— Par Philippe Pilotin —
Déjà 16 ans qu’il nous a quittés !
Louis-lucien Boislaville dit Loulou Boislaville
(1919 – 2001)
(Auteur – chanteur – compositeur – interprète – danseur)
Mercredi 15 mars 2017, cela fait 16 ans que le musicien martiniquais Louis-lucien Boislaville dit Loulou Boislaville nous a quittés.
Acteur incontournable du patrimoine musical antillais, Loulou Boislaville a marqué de son empreinte bon nombre de chants populaires et a su émerveiller les publics à travers la Caraïbe, l’Europe, l’Amérique avec les Grands Ballets Martiniquais, puis le Nouveau Ballet Martiniquais. Avec son équipe du groupe Folklorique Martiniquais, ils feront plusieurs fois le tour du monde et de la Caraïbe à l’Europe, le succès sera le même.
Né en 1919 à Fort-de-France, Loulou Boislaville se passionne très jeune pour la musique. Il avait un fort penchant pour les tables de multiplications qu’il récitait en chantant, en rythmant les mots. Il était encore jeune quand il a rejoint les Éclaireurs de France dont il devient même chef de groupe. En 1935, les festivités pour le tricentenaire du rattachement des Antilles à la France subjuguent le jeune Louis.




Dix jours de musique contemporaine avec vingt concerts et plus de quarante compositeurs ont offert un large tableau d’un champ de création plus vivant que jamais, au-delà des clichés.Au lendemain du concert de clôture du festival de musique contemporaine de Radio-France, Présences, et à partir d’un programmation cette année de grande qualité, il n’est pas inopportun d’y revenir, ne serait-ce que pour donner un aperçu de ce qu’est la musique « classique » d’aujourd’hui. Il est fréquent de la ramener à quelques noms appartenant déjà à l’histoire, Boulez, Stockhausen et quelques autres, diversement connus et appréciés, or la réalité c’est que l’on a jamais écrit autant de musique qu’aujourd’hui. Ainsi au cours des dix jours du festival, plus de quarante compositeurs ont été joués en une vingtaine de concerts, dont nombre ont aujourd’hui une quarantaine d’années. On évoquera bien évidemment la figure de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Ecrivant pour la musique de chambre comme pour les grandes formations orchestrales, intégrant la modernité pour la plier à une profonde sensibilité particulièrement présente dans ses pièces pour cordes souvent teintée d’une sorte de mélancolie secrète, elle n’en est pas moins capable de déclencher les foudres des cuivres et timbales.
Pour fêter sa 15ème édition, les Nuits Caraïbes proposent 10 concerts « pétillants » au croisement de tous les styles de musique, en Guadeloupe, à Marie-Galante et en Martinique.
Le festival des petites formes, deuxième du nom, proposé par Tropiques Atrium Scène Nationale, met heureusement en lumière(s) les artistes antillais, que leur voix emprunte, pour se faire entendre, la forme théâtrale, la forme poétique ou la forme musicale. Et les femmes y ont cette année plus que droit de cité, une place de choix !
Le festival du 9-4 convie à une célébration joyeuse et créative. Avec Jacques Schwarz-Bart, James « Blood » Ulmer, Amina Claudine Myers… Et des tambours-conférences libres d’accès.
C’est le bon moment. Cent cinquante ans et à peine plus et n’étant jamais parti le voilà de retour sous une forme qui creuse son sillon fécond celui d’une autonomie en gestation dans son expression purement musicale. Fils de l’abolition de l’esclavage, mot fourre-tout dans sa formulation générique il recouvre et la danse, et la musique, et l’instrument, et le moment ou il s’exprime, et l’ensemble des valeurs de résistance, de partage, d’entre-aide, de solidarité qu’il charroie sur les terres qui l’on vu naître et sur d’autres.
— Par M’A —
Yʼ a de la rumba dans lʼair ! La rumba cubaine vient dʼêtre ajoutée par lʼUnesco à liste prestigieuse du patrimoine culturel de lʼhumanité, parmi dʼautres manifestations du génie humain tels la bière belge ou le carnaval de Granville (Manche). Est-ce une répercussion de la disparition du Lider maximo qui vient de casser son cigare ?
Le pianiste Mario Canonge joue quasi tous les mois au
Dans cet article de Jane Evans Braziel, on apprend que Janis Joplin a payé une pierre tombale à son idole Bessie Smith, que sa musique doit tout à la culture afro-américaine et que la libération sexuelle des beatniks était tristement hétéronormée ! A lire en écoutant «I’m wild about that thing».
— Par Annick Justin-Joseph —
n 2015, une journaliste : Svetlana Alexievitch. En 2016, un chanteur : Bob Dylan. Les puristes s’étranglent ! Le jury du prix Nobel serait-il tombé sur la tête ? Francis Pornon, écrivain, se réjouit, lui, que soit reconnu le titre de poète à celui qui s’inscrit dans la lignée des aèdes et des troubadours. et sait si bien marier l’amour et la révolte.
La Sacem s’engage auprès des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Elle accompagne le renouvellement des répertoires et soutient les artistes à toutes les étapes de leur carrière et de leur développement.
C’était il y treize mois de cela. Dans la purgerie de Fonds Saint-jacques. Un instant magique plein de lumières et de promesses en fleurs. Mais on ne le sait que trop, jusqu’à n’en rien vouloir savoir, les fruits ne tiennent pas toujours la promesse des fleurs. A moins que ce ne soit cette funeste tendance à chercher son bien dans l’ombre de son plaisir. Qui sait ?
Comme chaque année, le Martinique Jazz Festival nous est revenu avec le mois de novembre, riche de découvertes ou de re-découvertes musicales. Et lors même qu’il bat son plain, non seulement à Fort-de-France mais aussi égrenant ses notes sur tout le territoire de l’île, trois films documentaires, en lien avec l’événement, nous sont gracieusement proposés par Tropiques-Atrium, et ce pour la première fois dans la salle Frantz Fanon.