent la marque de ce changement tout en prenant largement en considération les particularismes insulaires. La saison s’ouvre avec « Choc(s), une reprise de Christiane Emmanuel déjà vue en 2010 et une création monstre d’Aurélie Dalmat « Antigone ». Le terme de « monstre » renvoie à la démesure, à l’insatiable énergie, à la fougue d’Aurélie Dalmat qui convoque sur scène pour cette Antigone, revisitée par Georges Mauvois au moins six douzaines de comédiens, chanteurs et choristes avec pour la première fois une ouverture de la scène coté salle Aimé Césaire et coté salle Frantz Fanon.
Théâtre
T.A.C. : la programmation 2015-2016
— Présentation par Michèle Césaire —
Télécharger le programme 2015-2016
Cela fait douze ans que l‘équipe du théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France a relevé le défi de redonner vie à cette salle à l’Italienne de la Caraïbe. Pour y parvenir il a été proposé une programmation riche, un nouveau spectacle chaque mois d’octobre à juin, soit dix pièces présentées durant la saison et trente-quatre représentations tous publics.
La saison 2015-2016 sera dédiée aux grands écrivains mais aussi aux familles de théâtre et à la liberté d’expression. C’est cette alchimie qui produit de beaux spectacles et qui permet cette programmation foisonnante présentant de grands auteurs parce que nous défendons un théâtre de textes, sans oublier par le fait même, les familles de théâtre et les comédiens qui s’en font les interprètes.
Cette année nous aurons de grands plateaux et le plaisir de montrer des scènes habitées par de nombreux comédiens. C’est aussi une saison de créations dont trois Martiniquaises (La nuit des assassins, Cyclones et Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort ).
Arts de la scène
Vive le nouveau cirque – le festival CIAM 2015
— Par Selim Lander —
La ville d’Aix-en-Provence connue depuis des lustres pour son festival d’art lyrique et plus récemment, depuis que le ballet Preljocaj y a trouvé son point d’ancrage, grâce à la danse contemporaine, est en passe de devenir également une référence en matière de cirque. Le Centre International des Arts en Mouvement (CIAM) s’est ouvert en 2013 sur le terrain du château de La Molière ; il organise un festival d’automne, avec, cette année, neuf compagnies invitées. Le public est au rendez-vous, ce qui prouve que le « nouveau cirque » n’a plus rien … à prouver. Quelques coups de sonde dans le programme du festival 2015.
Gandini Juggling : 4×4 – Ephemeral Architectures
Sean Gandini, jongleur anglais, a créé sa compagnie en 1992. Celle-ci se produit avec plusieurs spectacles différents sur des scènes prestigieuses en Angleterre comme en Europe. Le CIAM l’a invitée pour une seule soirée, sous un chapiteau rempli à craquer par un public dont l’attention n’a jamais fléchi.
Danses
Trois danseurs de Preljocaj présentent leurs recherches
— Par Selim Lander —
Sous l’intitulé général « Affluents », trois danseurs et une danseuse qui font partie du ballet d’Angelin Preljocaj ont présenté leurs créations lors d’une soirée, au Pavillon Noir, qui clôturait les manifestations organisées pour célébrer le trentième anniversaire de la compagnie. Disons d’emblée qu’on a été séduit par l’inventivité des jeunes danseurs chorégraphes (ils ont tous moins de trente ans). Seule la tentative de Caroline Jaubert, qui tentait de mixer théâtre et danse, est apparue ratée, faute d’un contenu suffisamment substantiel.
Absentia de Liam Warren
La première pièce est peut-être celle qui a fait le plus impression. Il convient d’imaginer quelque chose qui tient de la performance et du butô (ou butho), plutôt que de la danse occidentale. Au début, on aperçoit seulement des bouts du corps d’un danseur (formidable Marco Herlov Host) balayés par un rayon de lumière, « les empreintes d’un corps dans l’espace » comme l’écrit le chorégraphe canadien⋅ Après un noir, on découvre le danseur en position fœtale couché dans un couloir de lumière⋅ Il se déplacera sur le rythme du butô, accroupi ou debout.
Danses
Devenir professeur de danse diplômé d’Etat (classique contemporain ou jazz)
L’ARTCHIPEL
Centre de formation au Diplôme d’Etat de Professeur de Danse en Guadeloupe et pour toute la Caraïbe
le pôle de formation de l’Artchipel est le seul centre de formation habilité, pour toute la Caraïbe, à préparer au diplôme d’état de professeur de danse Classique, Contemporain, Jazz.
LES AUDITIONS SONT OUVERTES
(Examen d’Aptitude Technique Et Diplôme d’État de Professeur de danse Options Classique, Contemporain, Jazz)
Votre objectif : Devenir professeur de danse diplômé d’Etat (classique contemporain ou jazz)
Notre credo : Savoir enseigner s’acquiert à condition de bien se connaitre en tant que danseur (se), de maitriser l’art d’enseigner à tous types de publics.
Notre ambition : Parfaire votre qualité de danseur (se) en vous apportant la maitrise technique liée à l’exigence de l’enseignement de la Danse (fondamentaux de la pédagogie active, histoire de la danse et la musique, analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé, éveil et initiation …).
Notre approche est aussi basée sur la pédagogie active et sur le développement de la créativité.
Prochaine rentrée en janvier 2016
(inscription sur dossier)
Formation ouverte à toute la Caraïbe et Guyane
Age requis : 18 ans minimum
Pré-requis : Nous recrutons des candidats déjà danseurs (ses) ou ayant développé de vraies capacités.
Théâtre
À Charleville, des marionnettes de rêves et de papiers
— Par Géraldine Kornblum —
La 18e édition du Festival mondial des théâtres de marionnettes, qui vient d’ouvrir ses portes, se tient jusqu’au 27 septembre. L’occasion de découvrir quelques merveilles.
Charleville-Mézières (Ardennes), correspondance Voilà donc que s’est ouvert le Festival mondial des théâtres de marionnettes, vendredi dernier à Charleville-Mézières. Pendant dix jours, l’événement – biennal depuis 2011 – rassemble en salles comme dans la rue 115 compagnies venues des cinq continents, parmi lesquelles 41 premières en France et deux artistes invités, soit 569 représentations pour spectateurs de tous âges. Voilà surtout une édition qui s’annonce des plus prometteuses tant elle a livré aux premiers jours quelques succulences.
Une extrême beauté faite de douceur et de légèreté
Esquisses, de Barbara Mélois, une des nombreuses créations que présente le festival, est de celles-ci, de ces spectacles qui font de l’instant vécu un moment de grâce inouïe qui enserre le cœur d’un magma d’émotions dont il est difficile de se sortir, qui enveloppe le cerveau longtemps, très longtemps, d’une réminiscence persistante et incontrôlable, comme douée d’une force se refusant à refermer la parenthèse enchanteresse.
Cinéma
Ciné Bokay Sen Piè
La Région Martinique dans le cadre du Grand Saint Pierre et la Municipalité de Saint Pierre invitent les pierrotins à assister à la projection d’un film
Samedi 26 septembre 2015 Sur la place Bertin, à 18h30
Battledream Chronicle,
Alain BIDARD
Synopsis
En l’an 2100, l’empire de Mortemonde colonise la quasi-totalité des nations de la terre et réduit leur population en esclavage. Les esclaves sont contraints de collecter 1 000 XP chaque mois au Battledream, un jeu vidéo dans lequel on peut réellement mourir. Seuls ceux qui réussissent reçoivent le droit de vivre jusqu’au mois suivant.
Syanna, une jeune esclave martiniquaise, refuse de continuer à vivre ainsi et décide de se battre pour conquérir sa liberté.
Le réalisateur :
Spécialisé dans la production de films d’animation en images de synthèse, Alain BIDARD est un réalisateur indépendant qui travaille en Martinique depuis quatorze ans. En 1996, titulaire d’un BAC scientifique il intègre SUPINFOCOM (Valenciennes), l’une des meilleures écoles d’infographie d’Europe. Il y réalise son film de fin d’études Pixies, qui sera présenté dans de nombreux festivals dont le prestigieux Imagina à Monaco.
Théâtre
« Unissons les théâtres public et privé pour faire face à la crise »
— Par Bernard Murat (Metteur en scène, acteur, réalisateur, scénariste, directeur du Théâtre Edouard-VII et Président du Syndicat national du théâtre privé -SNDTP) —
Le constat est sans appel et très inquiétant : pas une semaine sans qu’on apprenne de nouvelles coupes dans les budgets alloués par des collectivités à des théâtres publics, et ce mouvement touche à présent tous les établissements de la décentralisation théâtrale, cette histoire née dans l’après-guerre, qui a vu notre pays se doter d’un réseau unique au monde.
Quels que soient les efforts engagés par l’Etat pour contrecarrer cette tendance, et les annonces positives de ce début d’année par le premier ministre, le pire est sans doute à venir ; confrontées à des équations budgétaires impossibles, les collectivités territoriales, devenues le principal financeur de la culture, sont dans l’obligation de procéder à des arbitrages sévères.
Nous sommes, directeurs et entrepreneurs du théâtre privé, interpellés par ce mouvement, et solidaires de nos confrères du théâtre subventionné, sans que cela empêche une forme de lucidité qui nous oblige à nous interroger sur ce qu’il convient de faire pour répondre à ce repli sans précédent.
Cinéma
Ben Foster, maillot jaune de Frears
— Par Barbara Théate —
Stephen Frears considère Lance Armstrong comme un « psychopathe, une sorte de Scarface », et a conçu The Program à la façon d’un film de gangsters.
Il n’a pas vraiment gagné un Tour de France, mais Ben Foster mériterait le maillot jaune. En cinq mois, celui qui n’était jamais remonté sur un vélo depuis son adolescence a pédalé des centaines de kilomètres pour incarner Lance Armstrong devant la caméra de Stephen Frears.
L’acteur américain s’est dit fasciné par la personnalité de ce champion hors norme, adulé par des millions de fans avant de confesser chez Oprah Winfrey qu’il s’était dopé. « Son parcours pose la question de la moralité dans notre monde moderne, explique-t-il. La victoire à tout prix, l’appât du gain, la surmédiatisation, les mensonges ne sont malheureusement pas l’apanage du cyclisme : on retrouve ces ingrédients dans les sphères politiques, sociales et économiques. Si sa fondation a réussi à réunir des millions de dollars pour aider la recherche contre le cancer, il s’en est servi comme d’un bouclier médiatique. Il est d’une redoutable intelligence.
Musiques
Wi misyé Mona ( jòdi sanmdi gloria)
— Par Victor Lina —
Mots sculptés sur bois brûlé
Une mèche chauffée à blanc
L’orifice fraîche inaugure
Calumet fumant
La flûte végétale
La fêlure se répète comme une chute sur la chemin de Golgotha
La passion messianique d’une impudeur ingénue
En sang chaud s’incarne d’une virilité presque nue
L’incendie ce serait peu dire de l’embrasement de ses sentiments
L’éclat de sa colère vomit l’injustice
Entre métaphore et martèlement
Le mot s’honore dans la musicalité d’une peau grattée
Un souffle évadé d’un alambic creusé dans le corps de l’arbre à vent
Vaporise ses sonorités intimes
Un universel de l’hommage, de la fougue, du spleen, de la rage
Toutoune bambou-a
Dès lors, on a vu se rallier aux murmures suggestifs, aux cris de colère, aux propos énigmatiques, aux râles, aux ritournelles mélancoliques, des générations qui semblaient opposées.
Voilà enfin l’indignation sauvegardée, la morale au prix de la démesure. Par-delà ses frasques, le personnage séduit. Car sous ses pieds nus, il y a des mots écrits ; entre ses mains ce simple morceau de bois est un instrument que l’artisan a fabriqué et que l’artiste va faire vivre dans l’espace d’un intervalle qui s’appelle jeu.
Cinéma
Viola Davis : son bouleversant discours en hommage aux femmes noires
La comédienne a été sacrée dimanche soir aux Emmy Awards meilleure actrice dans une série dramatique pour How to Get Away With Murder. Elle est la première femme noire à décrocher ce prix dans l’histoire de la télévision américaine.
« La seule chose qui sépare les femmes de couleur de n’importe qui d’autre ce sont les opportunités (…) On ne peut pas gagner un Emmy pour des rôles qui n’existent tout simplement pas », a déclaré Viola Davis en acceptant son prix à Los Angeles. La comédienne Viola Davis sacrée dimanche soir aux Emmy Awards meilleure actrice dans une série dramatique pour How to get away with murder, est la première femme noire à décrocher ce prix dans l’histoire de la télévision américaine. Son discours, convaincu et fier, a été largement salué par l’assistance et sur les réseaux sociaux.
Viola Davis a remercié les dirigeants de la chaîne ABC, qui diffuse la série, ainsi que la productrice Shonda Rhimes, elle-même noire, pour avoir « redéfini ce que voulait dire être une femme belle, sexy, une femme de tête et noire ».
Danses
Prestations mitigées d’anciens danseurs de Preljocaj
Memento Vivere de Sylvain Groud
« Memento mori », disaient les anciens : n’oublie pas la mort, souviens-toi que tu es mortel. Mais la maxime inverse doit être prise tout aussi au sérieux : « memento vivere », n’oublie pas de vivre ! C’est elle qui est censée inspirer la pièce de Sylvain Groud, sur une musique de Steve Reich avec l’adjonction d’une vidéo de Grégoire Korganow. La vie c’est le souffle. Le spectacle commence donc avec la projection sur un écran blanc de l’image de un, deux, trois puis quatre personnages (deux hommes et deux femmes) debout, immobiles, en train de souffler bruyamment. On nous laisse plus que le temps pour contempler cet écran qui ne se remplit que très lentement et ce prologue paraît interminable. Enfin les danseurs que l’on a vus en vidéo apparaissent sur la scène et commencent à se livrer à divers mouvements – tenant plus de la gymnastique que de la danse – sur un bruit de castagnettes. Coordonnés ou pas, comme chaque danseur se livre à ses exercices dans son coin, il ressort plutôt de cette première séquence une impression d’improvisation.
Danses
Preljocaj fait sa fête
— Par Selim Lander —
Pour fêter le trentième anniversaire de sa compagnie, Angelin Preljocaj a gâté la ville d’Aix (qui l’accueille depuis 1996 et a confié à Rudy Ricciotti le soin de lui bâtir un lieu, le Pavillon Noir, devenu emblématique de la nouvelle Aix, moderniste. Au programme des réjouissances, Retour à Berratham créé en Avignon et présenté ces jours-ci dans le Grand Théâtre de Provence (GTP) dont la scène possède les dimensions requises ; les deux pièces créées pour le New York City Ballet (dont nous avons rendu compte dans notre précédent billet) ; et, au Pavillon Noir, réparties sur trois soirées, quatre pièces créées par des membres actuels du ballet Preljocaj ainsi que quatre chorégraphies d’anciens danseurs du ballet.
Théâtre
Le bizarre incident du chien pendant la nuit
— Par Michèle Bigot —
Le bizarre incident du chien pendant la nuit
D’après le roman de Mark Haddon
MES Philippe Adrien
Du 11/09 au 18/10 2015-09-19 Théâtre de la tempête, 75012 Paris
En nous racontant l’histoire de Christopher, jeune garçon autiste, Philippe Adrien a choisi de mettre de côté le répertoire des passions tristes pour se tourner vers un registre drolatique. Sur les conseils d’une amie comédienne, il s’intéresse au roman de Mark Haddon The curious incident of the Dog in the Nigt-Time, adapté à la scène par Simon Stephen.
Il s’agit donc ici d’un théâtre récit, ouvert sur la dimension mentale offerte par le thème de l’autisme. Théâtre récit, car il s’agit bien de nous raconter un événement et les répercussions que cet événement entraîne dans les esprits, notamment dans l’esprit de Christopher.
Un matin Christopher découvre que Wellington, le chien de la voisine a été massacré à la fourche. En véritable adepte de Sherlock Holmes, Christopher se met en tête de découvrir l’identité de l’assassin, en dépit de l’interdiction paternelle. En tant qu’autisme atteint du syndrome d’Asperger, il est pourvu d’un sens de la logique et d’une intelligence incomparables, mais toutes ces qualités se heurtent tellement au bon sens de la vie quotidienne qu’elles vont entraîner des difficultés énormes et des malentendus comiques.
Danses
« Spectral Evidence » et « La Stavaganza », deux pièces de Preljocaj pour le NYC Ballet
— Par Selim Lander —
Assistant, à Aix-en-Provence, à la représentation des deux superbes pièces de Preljocaj créées pour le New York City Ballet, Spectral Evidence, en 2013, sur une musique de John Cage et La Stravaganza, en 1993, sur des airs religieux de Vivaldi (plus quelques morceaux contemporains), on réfléchissait au contraste surprenant entre le spectacle donné sur la scène, empreint de la gracieuse élégance des danseurs, et celui qu’offrait la salle remplie de spectateurs ordinaires, lesquels, pour n’être pas vraiment des « gens ordinaires », se présentaient dans des atours dépourvus pour le moins d’élégance (à de rares exceptions près). Ce laisser-aller qu’on remarque désormais presque partout en France – y compris, dans les prétoires, à l’accoutrement des juges et des avocats – est-il le signe d’un égalitarisme démocratique de bon aloi ou, à l’inverse, celui d’une décadence profonde ? La question reste ouverte. Il n’en demeure pas moins que le contraste entre la salle et la scène apparaît aujourd’hui bien plus marqué qu’aux temps où l’on « s’habillait pour sortir », tout au moins les membres de la classe supérieure qui occupaient les loges, le parterre et le premier balcon.
Musiques
Jams torrides à la petite Halle de la Villette
— Par Fara C. —
Conçus par Reza Ackbaraly et inaugurés par le saxophoniste Rodolphe Lauretta, les afters de “La petite Halle Off Jazz” offrent de folles jam-sessions. Mos Def et Melvin Van Peebles ont pris le micro !
Avec son captivant hommage au producteur et créateur culte du hip hop Madlid, le saxophoniste et compositeur Rodolphe Lauretta a inauguré avec brio les afters de la petite Halle , située dans le même bâtiment que la grande Halle de la Villette, à Paris, en s’inscrivant dans la synergie du festival Jazz à la Villette . Ce nouveau lieu de concerts, placé sous la direction générale de Renaud Barillet (de la Bellevilloise), voit sa programmation confiée à Reza Ackbaraly. Une garantie de qualité et d’ouverture artistique.
En effet, la chaîne européenne Mezzo, le festival Jazz à Vienne et d’autres structures (jusqu’aux Etats-Unis !) ont profité ou bénéficient encore du concept « Jazz Mix » inventé par Reza Ackbaraly et de la programmation que ce dernier cisèle chaque fois sur mesure, en fonction des lieux et des artistes présents sur les sites festivaliers où il opère.
Musiques
Je m’appelle Mohammed Amr et je viens de Ramallah en Palestine…
Je m’appelle Mohammed Amr et je viens de Ramallah en Palestine. Actuellement je fait un Master de pédagogie musicale, mon instrument est le violon Alto, pour pouvoir payer mes études et promouvoir la culture Palestinienne, j’organise des concerts en Solo où je propose un programme varié, allant du répertoire Baroque avec les Suites de j.S Bach, en passant par la musique romantique et la musique moderne, sans oublier la musique orientale.
J’anime également un débat avec le publique, où j’essaye d’exposé une vision différente de la cause Palestinienne, une vision détaché de tout nationalisme, j’essaye de promouvoir la nécessité de se libérer de tout préjugé ou croyance qui empêche de voir la réalité telle qu’elle est. Je parle également du rôle de l’individu, qui a le devoir je se libérer de son conditionnement social, et de réfléchir par lui-même, une étape indispensable pour concevoir une action juste.
Je joint à cette lettre deux liens vidéo, le premier contient un débat que j’ai animé en collaboration avec le comité Dordogne-Palestine et qui a eu lieu à Bergerac en France l’année dernière. Le deuxième lien est un extrait du concert qui a suivi ce débat, où j’interprète « Chagrin d’amour » de Fritz Kreisler.
Musiques
Nicolas Genest, une trompette de pastel et de passion
— Par Fara C. —
Le jazzman s’apprête à publier un CD en duo avec le pianiste Yvan Robilliard et joue en clôture du Festival Jazz Métis.
On attend avec impatience le nouvel album du trompettiste et bugliste Nicolas Genest en duo avec le pianiste Yvan Robilliard, “A Long Lone Way”, qui sortira en octobre sur le label indépendant Cristal Records (distribué par Harmonia Mundi). Les deux complices viennent d’en offrir la fine saveur dans le cadre du Festival Jazz Métis (https://festivaljazzmetis.wordpress.com/), à Montreuil-sous-Bois. Nicolas Genest, que l’on a souvent entendu dans des formations plus fournies, a jeté son dévolu, pour ce disque, sur la formule dépouillée du duo. Le souffleur inspiré, que l’on surnomme Nini le magnifique (https://www.facebook.com/ninilemagnifique), a croisé le chemin d’Yvan Robilliard (http://www.yvanrobilliard.com/) lors du fameux concours national de Jazz à la Défense en 2005. Le premier faisait partie du jury, le second se produisait en piano solo et, à l’issue de la compétition, allait brillamment remporter le premier prix de soliste et celui de composition. Joli hasard, Nicolas Genest avait gagné, en 1993, le premier prix de soliste au même concours.
Théâtre
Virgul’ : reprise des activités

L’Atelier
« Pratique du Conte » reprendra le samedi 12 septembre 2015 à 15h.
Cet
atelier est ouvert à toutes personnes (débutants et confirmés) intéressées par la pratique du Conte. Il est animé par le conteur
Valer’EGOUY.
Lieu des cours :
Z.A.C. de Rivière-Roche, Bâtiment D, 2ème étage, Fort-de-France.
Tarifs : adhésion annuelle (45€) plus participation mensuelle 30€.
C’est avec plaisir que VIRGUL’ vous accueillera pour cette nouvelle session de cours annuels.
Pour tous renseignements :
0696
455 150 / 0696 85 69 82
virgul972@gmail.com / comvirgul@gmail.com