OSCARS – Le film « Spotlight » de Tom McCarthy, qu’un public restreint a pu voir à Madiana il y a peu, a reçu l’Oscar du meilleur film dans la nuit de dimanche à lundi. Au moment de son discours de remerciement, le producteur du film, Michael Sugar, en a profité pour faire passer un message à l’endroit du Pape François.
Lire : « Spotlight » : une enquête fascinante! — Par Guy Gabriel —
C’est que « Spotlight » raconte la rédaction d’une enquête par une équipe de reporters du Boston Globe, qui, en 2001, a dévoilé un scandale impliquant des prêtres pédophiles couverts par l’Église catholique. Cette équipe de journaliste, Spotlight, avait remporté le prix Pullitzer en 2003.
« Ce film donne la parole aux survivants et cet Oscar apporte une résonance encore plus forte à cette parole, a déclaré Michael Sugar. Nous espérons que cela permettra à la voix des survivants de résonner jusqu’aux portes du Vatican »⋅ Et d’ajouter, à l’adresse du Pape François : « Il est temps que vous protégiez les enfants pour pouvoir leur redonner foi »⋅
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« Spotlight », qui met en scène les acteurs Mark Ruffalo, Michael Keaton, Rachel McAdams ou encore Liv Schreiber, a également remporté l’Oscar du meilleur scénario original.

La cérémonie des Césars, qui … [a eu] lieu vendredi 26 février au soir, récompense le cinéma d’art et d’essai. François Aymé, le nouveau président de la principale association des salles labellisées, directeur du Jean-Eustache, à Pessac (Gironde), fait le point pour La Croix.
D’abord, il y a le bruit. Ruissellements d’eaux tandis que l’on prend place, grincements de portes, fenêtres et tôles malmenées par un cyclone en approche, hurlements du vent, orage qui gronde dans la colère du ciel : la bande sonore ne nous laissera que peu de répit, qui nous accompagnera au long du récit, coupée de quelques brusques et rares interruptions laissant place à un épais silence, trou noir chargé de toutes les choses non encore dites.
DECRYPTAGE – Les représentants des intermittents du spectacle et leurs employeurs se rencontrent jeudi pour réformer leurs règles d’indemnisation. Une négociation en marge des discussions sur l’assurance-chômage entre partenaires sociaux. Explications.
Musique. Dans le Top 10 des bassistes africains les plus influents de la scène mondiale, le Camerounais Vicky Edimo est classé 2ème, derrière son compatriote Richard Bona. Agé de 62 ans, le bassiste gaucher a décidé de quitter le derrière de la scène pour se lancer dans une carrière solo.
1981. Avignon. Théâtre la Condition des Soies. La danse du diable fait ses premiers pas sur un chemin qui n’en finit pas et qui passait ces temps-ci par le Tropiques-Atrium de Fort-de-France. Le spectacle a pris du poids. Le comédien aussi. Tout comme le vin bien né il se bonifie avec le temps pour le bonheur des oenophiles mais ceux-ci se font plus rares.
La 41ᵉ cérémonie des César du cinéma, organisée par l’académie des arts et techniques du cinéma, s’est déroulée au théâtre du Châtelet à Paris le 26 février 2016, et a récompensé les films français sortis en 2015. Elle a réservé une belle surprise en sacrant « Fatima » de Philippe Faucon.
Il ne pouvait pas exposer mieux ailleurs que dans ce lieu là : Le Vin l’Art et Vous,* derrière chez Azurel, au rond point Canal Cocotte de Ducos ! Un concept de magasin un peu nouveau mais qui nous rappelle un peu nos boutiques d’autrefois où l’on trouvait pain, pacotilles, casseroles, beurre en conserve, boutons de culottes, statues de la vierge, tableau de cerfs bramant dans les forêts de la lointaine Europe…Des nourritures terrestres, esthétiques et autres. Mais là, l’innovation est sobre, si j’ose dire : une galerie d’Art dans une cave à vins.

Syndicats et employeurs de la profession se sont retrouvés jeudi pour une première réunion sur le sulfureux dossier de l’assurance chômage. Fait inédit, les règles propres à leur régime seront négociées à part. Mais les marges de manœuvre restent limitées.
Depuis 20 ans, Madina Aidahis et Halima Issé mènent une lutte acharnée pour mettre fin à la pratique de l’excision et de l’infibulation en pays Afar éthiopien.
La Berlinale est un festival de cinéma traditionnellement très immergé dans l’actualité politique et la défense des droits de l’Homme. L’an dernier, l’Ours d’or était revenu à « 

Rencontre-projection avec trois réalisatrices présentes en Martinique pour plusieurs semaines dans le cadre d’une série d’ateliers de sensibilisation au documentaire menés auprès de collégiens, lycéens et de jeunes suivis par la PJJ. Dénommée « L’Oeil du doc », cette opération se propose d’ouvrir l’oeil des jeunes au documentaire.
Film de Negar Azarbayjani – 1h42 – 2015
Un nouveau rendez-vous théâtral de
Film d’Ida Panahandeh – 1h44 – 2015
La République française consomme ses ministres de la Culture comme Henri VIII consommait ses épouses. Rien qu’au cours de la dernière décennie, ce sont six personnalités qui auront franchi le seuil de la Rue de Valois, dont trois pour le seul quinquennat, pas encore achevé, de François Hollande. Quelle volatilité ! Quelle fragilité ! Peut-être, aussi, quelle désinvolture à l’égard d’une fonction que la République, toutes tendances confondues, fait mine de révérer mais tient, de fait, en médiocre estime, comme si elle n’était, dans le fond, qu’un élément un peu obligé du décor politique. S’est-on interrogé sérieusement sur la possibilité de mettre en œuvre, dans de telles conditions, une véritable politique culturelle alors que celle-ci, comme toutes les politiques publiques, a besoin de perspectives et de temps pour atteindre de véritables résultats. Cela signifie-t-il que l’on n’attend plus rien d’effectif de ce ministère, sinon d’être une sorte de ministère des Relations publiques culturelles, un ministère pour cultiver de bonnes relations avec le « monde de la culture » dont on aime la compagnie et redoute les colères, un ministère pour préparer les comités de soutien des élections suivantes ?