— Par Alain Boeuf —
Avec son festival annuel, l’Opéra national de Lyon ose la prise de risque avec des œuvres rares et une création.
Lyon, correspondance. Il y eut Claude de Thierry Escaich, sur un livret de Robert Badinter, et cette année Benjamin, dernière nuit, de Michel Tabachnik sur un livret de Régis Debray. Pour Serge Dorny, le directeur de la scène lyonnaise, si l’art divertit, également il questionne et « c’est essentiel dans notre civilisation menacée par le repli sur soi, l’intolérance et la violence ». Dans ce festival intitulé « Pour l’humanité », quatre œuvres sont en alternance à l’affiche, qui résonnent comme des voix de la liberté : violence des intégrismes et des religions sources de conflits, avec la Juive de Halévy, chants des ténèbres venus des camps de concentration d’où Viktor Ullmann (l’Empereur d’Atlantis) et Hans Kràsa (Brundibar) font entendre leurs voix et, comme pour enrichir le patrimoine de demain, la création mondiale de Benjamin, dernière nuit.
Ce drame lyrique relate la dernière nuit que passe Walter Benjamin, le grand philosophe allemand pourchassé par les nazis, dans un hôtel de Portbou, village frontalier de la Catalogne espagnole.

A Dunkerque, un outil de création européen pour la marionnette contemporaine a ouvert ses portes.
Bien sûr que tout genre a une matrice, il a une source d’où coule l’ambiance sonore d’un univers musical qui continue son évolution. Par conséquent, on ne peut pas parler du rock britannique et des Rolling Stones si nous ne parlons pas avant du rock and roll né aux États-Unis.
C’est un scénario auquel ne s’attendaient pas les fans de rap. Phife Dawg, de son vrai nom Malik Taylor, 45 ans, un des quatre membres fondateurs du groupe A Tribe Called Quest (ATCQ), est mort dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 mars à la suite de complications dues à son diabète. Il avait immortalisé nombre de slogans du rap dans ses performances scéniques, dont le fameux » Here we go, Yo ! So what, so what the scenario ? » (Scenario, 1991) ou l’introductif » Microphone check, one two, what is this ? » (Buggin’Out, 1991) que beaucoup d’artistes hip-hop ont repris. Fer de lance du collectif Native Tongues, ATCQ s’était démarqué de ses concurrents à la fin des années 1980 en empruntant leurs musiques aux jazzmen plutôt qu’aux traditionnels James Brown et autres classiques de la soul.
Dire que « Le Marchand de Venise » est antisémite est un anachronisme. Le mot n’a été créé qu’à la fin du XIXème siècle quand à l’aide du scientisme triomphant il a supplanté le terme d’anti-judaïsme. Qu’il s’agisse des Évangiles synoptiques, de l’épître aux Romains, de la première épître aux Thessaloniciens ou des Actes des Apôtres revient régulièrement la thèse d’un peuple meurtrier de Christ, meurtrier du fils de Dieu, meurtrier de Dieu lui-même. Cette thèse sera condensée au XIXeme siècle sous la notion de peuple déicide. Mais n’en déplaise aux anciens babyloniens, en l’occasion la chose n’avait pas besoin d’un nom pour exister, et il fallu attendre Vatican II, en1962 pour que Nostra Ætate, admette que les Juifs ne pouvaient être reconnu responsables de la Passion !
A perfect day (Un jour comme un autre) », film de Fernando Leon de Aranoa, avec : Tim Robbins, Benicio Del Toro, Olga Kurylenko, Mélanie Thierry, Fedja Stukan, Comédie dramatique ; film espagnol Durée : 1h46min Festival : Festival de Cannes 2015

–– Par Janine Bailly ––
Le slam est une forme de lecture poétique considérée comme un mouvement d’expression populaire, initialement en marge des circuits artistiques traditionnels, aujourd’hui largement reconnu et médiatisé. C’est un art du spectacle oral et scénique, focalisé sur le verbe et l’expression brute avec une grande économie de moyens, un lien entre écriture et performance.
La fabrique à chanson est une opération originale et novatrice organisée par la SACEM , l’éducation nationale et le ministère de la culture et le réseau CANOPE.
Antonio, un riche marchand de Venise, décide d’emprunter trois mille ducats à l’usurier juif Shylock afin d’aider son ami Bassanio à gagner Belmont où il espère faire la conquête de la belle et riche héritière Portia.
— Par Christian Antourel —
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret. —
Un film très vivant avec l’énergie débordante du théâtre itinérant et de la famille Fehner.