Jeudi 17 octobre 2024 – Campus de Schoelcher, Amphithéâtre Michel Louis
« Océan Brun » est un spectacle chorégraphique créé par Marlène Myrtil, qui s’inspire des transformations de l’environnement caribéen, particulièrement de la mer envahie par les sargasses, une algue qui modifie la couleur et la texture des eaux. À travers cette pièce, Myrtil explore les répercussions de ce phénomène sur les communautés locales, en utilisant l’enquête auprès des résidents comme point de départ pour la création artistique.
Les témoignages récoltés, notamment les plaintes et les descriptions de troubles physiques et sensoriels, deviennent la matière d’une danse à la fois intense, résiliente et thérapeutique. « Océan Brun » s’appuie sur des moments imaginaires et contrastés, où un paysage oppressant se métamorphose en une vision poétique. Les interprètes, Deborah Lary et Francis Saint-Albin, évoluent au rythme d’un mouvement qui rappelle le ressac, en quête d’une libération par le corps et la parole.
La pièce propose un parcours sensoriel, une invitation à ressentir et à écouter, où le corps est perçu comme un paysage mouvant, fragile, mais aussi résistant. À travers ce dialogue avec l’environnement, les deux danseurs interrogent leur propre physicalité, exposant leur vulnérabilité tout en cherchant à retrouver leur souffle.

« Signes Particuliers » est une œuvre chorégraphique engagée, née de la réflexion sur l’émancipation féminine et les stéréotypes de genre qui ont longtemps modelé la place des femmes dans la société. Près de 80 ans après le début des mouvements féministes, les femmes continuent de naviguer entre la liberté conquise et les injonctions patriarcales qui subsistent, alimentées par les contes de fées d’antan et les représentations idéalisées véhiculées par les réseaux sociaux.
C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de Marie-Andrée Lapoussinière, grande figure du bèlè, survenu le 19 août 2024, au lendemain de son 63e anniversaire. Originaire de Sainte-Marie, et plus précisément du quartier Pain de Sucre, Marie-Andrée a consacré sa vie à la préservation et à la transmission de cet art ancestral. Elle a marqué à jamais l’histoire du bèlè par son talent, sa grâce et son engagement indéfectible.
Nomad
La Maison rouge a le plaisir de vous partager le lien d’inscription à nos activités pour la saison 2024-2025.
Danseurs : Driss IxX, Ludivine Mirre et Isis-Stella Céprika
Le spectacle « Habana Fénix » incarne la renaissance quotidienne, tel l’oiseau mythologique, et rend hommage à la capitale cubaine ainsi qu’à l’inoubliable historien de la ville, Eusebio Leal (1942-2020). La phrase d’Eusebio Leal, « Je l’ai vue émerger des ruines et s’élever comme un phénix, » dédiée à la directrice de la troupe de danse, a inspiré la première mondiale de cette pièce.
— Par Hélène Lemoine —
— Par Selim Lander —
L’association K’Mad’Evens a dévoilé le programme de la 3e édition de l’Urban Paradise Festival( UPF), le festival de kizomba, surnommée « Suprême ». Cet événement mettra en valeur un mélange de cultures avec des sonorités afro-caribéennes et des musiques du monde. Le festival invite des danseurs et amateurs de kizomba, urbankiz, tarroxo, zouk, caribbean-music, dancehall et konpa, tout en faisant découvrir le riche patrimoine antillais.
L’association Apsara, école de Bharatanatyam, présente son spectacle de fin d’année intitulé « Le Palais des Illusions » ce samedi 1er juin. Sous la direction de Consuelo Marlin, alias Lalitha Swarupa, chorégraphe et danseuse, une cinquantaine d’élèves interpréteront l’histoire de Draupadi, inspirée du roman de Chitra Banerjee Divakaruni. Caroline Savard racontera cette épopée indienne tandis que les danseurs évolueront sur scène dans des tableaux colorés et festifs. Les décors, la musique, les bijoux et les costumes, spécialement importés d’Inde, immergeront le public dans l’univers de la société indienne ancienne. Cette soirée promet d’être enchantée et inoubliable, plongeant les spectateurs dans la magie du Mahabharata.
— Par Hélène Lemoine —
Soirée samedi Gloria.
Fort-de-France, le 22 mars 2023
— Par Hélène Lemoine —
— par Selim Lander —
— Par Hélène Lemoine —
Les initiés auront tout de suite compris qu’il sera question du chlordécone, Képone est l’une des marques sous lesquelles cet insecticide fut commercialisé et utilisé dans les conditions (contestables) et avec les résultats (catastrophiques) que l’on sait. Les autres spectateurs ne tarderont pas à se mettre dans le bain grâce aux paroles de la bande son.
Dans l’éclatant tourbillon des notes et des mouvements, Tropique du Képone se dresse comme un phare d’alerte, éclairant l’horizon de la conscience collective. La fusion de la danse contemporaine et de l’engagement environnemental érige un spectacle d’une puissance saisissante, révélant les stigmates et les espoirs d’une région en quête de guérison.

« Mozart à 2 » est une création qui puise son inspiration dans quelques pages des concertos pour piano de Wolfgang Amadeus Mozart, initialement intégrées dans le spectacle Bal Solitude en 1997. L’objectif initial était de dépeindre les épisodes amoureux au sein d’un bal, un lieu festif révélateur des solitudes lorsque l’amour n’est pas éternel. Cette production explore la métamorphose constante des sentiments, mesurant parfois l’ampleur du manque que peut engendrer l’amour.
« Le Sacre du sucre » transporte le spectateur au cœur d’une expérience artistique unique, enracinée dans l’histoire tumultueuse de la colonisation. Portant l’estampille de la déshumanisation subie par les corps, Lēna Blou, héritière de ce passé, explore avec sensibilité l’art de l’inattendu, de l’improbable, de la rupture et de l’imprévisible. C’est une plongée dans une esthétique où l’harmonie émerge du désordre.